Photos : The Asteroids Galaxy Tour + Giana factory @ Trabendo, 10-12-2009

Giana Factory

Les trois jeunes femmes qui composent Giana Factory, sans être un cliché, ressemblent à l’idée que je me fais des Danoises, surtout quand elles dédient une chanson à la neige. Une à la batterie électronique, une aux claviers et une à la guitare, leur performance est aussi froide que leur musique – ça m’a fait penser à un Stimorol mais en moins fort car je cherche encore le post-punk que leur compte MySpace indique.

The Asteroids Galaxy Tour

Une introduction simple, les Asteroids Galaxy Tour entrent sur scène, ils sont six : la chanteuse blonde fine et fragile entourée des musiciens. Le batteur est caché dans un coin avec le bassiste et côté cour, la table des opérations musicale et les deux cuivres nécessaires, trompette et saxophone. Néanmoins, pour qu’on comprenne bien les deux membres centraux de cette formation, Mette chanteuse et Lars bassiste sont les seuls à porter des lunettes de soleil.

Mette est très à l’aise, elle danse, bouge avec les musiciens, flirte avec la foule. Elle affiche un air entre mutin et blasé, comme une enfant à une soirée d’adulte qui aurait chipé un verre qui traînait sur la table. Elle tourne, virevolte, mais a l’air un peu dans son monde – et pour cela fait la paire avec Lars qui oscille de gauche à droite un peu à la manière d’un autiste.

Mais Mette est plus qu’une jolie muse, ses capacités vocales sont indéniables, comme elle le prouve sur ‘The Sun ain’t Shining no More’ par des effets de voix ou sur le très groovy ‘Inner City Blues’. Mais les chansons s’enchaînent, comme un fleuve suivant son cours, le concert se déroule sans accroc. Bizarrement, c’est ‘Crazy’ qui viendra réchauffer tout ça, avec sa ligne de basse plus prononcée – le comble pour un groupe dont le bassiste est le compositeur.

Ils nous présenteront une nouvelle chanson, ‘Zombie’, qui viendra agréablement relever le set, avant de clore sur ‘The Golden Age’ et ‘Hero’. Je n’ai pas vu beaucoup de différences entre la performance et l’album. Ils reviennent très vite sur scène pour jouer deux chansons. Mette invite un danseur à se joindre à elle sur scène pour ‘Around the Bend’ et la comparaison met à mal son passé de danseuse de salsa : sa chorégraphie semble avoir été concoctée un samedi soir devant son miroir.

Ils finissent sur ‘Fantasy Friend Forever’ sur laquelle le batteur essaye de rappeler sa présence pas si évidente étant donné les boucles qui tournent sur la table de mixage. Ils ne resteront pas sur scène, assez pressés de partir apparemment.