Folies marsupiales
21h15 sonnent et Matthew Murphy entre sur scène, fougueux comme jamais, alors que ses acolytes entament les premières notes de Cheetah Tongue sous les cris du public. Ils commencent donc sur les chapeaux de roues et enchaînent les tubes dès les premières minutes, histoire de se mettre le Trabendo complet dans la poche et de nous mettre tous bien vite dans le bain. S’ensuivent donc Moving to New York, puis ma préférée, Jump into the Fog, et Give Me a Try pour un effet immédiat : la fosse pogote d’entrée, et la foule est déchaînée.
Il n’y a pas à dire, ils sont efficaces. Tout sourire, Tord Knudsen le bassiste possède un groove hors pair, de sa musique à son déhanché ! Autre moment des plus rigolos quand ils s’essaient au français, en nous disant à quel point ils sont heureux d’être à Paris et en traduisant tant bien que mal tous les titres de leurs chansons avant de démarrer : d’où les longues secondes un peu gênantes où Matthiew a tenté le mot « citrus » sur Lemon to a Knife Fight, puis sur Pink Lemonade avant d’abdiquer. En tout cas, s’ils ne maîtrisent pas encore la langue, ils domptent le public et nous nous sommes facilement laissés portés par les efficaces vagues rocks de leur prestation. Et lorsqu’arrivent les dernières chansons, on réalise que ce doux moment est passé aussi vite que déguster une bonne glace. Ça tombe bien, on danse tous en chœur sur Ice Cream, puis ils terminent sur Techno Fan, Your Body Is a Weapon, Tokyo et évidemment Let’s Dance to Joy Division à grands renforts de ballons rouges qui virevoltent dans toute la salle.
Discographie
The WombatsEt puis le rappel arrive, et une chose étrange se passe : si avec Wally, nous avions parié sur des confettis de paillettes, la surprise sera finalement ces deux énormes mascottes Wombats en peluche qui viennent se dandiner sur scène et faire la fête avec nous alors même qu’ils terminent plus en douceur avec Lethal Combination, Turn et enfin Greek Tragedy !
The Wombats aiment garder ce joli goût de nostalgie rock 00’s qui plait tant à leur public, et pour ça, on les remercie !
The Wombats – Turn