1995, le 20ème siècle. Un autre temps, peut être où la sécheresse des cœurs était moindre. Et pourtant il faut vivre ou survivre, seul, à deux, à plusieurs.
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
Enregistré à Londres avec Debbie Googe de My Bloody Valentine, Steve Shelley de feu Sonic Youth, Jon Leidecker aka ‘Wobbly’ de Negativland, James Sedwards et Jem Doulton, By The Fire est le disque qui devrait faire aimer la musique de Thurston Moore à ceux qui ont détesté les disques de Sonic Youth pendant les années…
On ignore la composition exacte de la Darling Limonade de The Crumble Factory, on sait en tout cas que cela fait de chouette titre pop comme ce Sunday Clothes.
Après nous avoir illuminé avec son Gyrophare et sa pop élégiaque scintillante, titre de son prochain album chez Echo orange, Chante et Tais-Toi et Le Pop Club Records, Kacimi propose un morceau en suspension, hors du temps, une méditation poétique accompagnée d’une somptueuse animation par Peter The Moon.
A table avec Samoun, duo mystérieux de producteurs parisiens. Leur Chakchouka ne vous fera pas prendre du poids, bien au contraire et vous fera bosser à nouveau vos plus beaux mouvements appris avec Sidney circa 1984 avec H.I.P. H.O.P..
Du côté de Toulouse, les vacances commencent bien avec The Crumble Factory et ce Gooseberry Trees, petite ritournelle entêtante façon Kinks, où les kids se dragouillent pour mieux se dévorer la groseille.
Il y a des disques qui sont des invitations au voyage même s’ils ont été longtemps immobiles et intérieurs. Et quand en plus l’EP de Big Wool se nomme Simple Travel, on prend d‘autant plus facilement la route chère à Jack Kerouac.
Croiser l’amour dans un palace décrépi, vivre un temps suspendu, une parenthèse enchantée avec la fille aux yeux les plus solitaires, plonger dans une piscine et avoir du mal à remonter à la surface.
Notre Tintin chanteur préféré, le prince de Suède Jay-Jay Johanson revient avec un titre mélancolico-poétique dont il a le secret à base de beats hypnotiques.
Nicolas Comment et Éric Elvis Simonet poursuivent notre éducation sentimentale et poétique avec la figure du dandy, le beau Brummell jeune roturier devenu militaire dont l’amour caresse avec une cravache.
On est open pour Lily Luca et ses chansons plus efficaces qu’un Lexomil. Elle nous offre en exclusivité son clip qu’elle a entièrement réalisé en stop-motion pour aller à la rencontre de Matthieu.
Mathieu se ferait-il des cheveux en chantant en anglais ? il est assurément notre caméléon musical préféré and we love him. Sa petite musique vient à point nommé onduler ce début d’année et ambiancer Mauricette.
Vera, what has become of you, does anybody else in here feel the way I do ? mélancolisait Roger Waters dans son album sur l’enfermement que les exégètes 3.0 moquent dans leurs salons virtuels.
Isaac & Nora chantent l’Amérique du sud et ici reprennent Mis Noches Sin Ti le classique paraguayen et l’une des plus belles chansons du monde interprétée entre autre par Luis Mariano, Nino Bravo, Claudia de Colombia, ou encore cette version étonnante à la télévision dans l’émission Terere Jere et bien sûr plus récemment par Berta…