Et Pascal Blua nous bluffa

Affiches Michael Head © Pascal BLUA
Nous avons trouvé le trait d'union entre les Apartments et le patron des Pale Fountains. Que peuvent avoir en commun ces deux groupes cultes ? Un graphiste français, Pascal Blua, qui s'occupe de trouver les plus beaux costumes pour les silhouettes musicales de Sir Peter Milton Walsh de Sir Michael Head. Un tailleur sur mesure qui, par ses œuvres élégantes, rend coup pour coup à l'Histoire qui a refusé l'accès à ces deux groupes à la table du succès. Oui, car avec les mélodies de Drift ou les arpèges de Pacific Street, ces deux groupes auraient dû être les maîtres du monde. A l'aise. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, nous découvrons que Pascal Blua travaille sur le disque qui nous ramène Dominique Dalcan. N'en jetez plus!

Pascal Blua

Comment un graphiste parisien se retrouve-t-il à faire des créations originales pour deux groupes « maudits », les Apartments et le patron de Shack ?

C’est avant tout une histoire de rencontres. Le graphisme et la musique sont deux passions qui me brûlent depuis toujours mais l’opportunité de les réunir ne s’était en fait jamais présentée jusqu’alors… Le déclencheur a été ma rencontre avec le journaliste et musicien Emmanuel Tellier qui m’a permis de réaliser ma première pochette pour son groupe, 49 Swimming Pools.

J’ai ensuite rencontré Peter Milton Walsh grâce à Emmanuel. Il nous a mis en contact lors des préparatifs de la tournée française 2012 de The Apartments et, assez rapidement, l’idée de travailler ensemble est devenue une évidence. J’ai réalisé l’affiche de la tournée, une sérigraphie éditée à cette occasion et la pochette de l’album « Seven Songs« . Au delà de ma collaboration avec Peter, je crois pouvoir dire qu’il est devenu un ami, ce qui est la plus belle récompense qu’il pouvait m’offrir.
Amanda Brown (The Go Betweens), sa complice australienne présente sur cette tournée, m’a confiée qu’elle pensait que la sérigraphie était la plus belle illustration de la musique de Peter qu’elle n’ait jamais vu. Comment voulez-vous que je résiste à de tels arguments !?… Nous devrions donc retravailler ensemble très prochainement.

Dans le cas de Michael Head (Pale Fountains, Strands et Shack), c’est une histoire incroyable !
Vous devez tout d’abord savoir que je lui voue une passion sans borne depuis plus de 30 ans et que même dans mes rêves les plus fous, jamais je n’aurais pensé avoir l’opportunité de travailler un jour avec lui. En tant que fan, je collabore depuis quelques années au site internet « Shacknet » (shacknet.co.uk) qui est lui est consacré et dont l’idée principale est le partage collaboratif et participatif autour de la musique de Michael Head. C’est une véritable mine d’or pour les fans (allez voir, vous comprendrez !).
Mon ami Matt, qui est l’âme et l’administrateur du site, m’a un jour adressé un mail en me disant : « Mick veut faire un nouveau disque. Veux-tu faire la pochette ? ». C’était incroyable pour moi. Un rêve écrit sous mes yeux.

Quelle est ta relation avec le leader de chaque groupe ? Comment travailles-tu avec eux ? Tu travailles en solo et tu proposes ton travail ou s’agit-il d’une collaboration ?

Dans le cas de Peter Milton Walsh, il y a eu un véritable échange autour de la pochette de « Seven Songs » et sur ce qu’il souhaitait transmettre par ce biais. Je lui ai fait plusieurs propositions. Nous avons sélectionné une direction que nous avons affinée ensemble pour arriver au résultat que vous connaissez.
Samuel Léger (bassiste sur la tournée et sur l’enregistrement) m’a fait, à ce propos, un merveilleux compliment. Il m’a confié « Quand je tiens cette pochette dans les mains, j’ai l’impression de me retrouver dans le studio lors de la session« . C’est exactement ce que souhaitait Peter, partager intimement ce moment avec l’auditeur.

