Jef Maarawi et Inner Ear nous offrent une double exclusivité, le clip de Forest et l’écoute de son deuxième album, Comfort Food à paraître le 11 décembre.
Jef Maarawi comme son nom l’indique vient d’Athènes où les athéniens l’atteignirent. La Grèce serait-elle le nouvel eldorado musical, une sorte de Belgique, de Suède, d’Islande du sud ? Né à Sao Paulo en 1990, d’un père syrien et d’une mère grecque, Jef est un véritable melting pot musical influencé par Bonnie ‘Prince’ Billy, Elliott Smith ou Father John Misty.
A l’écoute de Reverend Jones, de son cri et de son saxophone démoniaque, on est happé par l’univers de ce barbu jovial. Jef Maarawi faisait parti d’un groupe, Egg Hell dont il a fait une omelette pour partir en retraite spirituelle au Brésil et en Californie. Il revient en solo avec un disque solide, Comfort Food, véritable épopée mentale personnelle. On part du Corcovado à Rio pur traverser la Forest rencontrer le sinistre Reverend Jones qui a « cyanuré » les disciples de son temple du peuple. Puis direction la tentaculaire L.A à la recherche de Confort food pour retrouver le moral ou mieux, d’un Dread and breakfast ce qui n’évite pas les drames comme ce Someone Jumped in Front of a Train ou le souvenir terrible du regard d’Omayra Sanchez, morte en Colombie sous le regards des caméras putrides du monde entier. Un périple éprouvant, mais fulgurant de beauté et de sincérité.
Jef Maarawi explique que « les images pour le titre Forest ont été tournées de manière improvisées en deux jours par son ami et photographe Danilo Arenas. Après une longue conversation à propos de la chanson, nous avons décidé de tourner dans cette maison à Salto de Pirapora au Brésil, à l’ouest de Sao Paulo où il a passé une partie de son enfance. Nous ressentions que l’atmosphère de la chanson serait plus directe et familière. Le concept est basé sur la chanson qui évoque l’effort de se sentir à l’aise dans une forêt. »
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
Non, l’été n’est pas encore fini. Coti K nous emmène nous faire voir chez les Grecs. Mais la mer est amère, le soleil ombrageux sur les toits caniculaires d’Athènes.
SK* a demandé à une soixantaine (et plus) d’artistes appréciés par les membres de l’équipe de répondre à cinq questions très simples avec leurs morceaux commentés du moment, nouveaux ou anciens. Voilà le tour de Freedom Candlemaker le projet barré du grec Lefteris avec un album hallucinogène, Beaming Light, un clip où vous le découvrirez…
Et si la France tombait amoureuse de Post Lovers avec la voix d’Eleni Karageorgou que l’on avait découverte l’an dernier avec Melbourne sur un premier EP chez Inner Ear Records qui a de l’oreille.
The Fog Ensemble ne vient pas d’un faubourg de Londres mais de Thessalonique et oscille entre un puissant shoegaze et une pop atmosphérique qui dessinent les contours d’un paysage parfois torturé à l’image des phénomènes atmosphériques violents qu’a connu la Grèce cet été.
Après un premier 2 titres, Hot Summer / Beast’s Breath, les grecs basés à Berlin, 2 by bukowski reviennent avec deux nouvelles chansons, Follow Your Home et Fiend For Sleep.
2021 prend la suite de 2020 et arrive avec son lot de surprises. Notamment musicales. Avec l’irruption de Steve Gullick, photographe, accompagné de James Johnston, ex-Gallon Drunk.
Le nom de Mark Pickerel ne vous dit rien ? C’est tout à fait normal. Vous trouvez les trois extraits de Rebel in the Rearview formidables ? C’est normal !
Mica Levi, mais vous êtes juive ?! Ça ne fait rien, on vous garde quand même. Parce que c’est foutrement jouissif à l’heure la France vaccinée par la connerie se demande s’il va y avoir de le neige à Noël ou si lLa Fistinière va rouvrir avec gestes barrières et protection et friction hydro-alcoolique.
Vincent Eckert n’est pas, comme il le chante, sur La mauvaise pente. Avec ces onze nouvelles chansons écrites et enregistrées juste avant le confinement de mars 2020, Eckert prend le chemin de la simplicité pour nous emmener dans son univers. On y croisera ses disques préférés, sa diction douce et des effluves de chanson française.
Il parait que demain autour de 20h vont se dessiner nos lignes futures. Celles de BRAZZIER figurent sur un album mixé et masterisé par Sébastien Lorho (Marquis de Sade, Dominique A, Octave noire) qui vient de sortir chez Binaire Ordinaire.