Le printemps en été

Pendant que certains se gavent de grosses productions en clip ou dans des stades sans lumière, Louise Combier irradie avec des images naturalistes faites en famille. Cette simplicité qui vient du cœur rayonne dans les mots et les regards, et la tendresse déborde, inonde, submerge ce titre co-filmé avec une grand-mère qui voit tout.

Louise Combier – Printemps

Printemps
Le ciel est blanc
D’une terrible opacité
Il nous faudra du temps
Pour fuir l’ombre du voile

Je sens ta main qui tremble
Pourquoi tu ne dis rien
Tu as l’air malheureux
Ton visage est éteint
Je pense à autrefois
Je regarde la ville
Cette ville de l’ennui
Que je connais par cœur
Je l’aimais mieux avant
J’ai hâte d’en partir
Je l’aimais mieux avant
Que nos cœurs se déchirent

Printemps
Le ciel est blanc
D’une terrible opacité
Il nous faudra du temps
Pour fuir l’ombre du voile

Il se met à pleuvoir
Mais où vont les oiseaux ?
Je t’aimerai toujours
Et je suis désolée
Allons nous réchauffer
Et manger quelque chose
Ma main serre la tienne
Je te retrouve enfin
Le ciel est triste et beau
Les lumières s’allument
Et les gens se bousculent
C’est la fin de journée

Printemps
Le ciel est blanc
D’une terrible opacité
Il nous faudra du temps
Pour fuir l’ombre du voile