Pour l’EP de Michael Head, j’ai travaillé en solo. Michael savait que j’étais un fan historique et il a simplement dit : « Fais ce que tu veux, je te fais confiance ». Cela m’a mis une pression monumentale car je souhaitais donner le meilleur de moi même. J’ai commencé à réfléchir et à chercher des pistes de travail.
Un dimanche, il m’a appelé chez moi et m’a dit « Tu ne peux pas faire une pochette sans avoir entendu la musique« , ce sur quoi je suis absolument d’accord. Il m’a alors fredonné des extraits des chansons qui allaient être sur le EP ! J’ai mis un bon moment à prendre conscience de ce qui se passait…
Il m’a offert une merveilleuse source d’inspiration. Quelques jours plus tard, je lui ai proposé deux directions pour la pochette. Son choix a été immédiat. Les maquettes étaient assez poussées, nous avons modifié très peu de choses, je n’ai eu qu’à intégrer les bonnes informations.

Tu écoutes ces groupes ? Tu les apprécies ?

Dans les deux cas, ce sont des groupes que j’écoute toujours et que j’apprécie énormément depuis toutes ces années. Ils font partie de ma culture et de ma vie.
Il est toujours troublant de constater que certains groupes restent avec le temps. Comme si les années qui passent n’avaient aucune emprise sur ce qui vous lie à leur musique. Je suis un passionné, j’ai souvent des coups de cœurs musicaux liés à l’actualité mais en fait, je dois reconnaître que seuls quelques uns résistent à l’épreuve du temps…
Par exemple, je reviens très souvent à l’album solo de Ben Watt (pré Everything But The Girl) que je considère comme intemporel. La perspective de son nouvel album à paraître m’enchante et me trouble en même temps. Et si ce nouvel album solo n’était pas à la hauteur du sublime « North Marine Drive » ?

Tu réalises des affiches de concert et des pochettes de disques. En quoi la démarche est-elle différente ? Comment te positionnes-tu pour chaque « projet » ?

Je pense que la démarche est différente parce que la fonction de l’affiche et de la pochette n’est pas la même.

L’affiche de concert est ancrée dans l’actualité, elle délivre une information assez basique « qui, quand, où ». Rien n’empêche de transmettre ce message de manière esthétique mais il ne faut surtout pas perdre de vue sa finalité. Une affiche doit être avant tout lisible et accrocheuse. Si en plus elle est belle, alors, c’est encore mieux !

C’est à cause de cette recherche esthétique que je me suis vite tourné vers l’affiche sérigraphiée. J’aime le papier, l’odeur de l’encre, le grand savoir faire et l’expérience que cette technique demande. Aujourd’hui, je passe une grande partie de mes journées derrière un écran à manipuler des images et des textes dans des logiciels ; c’est pourquoi, il était devenu nécessaire pour moi de retrouver ce lien artisanal et ancestral avec l’acte d’imprimer.
Aux États-Unis, la sérigraphie est un vrai vecteur de communication pour les groupes indépendants, quelque part entre une « œuvre d’art » en édition limitée et du merchandising. Il y a beaucoup de concerts, le pays est grand et certaines dates sont l’occasion pour des graphistes locaux d’exprimer leur talent et leur attachement à la musique du groupe via une sérigraphie. Ce type de collaborations reste malheureusement très confidentielle en France pour le moment.
J’ai réalisé quelques sérigraphies (49 Swimming Pools, The Apartments, Michael Head and The Red Elastic Band, ) avec mon ami Stéphane (@ Dezzig) qui est un passionné de cette technique d’impression. L’intérêt suscité en France n’a malheureusement pas été à la hauteur de nos espoirs. Seuls les 45 exemplaires de la sérigraphie pour Michael Head se sont arrachés en 3 jours… on n’en croyait pas nos mails !

La pochette de disque représente pour moi une démarche vraiment différente. Elle doit avant tout traduire esthétiquement l’univers musical, véhiculer et transmettre visuellement les émotions que vous procureront la musique. Beaucoup de pochettes m’ont séduites avant que je n’écoute la musique qu’elle renfermait.
Je trouve que la pochette de disque prend sa véritable dimension esthétique dans le format vinyle, car au delà de l’objet, il y a un rapport charnel avec le papier que je recherche. C’est pourquoi l’industrie du CD a fort heureusement oublié le boitier cristal (à juste titre), pour se réorienter vers les pochettes en carton.

Là où l’affiche de concert est éphémère, la pochette de disque est appelé à rester dans le temps.
Mais, comme le dit très bien le graphiste français Frank Loriou, dont j’aime beaucoup le travail, « Une belle pochette ne sauvera jamais un mauvais disque, mais ça s’inscrit dans le développement global d’un artiste. ». Je m’inscris totalement dans cette approche.

Pour l’E.P. de Head et le Seven Songs des Apartments, tu utilises des photographies. Quel est ton rapport à la photographie dans ta démarche de graphiste ?

