João Selva est un garçon d’Ipanema qui a atterri à Lyon et à rencontré son Phil Spector, le sorcier multi-instrumentiste Bruno Patchworks pour un deuxième album intitulé Navegar, titre qui ouvre le disque et fait le grand écart entre les deux continents qui savent ambiancer le reste du monde.
Son du jour
Le « Son du jour » est une sélection de clips vidéos, de singles ou d’albums des sorties musicales. Les chroniqueurs de l’équipe partagent leurs coups de coeur du jour. Artistes indépendants, artistes non encore signés sur un label ou artistes incontournables de ces dernières décennies, le choix n’est dicté que par la qualité de la musique. Le « Son du jour » est donc un excellent moyen de découvrir de nouveaux artistes ou de suivre les dernières sorties de vos artistes préférés.
Vous pouvez également retrouver tous les articles classés par genre musical : rock, pop, chanson française, electro ou autres.
Non, BBCC ne signifie pas barbecue même si l’on se damnerait pour une merguez party. BBCC, c’est BangBangCockCock et leur Human Capital fout la trique autant que leur clip en exclusivité fout la migraine.
Croiser l’amour dans un palace décrépi, vivre un temps suspendu, une parenthèse enchantée avec la fille aux yeux les plus solitaires, plonger dans une piscine et avoir du mal à remonter à la surface.
Notre Tintin chanteur préféré, le prince de Suède Jay-Jay Johanson revient avec un titre mélancolico-poétique dont il a le secret à base de beats hypnotiques.
Nicolas Comment et Éric Elvis Simonet poursuivent notre éducation sentimentale et poétique avec la figure du dandy, le beau Brummell jeune roturier devenu militaire dont l’amour caresse avec une cravache.
On est open pour Lily Luca et ses chansons plus efficaces qu’un Lexomil. Elle nous offre en exclusivité son clip qu’elle a entièrement réalisé en stop-motion pour aller à la rencontre de Matthieu.
Mathieu se ferait-il des cheveux en chantant en anglais ? il est assurément notre caméléon musical préféré and we love him. Sa petite musique vient à point nommé onduler ce début d’année et ambiancer Mauricette.
Vera, what has become of you, does anybody else in here feel the way I do ? mélancolisait Roger Waters dans son album sur l’enfermement que les exégètes 3.0 moquent dans leurs salons virtuels.
Isaac & Nora chantent l’Amérique du sud et ici reprennent Mis Noches Sin Ti le classique paraguayen et l’une des plus belles chansons du monde interprétée entre autre par Luis Mariano, Nino Bravo, Claudia de Colombia, ou encore cette version étonnante à la télévision dans l’émission Terere Jere et bien sûr plus récemment par Berta…
Sir Paul est toujours vert avec son McCartney III peaufiné à la maison. Find My Way semble être la parfaite ritournelle pour commencer la nouvelle année si vous êtes adepte de la méthode Coué.
Il y a des chansons qui sont des temples sacrés, des miroirs qu’on promène le long d’un chemin que beaucoup ont parcouru, des mots simples qui vous broient après y avoir cru, vous égrugent après s’être fait gruger, vous mettent en morceaux après avoir glané des bribes de bonheur. On a tous un jour ou…
Se souvenir des belles choses. Ne penser qu’au positif, qu’aux miettes de bonheur. Et face à la mer, penser au jeune Léaud et à ses 400 coups. Tenir ses promesses malgré les trahisons.
S’échapper du zoo, de la connerie crasse consumériste de Noël, des injonctions de sizaine pendant que les aristocrates bambochent à la lanterne ! Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Réjouissons-nous, le bon temps viendra !
Partir loin. Loin des duperies duplices. Mirages évanouis. Nuages noirs. Toucher du bois. Croiser les doigts.
« Moi, j’ai pas de cancer, j’en n’aurai jamais, je suis contre. » déclarait Desproges. Si seulement. Nicolas Michaux est aussi adepte de la méthode Coué pour écraser le crabe et c’est un bon signe.
Cabadzi prend perpet’ avec Cabane. Rater sa vie c’est déjà ça alors on augmente la dose de Burrhus pour tailler la route avec Blanche neige sans les nains.
Matin blême. Gueule de bois. Et la lumière. Ecouter Balzane nous poinçonner le cœur avec Dans l’erreur les lilas.
Théo Charaf is real, real is Théo Charaf. Après les profondeurs de l’âme avec Going down, voici son Vampire à la voix d’outre-tombe que vous croiserez la nuit du réveillon sans couvre feu.
On sait depuis longtemps que Martin Luminet est un garçon qui vit le cinéma. Normal car le cinéma c’est la vie. Bon, ok, petit Jean premier sinistre de la forêt de Vic-Fezensac empêche les pelotages du dernier rang, mais Martin Luminet renoue pour la bonne cause sanitaire avec le drive-in en solitaire. Cœur d’artichaut Martin…
Lonny soit qui mal y pense. Retrouver ses mots pour se reconstruire. Rêver encore malgré tout. Oublier un temps le vide, l’exil intérieur.
Dans Le Bon, la Brute et le Truand, Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez affirme, « le monde se divise en deux catégories : ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre. » Avec Mina Tindle et Kate Stables, on préfère la seconde solution.
On avait quitté Owen Pallett blême au petit matin, on le retrouve face à l’océan, priant pour le changement.
« L’amour est un rêve pour deux. » chante Björk dans Bachelorette et il y a encore beaucoup d’amour de l’autre côté du Styx.
Si vous avez raté la légende pop-rock d’Hollywood sur Arte, Arman Méliès vous convie à Laurel Canyon, dernière étape de son périple américain après Roden Crater et Basquiat’s Black Kingdom.
Trupa Trupa nous emmène au cœur des ténèbres, dans ce monde devenu fou, métro, boulot, robot. L’humain est une marionnette en quête d’échappatoire, de porte invisible.
Bon ok, Chevalrex est poilu comme un singe. Mais enfermé dans son cabinet de curiosité, il trousse de magnifiques chansons à emporter jusqu’à notre dernière demeure.
A Rennes, on ne naît pas qu’idiot. On déambule rue de la soif à la recherche d’un white russian bien frappé, poursuivi par des démons qui transforme l’anglais en italien et fait rougeoyer le ciel.
Satellite Jockey est définitivement mis sur l’orbite pop avec son hymne à la startup nation qui vous fera danser sous le sapin pas encore interdit par Jupiter à défaut de poudreuse.
Léopoldine HH nous invite à repousser les nuages noirs avec un kaléidoscope de couleurs, une voix virevoltante et un cocktail multi-fruits survitaminé qui égaye l’arrivée de l’hiver.
On file sur la route de l’Estérel avec Joseph D’Anvers, mais davantage sur les traces du conducteur de Drive que de celui de la coccinelle. La nationale 7 se meut alors en Mulholland passé le mont Vinaigre, rendant les amours déçus vertigineux.