Raoul Vignal, Théo Charaf et Regular Girl devaient être le brelan d’as au Galet de Reyrieux. Mais avec en sus un batteur et un violoniste, ce fût une quinte flush pour une soirée mordorée capturée par Vincent Assié.
Folk
Il y a des chansons qui sont des bijoux précieux par leur beauté simple. Mais il y a des chansons qui chatoient davantage encore par leur thématique. Milena ici se souvient de sa grand mère et c’est tranquillement bouleversant.
Le temps s’est suspendu en cette fin de janvier au Marché Gare avec deux artistes gracieux champions du clair obscur, Matt Elliott et Raoul Vignal capturés par l’œil aguerri de Fabrice Buffart.
Two Way Street, c’est la crème du folk des Appalaches en AURA avec la voix d’outre noir de Théo Charaf et le picking le plus rapide et gracile de l’Ouest lyonnais de Raoul Vignal. Bien sûr c’est aussi un hommage au mythique album live de Crosby, Stills, Nash & Young, 4 Way Street. Ils forment […]
Pas facile d’aider autrui, pas facile de s’aider soi. Mais I remember something risque d’accompagner notre printemps et bien au delà.
Your Smile Is Cold pourrait être la bande son de nombreux tableaux d’Edward Hopper qui a tant peint la solitude et l’incommunicabilité. Pollyanna réinvente son EP, Man Time paru en 2022 et nous offre un premier extrait qui illumine la grisaille de l’hiver.
Peut-être avez-vous découvert The Red Clay Strays (Quel nom !) en regardant la série pétrolière LandMan avec l’immense Billy Bob Thorston. La voix de Brandon Coleman sur Moment of Truth nous forait l’ouïe avec délice.
En deux titres, Claire days change de braquet avant la sortie de son deuxième album, I remember something le 21 mars. Help you et Archeology sont d’une terrible beauté, d’une gravité légère mais aident à trouver notre voie.
Venez goûter aux Drinking Songs de Matt Elliott qui fête les vingt ans de son disque majeur en trio et fêter Shadow Bands le nouvel album du génial Raoul Vignal au Marché Gare à Lyon le samedi 25 janvier.
Putain, 20 ans ! Notre Boss de la Drome fêtera son anniversaire au Club Transbo à Lyon le jeudi 16 janvier avec ses amis This is the kit, Raoul Vignal, Ben Lanz (Beirut, LNZNDRF) et Théo Charaf. Evidement, pour les AURAssiens, c’est immanquable, et pour les autres aussi !
Il est libre Matt. Vingt ans après Drinking Songs, l’album de cœur de Matt Elliott, le bristolien revisite ce diamant noir en trio et en live avec la pianiste Barbara Dang et la contrebassiste Anne-Elisabeth De Cologne.
Déjà 20 ans que Renaud Brustlein nous brûle de ses chansons folk mais pas que avec H-Burns. Il fêtera cela avec une série de concerts entre amis dont le vendredi 10 janvier chez lui au théâtre des Cordeliers de Romans-sur-Isère et au Transbordeur à Lyon le jeudi 16 janvier.
il y a des disques qui sont des cadeaux, Mayday de Myriam Gendron en est un qui une fois écouté vous rend joyeusement triste avec une envie folle de le remettre sur la platine.
Au printemps 2024, James Vincent McMorrow avait lâché les chevaux avec son septième album, Wide open, horses chez Nettwerk Music Group.
Ce n’est plus pour Emma mais pour nous tous. Car oui, nous aussi nous avons fait le deuil de beaucoup de choses. Nous avons vieilli, enseveli pas mal de souhaits et d’espoirs. Une étrange acceptation nous a envahis. Pourtant, chaque jour nous trouvons un peu de paix intérieure avec nos proches, c’est la vie et […]
Wild Woods, Holy vient de Pologne mais réside au pieds du Vercors. La forêt, la montagne, l’eau, la lumière irriguent sa musique. Elle nous offre en exclusivité après l’élégiaque I’ll Try Again un deuxième titre, Lightning, Rain and Sun, extrait d’un EP à venir début 2025.
On suit depuis ses débuts l’empereur du picking Raoul Vignal. On attendait avec impatience Shadow Bands qui s’annonce lumineux et dépouillé.
Nous avions déjà été éblouis par le premier extrait de Ghost Fire, le nouvel album de Garciaphone qui sortira le 8 novembre chez Microcultures / L’autre distribution). Someone Else’s Dreams est le titre parfait pour cet été finissant.
Passer de l’autre côté. Regular Girl nous fait peut être entrevoir l’outrenoir avec son premier album. On y entre comme dans un Soulages, par un détail et l’on finit par être totalement absorbé, submergé, ébranlé.
Bonne nouvelle, Christopher Owens veux courir pieds nus dans nos cheveux. Il quitte enfin son paradis pour sortir le 18 octobre chez True Panther Records un nouveau disque, le premier depuis neuf ans.
On avait découvert un peu par hasard Justin Townes Earle, mort d’addiction en août 2020. Il faut réécouter ses très bons disques comme Single Mothers, Kids in the Street ou The Saint of Lost Causes. ALL IN : Unreleased & Rarities (The New West Years) vient de sortir chez New West Records pour rendre hommage […]
Il va falloir être bien chaussé pour traverser la rentrée qui s’annonce. Les québécois d’Avec pas d’casque reviennent après huit années d’absence prendre soin de nous.
Découverte avec An Overview on Phenomenal Nature en 2021, Cassandra Jenkins sort un troisième album, My Light, My Destroyer chez Dead Oceans où son timbre de voix explore d’autres voies, moins folk, davantage rock, pop, voire new wave ou grunge.
Nous avons de la variété de qualité, les américains ont la country, celle du passé comme celle du présent. Sierra Ferrell fait le pont entre les deux en reprenant Funnel of Love, le classique de Wanda Jackson.
Jake Xerxes Fussell vient de sortir son cinquième album, When I’m Called chez Fat Possum Records à la sérénité heureuse.
Woodland, ce sont les studios du couple Welch et Rawlings à Nashville salement endommagés par une tornade en 2020. C’est le titre de leur prochain album qui sort le 23 août sur leur label, Acony Records.
Dans Getting Better des Beatles, Paul chantait a little better all the time et John lui répondait it can’t get no worse. Garciaphone explore lui aussi notre monde ambivalent et ambigu pour le meilleur et le meilleur.
En ce 21 juin, Adam Wood chante sous la pluie pour cacher ses larmes avant de les sécher et d’être happy again avec un nouvel EP, Lucky Charm prévu pour début 2025.
Fondus enchaînés. La vie défile, ondule, serpente. John Canning Yates crée un paysage sentimental en esquissant le portrait aimant d’un couple qui s’est aimé et qui était passionné de photographie.