17h15 Caravan Palace débarque sur la scène Garonne, il y a vraiment peu de monde… ça ne va pas durer ! Le groupe électro swing connu pour leur énergie et leurs performances scéniques attaque direct et l’envie de danser arrive tout naturellement. En quelques minutes le public est là prêt à swinguer !
La chanteuse fait remarquer qu’en fait c’est un peu le matin pour certains et qu’il faut se réveiller, ils envoient donc lone digger et voilà c’est parti ! Une énergie débordante, ça danse dans toute la plaine.
Je n’avais jamais eu la chance de les voir en live et franchement j’y reviendrais, leur bonne humeur est communicative.
Le seul tout petit bémol, l’heure de passage peut être un poil tôt pour un groupe aussi entraînant. Des dimanches qui commencent comme ça on en voudrait plus souvent !
18h15, par curiosité je me dirige vers la scène du Trec pour voir Joey Starr et Nathy Boss avec leur groupe Carribbean Dandee. Le public est déjà en place avant même le début du concert. La voix de Joey Starr résonne de nulle part pour chauffer le public, je ne l’aurais pas cru mais j’ai frissonné, cette voix si puissante et reconnaissable m’a fait remonter des souvenirs d’adolescente quand j’écoutais NTM ! Un des premiers morceaux avec un sample de la foule d’Edith Piaf fait réagir tout le monde. Multiples sonorités sur cette nouvelle collaboration, hip-hop (à l’ancienne) bien sûr, mais aussi soul et reggae. Un bon moment, une belle découverte !
Encore par curiosité, je fais un passage éclair sur la scène Garonne pour Method Man et Red Man, duo de rappeurs US, Method Man est bien connu pour ses collaboration avec le Wu Tang Clan. N’étant pas réceptive au rap US, je ne suis pas particulièrement emballée, mais je dois reconnaître que les festivaliers eux, le sont ! Un nuage de poussière flotte au dessus du public tellement ça jumpe ! Moment bof sur la fin du set où ils ont largement dépassé l’horaire prévu pour insister (trop) sur leur merchandising.
Arrive donc sur la scène de la Plaine, le groupe féminin punk rock Savages.
Début du set plutôt rock mais trop lent à mon goût, puis ça monte doucement, ça s’énerve un peu plus. Mais non je n’accroche pas, le public non plus si j’en crois le peu de monde présent. Une scène plus intimiste aurait été peut être plus adaptée.
Du coup, on file scène du Trec pour voir Yelawolf, un savant mélange hip-hop, électro, pop rock. D’entrée je suis époustouflée par son flow qui me fait penser à un célèbre rappeur blanc, auquel il fait allusion dans son set ! Encore une belle découverte, à voir absolument !
22h15 les suédois de The Hives en costumes bicolores débarquent sur le scène Garonne. Comme à leur habitude, ça saute partout dès le début. Du bonheur pour leur public, ils sont inépuisables, on ressent une énergie incroyable. Les ayant déjà vus, je ne suis pas restée bien longtemps. Un manque de motivation dû à 4 jours bien intenses.
23h30 Dernier live sur la scène de la Plaine avec le duo anglais Disclosure que j’attendais avec impatience et finalement un peu déçue. C’est très (trop) commercial et trop club à mon goût, une demi heure nous a suffit ! Notons quand même un light show magnifique. Petit mot pour Mass Hysteria qui jouait en parallèle sur la scène du Trec, nous n’avons pas pu les regarder mais leur public était là et ça avait l’air d’envoyer sévère !
Voilà, Garorock c’est fini pour cette année, une vingtième édition plus que réussie, il y en avait pour tout les goûts, c’était ma quatrième édition et comme chaque fois je ne suis pas déçue et je repars ravie avec des souvenirs plein la tête. C’est purement le festival de la bonne humeur. Petit mot pour les bénévoles qui se sont bougés tout le weekend pour garder le site propre, mais aussi pour les ingénieurs son et lumières qui ont fait un boulot incroyable cette année.
A l’année prochaine !!
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