Si vous en avez assez des rengaines sucrées de l’été ou que votre plage se résume à un poster dans votre cuisine, il faut écouter les divagations musicales de Pepe Wismeer & Thierry Müller avec I exteem, extrait d’un album paru en mai au titre radical et intriguant, L’écho des chiens dans le sang de la tactique.
Evidemment, un titre pareil attire l’œil mais séduit aussi l’oreille dès la première écoute. L’écho des chiens dans le sang de la tactique est un impressionnant double CD enregistré par le duo français Pepe Wismeer (Anne-Laure Therme et Damien Van Lede) avec Thierry Müller compositeur multi-instrumentiste culte (Ilitch, Ruth, NLTM). Sombre et atrabilaire, ce disque oscille entre musique expérimentale aux sonorités industrielles, dark-folk et ambiant. On passe subtilement de l’angoisse à l’agitation puis à la quiétude et la sérénité. C’est une expérience sensorielle avec cette voix ténébreuse et rassurante sur une riche pâte sonore comme ce I exteem avec son clavier envoûtant et sa guitare magnétique. “Dans le noir, toutes les couleurs s’accordent.” écrivait le torturé Francis Bacon. Et à l’écoute de L’écho des chiens dans le sang de la tactique naissent des images comparables à ses tableaux.
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
Mica Levi, mais vous êtes juive ?! Ça ne fait rien, on vous garde quand même. Parce que c’est foutrement jouissif à l’heure la France vaccinée par la connerie se demande s’il va y avoir de le neige à Noël ou si lLa Fistinière va rouvrir avec gestes barrières et protection et friction hydro-alcoolique.
Sortir du lit gâche ma journée entière. Bill Callahan, Bonnie « Prince » Billy et David Pajo reprennent le I love you de l’icône country Jerry Jeff Walker (Ridin’ High, 1975) décédé en octobre dernier.
On ne va pas se le cacher : on n’écoutait pas Les Thugs. En 1993, on a pris un exemplaire d’As Happy As Possible pour le reposer rapidement et investir dans In Utero de Nirvana… En 1999, Tout Doit Disparaître subira le même sort, celui d’être recalé au dernier moment avant le passage à la…
Pendant que Lyon était capitale du rock entre 1978 et 1983, la « new wave enragée d’Oran » déferlait sur la fosse aux ours et la place du pont. La Guillotière était l’épicentre de secousses musicales passionnantes que l’on retrouve dans cette Maghreb K7 Club (Synth Raï, Chaoui & Staifi 1985-1997) sorti sur l’excellent label Genevois Bongo…
Piégée. La planète est piégée et nous avec. Piégée par la bêtise, la fatuité, la roguerie des premiers de cordée. L’humain s’est mué en parasite et la terre passe à la trappe. Les Marquises signe la bande originale de l’effondrement moral et du krach écologique.
On court tous derrière une Elsa. Un mirage qui enrage. Une addiction qui fait souffrir. On prend des coups de l’autre mais surtout de soi-même. On essaye de s’échapper, de se raisonner, de se libérer, mais l’on continue de poursuivre un fantôme.
Les vrais savent. Que n’a t-on dégoisé sur cet ultime album du Floyd pourtant classé numéro 1 chez les brit’ comme il était de bon ton de pisser sur le mur. Alors si le Waters prend peut être l’eau avec son gigantisme sur scène par rapport au Mason qui lui fait la nique, Roger dans…
João Selva est un garçon d’Ipanema qui a atterri à Lyon et à rencontré son Phil Spector, le sorcier multi-instrumentiste Bruno Patchworks pour un deuxième album intitulé Navegar, titre qui ouvre le disque et fait le grand écart entre les deux continents qui savent ambiancer le reste du monde.
Non, BBCC ne signifie pas barbecue même si l’on se damnerait pour une merguez party. BBCC, c’est BangBangCockCock et leur Human Capital fout la trique autant que leur clip en exclusivité fout la migraine.
Croiser l’amour dans un palace décrépi, vivre un temps suspendu, une parenthèse enchantée avec la fille aux yeux les plus solitaires, plonger dans une piscine et avoir du mal à remonter à la surface.
Notre Tintin chanteur préféré, le prince de Suède Jay-Jay Johanson revient avec un titre mélancolico-poétique dont il a le secret à base de beats hypnotiques.
Nicolas Comment et Éric Elvis Simonet poursuivent notre éducation sentimentale et poétique avec la figure du dandy, le beau Brummell jeune roturier devenu militaire dont l’amour caresse avec une cravache.