Nicolas Paugam, la merveille des merveilles

L’Aqua Mostlae est née de la volonté du collectif La Souterraine de rassembler dix chansons issues de différents albums de Nicolas Paugam, sorties au sein de la collection « Mostla ». Et c’est peut-être le meilleur moyen de rentrer dans l’univers totalement singulier de Paugam. Les ayatollahs d’une certaine pop cartésienne vont s’arracher les cheveux avant d’être converti à la philosophie paugamienne où Le Père Ubu virevolte sur des mélodies imparables

Aqua Mostlae

Aqua Mostlae est une compilation. Comment as-tu établi le tracklisting ?

Nicolas Paugam : C’est Benjamin Caschera et Laurent Bajon qui ont choisi dix titres sur une vingtaine que je leur avais soumis.

Nicolas Paugam – Facile

Quel morceau as-tu eu le plus de plaisir à retrouver ?

Nicolas Paugam : J’ai un faible pour La Merveille des Merveilles.

Tes chansons sont totalement folles. Que prends-tu avant d’écrire ?

Niolas Paugam : Je m’injecte de grandes doses de musiques (essentiellement anglaise, française et lusophone) depuis longtemps et je travaille beaucoup en plus d’être obsessionnel.

Pourquoi ce titre d’Aqua Mostlae ?

Nicolas Paugam : Le cahier des charges de La Souterraine veut que l’on mette Mostlae dans les titres des albums (une façon d’avoir des droits sur nos disques très discutable en vérité), et ma copine est une latine.

Comment se passe ta résidence à La Menuiserie ?

Nicolas Paugam : C’est parfait ! Nous sommes tranquillement entourés de gens compétents. A refaire d’urgence.

Tu pars faire un concert en Angola la semaine prochaine. Comment as-tu pu obtenir cette date ?

Nicolas Paugam : J’envoie des dossiers aux alliances qui m’intéressent, surtout lusophone et l’Angola était sur ma liste comme le Brésil et le Portugal.

Peux-tu m’expliquer la pochette de cette compilation ?

Nicolas Paugam : C’est un collage dadaïste. C’est très coloré, une bigoudene au milieu car je suis breton, et un peu de mysticisme pour brouiller l’écoute.

Si on définit ta musique en écrivant que c’est Paul Simon qui danse avec Syd Barrett.. Es-tu d’accord ?

Nicolas Paugam : Objectivement je n’entends pas Paul Simon dans ma musique ni même Barrett mais plutôt Michel Legrand, Dick Annegarn et les brésiliens. Quoique qu’il en soit, c’est très flatteur car je suis fan des deux!

Peux tu définir ta musique en un seul mot ? Si oui, lequel ?

Nicolas Paugam : Cannibalisme.