Les tours de magie de Son Little

Après avoir tourné avec Leon Bridges, Kelis, Mumford & Sons et Shakey Graves, Son Little est entré en studio pour donner une suite à son premier album. Avec New Magic, Son Little confirme tout le bien qu’on pensait de lui en renforçant son propos. Il sera en concert à La Maroquinerie (Paris) le 11 décembre 2017.

Pourquoi avoir appelé ce disque New Magic ?

Son Little : Je pense que cela évoque la magie de la création. Nous ne savons pas réellement comment d’où elle vient. C’est quelque chose que nous atteignons nous-mêmes pour trouver. Le titre est un hommage à cette énergie.

Comment s’est déroulé l’enregistrement de New Magic ?

L’enregistrement fut simple. Tout est parti d’une guitare accoustique et j’ai essayé de faire mes chansons avec.

Comment as-tu rencontré Gurrumul ? Tu possèdes sa guitare ?

Je ne l’ai pas rencontré en personne mais effectivement je possède sa guitare Martin. C’est un si beau cadeau. Cette guitare est si puissante que je suis connecté à cette personne comme si je l’avais rencontrée.

Quel est ton meilleur souvenir de l’enregistrement ?

Écrire cinq chansons en une journée. Mon records personnel.

Ta voix est superbe. Comment as-tu appris à chanter ?

Merci. J’ai appris en pratiquant je suppose. J’ai chanté à l’église et à l’école quand j’étais enfant. C’est ensuite que j’ai développé mon propre style en jouant dans des groupes.

Tu écoutes tes chansons ? Que penses-tu, aujourd’hui, de ton premier album ?

Je n’écoute pas mes chansons après les avoir faites. Il y a trop de bonne musique, je n’ai pas le temps. Je n’ai pas écouté mon premier album depuis un bail mais j’aime toujours jouer ses chansons en concert.

Quelle est l’histoire de Charging Bull ?

Elle raconte le fait que les suprémacistes blancs sont les pires personnes sur terre.