Nicolas Grosso écrit « des chansons pour ceux qui roulent à vélo sous la pluie, ceux qui dorment dans la rue mais aiment encore, ceux qui chantent Elvis à Sète, ceux qui ont 6 ans et demi ou 90 balais, mais un regard qui dit merde à l’oubli. » Président du GSS, le guidon sportif sétois, Nicolas Grosso joute avec les mots pour évoquer sa passion du cyclisme. Mais pas que. Le disque rassemble une galerie de personnages hors normes, des figures singulières, de Django Reinhardt, l’éveillé prince du swing, à Edmond Zabal, l’immense chanteur guitariste de blues disparu l’an dernier ou encore la gipsy Suzie, Freddy, le sosie officiel Français d’Elvis Presley, des chaussettes baladeuses, des souvenirs d’école buissonnière, un sac Tati en vadrouille, un peloton en folie plein de vie ou une chanson madeleine de Proust à l’optimisme radieux. Fausto clôt le disque et c’est sans doute son titre de cœur puisqu’il l’a tatoué sur le torse et sur la pochette de son disque. Cet hommage sensible et respectueux au campionissimo nous fait oublier les misères, les soucis et nous fait presque grimper sur la Bianchi. Alors ? tous Grossophile !
Nicolas Grosso – Fausto
Parfois, parfois, j’oublie
Les misères, tous les soucis
Ces trucs que je lis dans la presse
J’aurais quitté ma femme pour des fesses
Je prends mon vélo et j’oublie…Parfois, parfois, j’oublie
Les misères, tous les soucis
Mon frère parti à la sauvette
Au paradis, en bicyclette
Je prends mon vélo et j’oublie, me chiamo CoppiMi chiamo Coppi
La gente sa chi sono io
Mi chiamo Coppi
Il Campionissimo
Mi chiamo Coppi
La gente sa chi sono io
Nessuno mi dimenticherà
Mi chiamo CoppiParfois, parfois, j’oublie
Les Louison, les Anquetil
La fine fleur a les dents longues
Ils prendront mon trône à la longue
Je prends le Bianchi et j’oublie…
Et j’oublie…Mi chiamo Coppi
La gente sa chi sono io
Mi chiamo Coppi
Il Campionissimo
Mi chiamo Coppi
La gente sa chi sono io
Nessuno mi dimenticherà
Mi chiamo CoppiParfois, parfois, j’oublie
Les misères, tous les soucis
Ce truc que j’ai ramené d’Afrique
Toute cette fièvre, cette fatigue
Pffff…