Je suis très sensible à la photographie. J’aime l’idée de cet instant intemporel. En tant que graphiste, je recherche très souvent l’équilibre entre une composition typographique, un univers chromatique et une photographie. C’est une alchimie qui me correspond, comme un espace-temps que je peux maîtriser et mettre en scène graphiquement avec mes propres codes typographiques et chromatiques.
J’aime beaucoup ce rôle de metteur en scène dans un espace de papier délimité.

Dans le cas de « Seven Songs« , les photos sont d’Emmanuel Tellier, qui était présent lors de la session radio. Il connait assez bien Peter pour avoir su repérer et immortaliser ce moment magique que nous avons utilisé pour la couverture. Je ne voulais surtout pas dénaturer la force émotionnelle de cette photo par un graphisme trop présent. Parfois, il faut aussi savoir rester discret et sobre.

Pour Michael Head, c’est mon ami Matt du site Shacknet qui a pris cette photo lors d’un concert à Manchester. Lorsqu’il me l’a montrée, j’ai tout de suite été séduit par cet instant capturé. Mick, seul avec sa guitare et sa chanson, nous sommes au cœur même du songwriting. J’aimais aussi beaucoup l’idée de le mettre en scène seul sur la pochette et de l’habiller avec le Red Elastic Band, ce qui est l’essence même de cette nouvelle formation : des compositions de Mick mises en musique par les musiciens du Red Elastic Band.
J’ai souhaité que cette pochette soit immédiatement perçue de manière classique, élégante et référencée, ce qui est, pour moi, le simple reflet de ce fantastique EP.

Comment « sélectionnes »-tu les photographies ?

Je n’ai pas la démarche d’une sélection mais plutôt celle d’une rencontre, d’un échange artistique. J’aime l’idée du hasard qui met parfois en présence différentes individualités, différentes sensibilités qui au final s’harmoniseront par le travail graphique.
J’ai récemment rencontré, grâce à son fantastique ouvrage « Sweedish Music Landscape« , le photographe Julien Bourgeois. Il s’est spécialisé par passion dans les portraits de musiciens rock. Il m’expliquait que très souvent, il a très peu de temps pour faire un portrait… 1/4 heure, 1/2 heure, tout au plus. Il est contraint de saisir l’essentiel de la personnalité qu’il photographie et c’est ce que j’adore dans son travail. Une simple « efficacité » émotionnelle.
Notre rencontre a d’ailleurs débouché sur la réalisation d’un clip pour le nouveau single de 49 Swimming Pools où nous avons souhaité mélanger l’image et la typographie.

49 Swimming Pools – The Bright Light

Notre collaboration s’est faite tout naturellement, chacun a trouvé très facilement sa place dans le processus de création. Nous sommes au final très fiers du résultat car, l’un comme l’autre, nous n’avions jamais fait d’images animées auparavant !
Bref, une vraie rencontre qui nous a donné envie d’aller plus loin et de travailler ensemble. Donc, d’autres projets devraient voir le jour…

Tu as aussi travaillé pour les 49 Swimming Pools. Comment as-tu rencontré ce groupe ? En quoi est-ce différent de travailler pour un groupe français dont tu sembles proche et des Michael Head ou des Peter Milton Walsh ?

Comme je l’ai mentionné, c’est grâce à Emmanuel Tellier que je suis « entré » en musique. Lorsque nous nous sommes rencontrés, j’étais très impressionné. Je lui dois une bonne partie de ma discothèque par ses critiques au sein des « Inrockuptibles – canal historique » comme il aime à le dire (et à raison!). Nous avons le même univers de références musicales, la même tranche d’âge, et la complicité ne s’est pas fait attendre. J’ai réalisé la pochette de leur second album, je suis vite devenu ami avec tout le groupe et en quelque sorte le cinquième membre du groupe pour le graphisme.
Il n’y a aucune différence pour moi de travailler avec un groupe français ou étranger. Seul compte l’énergie et la passion. Le troisième album de 49 Swimming Pools est quasi en boîte et nous allons bientôt attaquer le travail autour de l’image, pour la pochette bien sûr mais aussi via un site internet. Je suis impatient !

Pour quel artiste aimerais-tu réaliser une affiche de concert ou une pochette de disque ?

