Non, Invisible Strings n’est pas une ode aux dessous chics. Plutôt un psaume visionnaire où désapprendre à penser permet de lutter contre les prédicateurs du printemps.
Pas simple de photographier la beauté, l’harmonie, la communion, l’étreinte, le bonheur. Fabrice Buffart réussit cette gageure en saisissant les regards, les gestes, les mains, les doigts et l’on est touché en plein cœur par Camille et Robin désormais en quatuor avec Claudine Pauly au violoncelle et Benoit Kalka à la batterie.
Changer d’air et d’ère c’est le souhait que l’on partage avec les Black Lilys et ce titre live enregistré lors de leur résidence à l’Epicerie Moderne.
Partie trouver l’âme sœur en Ecosse, Camille revient avec une mélodie originelle et matricielle (mais pas que). Robin l’a enluminée.