C’est Nico Sarro en solo qui ouvrait de sa voix boisée cette soirée amicale avec son folk aux matins cruels. Puis Stéphane Pétrier avec ses acolytes annoncent la couleur, il ne dort jamais et cela tombe bien nous aussi. Éric Clapot à la guitare, Denis Simon à la batterie, Damien Habouzit à la basse sont très affutés d’autant qu’une trompette aérienne s’évade de temps en temps. Le sommet du disque est aussi un grand moment d’émotion en concert, Les beaux restes nous foudroient car oui, « la vie ça file » et pour un rien, « tout devient noir ». Des titres inédits dont un dédié à Cervantes augurent d’un nouvel album et l’on se quitte sur deux reprises, la sea song de Robert Wyatt et le Besoin de personne de Véronique Sanson qui nous convainquent que l’on a besoin sur scène d’artistes de la trempe de Stéphane Pétrier tant qu’il y aura du son à partager pour mener la grande vie.
Nico Sarro
Stéphane Pétrier
Discographie
Stéphane Petrier