Réaliser une affiche ou une pochette est une histoire passionnelle pour moi. Je pense très sincèrement être incapable de travailler pour quelqu’un que je n’apprécie pas. Et même si on me le proposait, je crois que je refuserais par honnêteté.
Comme je l’ai dit plus haut, mon rêve le plus fou s’est réalisé à travers ma collaboration avec Michael Head. Alors, ce n’est pas que je n’attends plus rien mais, pour être tout à fait franc, je ne fais aucun plan sur mes collaborations futures… J’ai surtout envie de faire de belles rencontres et il en sortira peut-être de nouveaux travaux, qui sait ?

Quels sont tes disques de chevet ?

Sans aucun doute l’entière discographie de Michael Head, les enregistrements du contre-ténor britannique Alfred Deller et la discographie complète de Smog/Bill Callahan.

J’écoute énormément de musique et j’en achète beaucoup sous forme « physique »… mais, au delà de l’actualité, je reviens toujours à quelques albums que je considère comme mes « classiques ».
Je citerai entre autre : The La’s, Brett Anderson « Wilderness », My Brightest Diamond « All things will Unwind », Ben Watt « North Marine Drive », Jens Lekman « When I said I wanted to be your dog », Dustin O’Halloran « Piano Solos », Saint Augustine « Changing Plans », Findlay Brown « Separated by the Sea », The Apartments « Seven Songs », Marie Modiano « Outland », Neil Halstead « Palindrome Hunches », Ólafur Arnalds « Living Room Songs », Kings of Convenience « Quiet is the New Loud », 16 Horsepower « Folklore », Aidan Moffat & Bill Wells « Everything’s Getting Older » et bien sûr « The Violent Life and Death of Tim Lester Zimbo » de 49 Swimming Pools.

Galerie Photo

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  1. Pochette Vinyle & CD – Michael Head & The Red Elastic Band – Artorius Revisited EP (2013).
    Photo : © Pascal BLUA/Violette Records
  2. Affiches de concert – Michael Head & The Red Elastic Band @ Kazimier (Liverpool 18-10-2013) + Gorilla (Manchester 15-12-2013).
    Ces affiches de concerts ne devaient initialement exister que sous forme numérique sur le site michaelhead.net.
    Mais pour répondre à la demande, celle pour le Kazimier a fait l’objet d’une sérigraphie en édition limitée à 45 exemplaires (SOLD OUT).
    Pour le Gorilla, l’affiche sera sans doute imprimée en offset, vendue sur le site et le soir du concert.
    Sérigraphie – Photo : © DEZZIG/Stéphane Constant
  3. Pochette Vinyle – The Apartments « Seven Songs » (2012).
    Photo : © Pascal BLUA
  4. Poster tour et sérigraphie – The Apartments French Tour 2012
    Le Poster Tour utilise une photographie de mon ami Raymond Cauchetier, qui est l’un des photographes emblématiques de la Nouvelle Vague. J’ai initialement proposé cette image car la musique de The Apartments éveille en moi ce côté romantique et cinématographique que l’on retrouve dans l’image. Cela tombait très bien, car j’ai appris que Peter Milton Walsh était un grand fan de la Nouvelle Vague et du travail de Raymond Cauchetier. Il n’y a pas de hasard par hasard !
    Sérigraphie réalisé à quatre mains avec mon ami Stéphane (@ Dezzig) pour célébrer la tournée française 2012. Il en reste quelques exemplaires en vente chez Dezzig.
    Sérigraphie – Photo : © DEZZIG/Stéphane Constant
  5. Pochette CD – Olivier Libaux « Uncovered QOTSA » (2013).
    Une belle collaboration avec mon ami illustrateur Timothy Hunt.
    Photo : © Pascal BLUA
  6. Sérigraphie – 49 Swimming Pools (2011)
    Ma première sérigraphie réalisée pour la sortie de l’album « The Violent Life and Death of Tim Lester Zimbo » de 49 Swimming Pools. Une composition typographique dont je suis extrêmement fier !
    Sérigraphie – Photo : © DEZZIG/Stéphane Constant
  7. Dominique Dalcan – Pochette Vinyle & CD « Hirundo » (à paraître Janvier 2014) + CDS « Sometimes » pour [PIAS] Le Label.
    Photo : © Pascal BLUA

› Pascal Blua : www.mousedesign.fr

Pouet? Tsoin. Évidemment.
2 réponses sur « Et Pascal Blua nous bluffa »

Très jolie interview de Pascal. C’est vrai il faut défendre l’objet musical même à contre-courant ! Comment ça c’est rétro ? Les artistes sont toujours sensibles à une belle pochette de disque, à l’attrait d’une belle affiche sérigraphie… Bien plus que les maisons de disque.

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