King Creosote, alias Kenny Anderson, est un trublion écossais ultra prolifique qui sort un album comme on sort le chien de Belle Maman. Sa discographie est immense et difficile à aborder. Un point de repère? Le type a sorti un des disques de l’année 2011 avec son collègue John Hopkins, le bien nommé Diamond Mine.
C’est fête en Écosse : le King sort en ce beau mois de décembre un EP de 4 morceaux assez opposés. Car il faut le suivre le type. Véritable Lucky Luke du folk écossais, King Creosote publie tout ce qui bouge dans son studio.
Artiste talentueux, il réalise des petits miracles avec une économie de moyens assez impressionnante. Une guitare, deux trois bricoles et l’affaire est dans poche : vous voilà transporté dans les Highlands, chez l’habitant, avec une tasse de thé à la main. I am Cellist, douce complainte portée aux nues par un accordéon céleste, est un petit bijou. Mais c’est le morceau d’ouverture qui remporte tous les suffrages : On the Night on the Bonfire et sa subtile tension contient plus d’idées que toute la discographie de ces idiots de Fratellis qui ont eu la mauvaise idée de refaire parler d’eux à Glasgow. Bref le cadeau de Noël idéal pour accompagner un bon whisky.
King Creosote avait fait rencontrer un astronaute avec un homme aux pommes, il nous présente Susie Mullen et Walter de la Nightmare, deux personnages et titres qui figureront sur un 7” disponible le 27 novembre en précommande.
King Creosote sera en concert le 24 septembre 2017 au Point Éphémère à Paris. L’écossais est aussi rare en France que ses disques sont exceptionnels. Immanquable.
On ne remerciera jamais assez Domino Records d’avoir signé Kenny Anderson, le musicien qui se cache derrière King Creosote. Sans ce label, celui-ci serait encore en train de vendre ses CD.R sur le marché de Glasgow et en train d’aider son frère Gordon Anderson (alias Lone Pigeon) à se remettre de son éviction du Beta…
On n’arrête plus King Creosote. Depuis sa signature au début des années 2010 chez Domino Records, le chanteur de Fife (Écosse) enchaîne les beaux disques. Son nouvel album, Astronaut Meets Appleman, ne devrait pas échapper à la règle.
King Creosote en Découvertes ? Mais le chanteur de Fife (Écosse) a déjà publié une quarantaine d’albums dont un petit chef d’œuvre de chevet (Diamond Mine avec Jon Hopkins en 2011) !
Se réinventer. Comment ne pas se répéter quand on a une discographie impeccable. En balançant un titre de 11 minutes totalement addictif à écouter lors de vos siestes crapuleuses ou lové à l’arrière des taxis.
Josh croit encore en l’amour, il en faut. Love in vain, in pain, in Spain. Ce nouveau titre est dédié à la mémoire de ses grands parents George et Trudy David.
On pourrait croire que les Lachinos rendent hommage à notre grognon national, notre Jean Pierre, notre ami Bacri avec ces deux titres enlevés, Fêtes de Mes Morts et Cáncer del Colon lui qui avait le sens de la fête et que le crabe nous a ravi.
La beauté a un nom est c’est Piers Faccini. Fall or to be reborn nous questionne t-il. On cherche tous un peu cette porte de sortie pour éviter la routine, les emmerdes, les échecs.
On aurait dû voir Julien Lesuisse avec son nouveau projet Crimi à Jazz à Vienne ou aux Trans Musicales de Rennes. On attend donc en mars sur le label Airfono un premier album Luci e guai avec ses acolytes Cyril Moulas (guitare), Brice Berrerd (basse) et Bruno Duval (batterie).
On devait passer un Super moment avec Didier au théâtre Comédie Odéon à Lyon car il est bien plus marrant que tous ces comiques de merde et puis la peste cholérique s’est abattue sur la France sans chars et ligne Maginot.