Après avoir repris brillamment Idées Noires de Lavilliers avec Babet, Benoit de BonneFamille est de retour avec un EP élégant où il est question de temps et d’amour. Pas besoin de prendre son temps pour aimer son électro… C’est le coup de cœur assuré.
Avant même de t’écouter, on remarque que tu as une identité graphique très particulière. Comment l’as tu construite ?
Benoit de Bonnefamille : Je travaille avec Iris Hatzfeld sur toutes mes pochettes de disques, elle a un univers que j’aime, pour ce disque je voulais une représentation d’un paradis mais difficilement accessible.
Benoit de Bonnefamille – Long Time (Visualiser)
Time a été construit avec Brisa Roché. Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Il y a deux ans j’ai contacté Brisa parce que j’avais très envie de remixer Disco, elle m’a répondu dans toute sa simplicité : « génial ! », et lorsqu’elle est venue dans mon studio pour écouter le résultat final je lui ai fait écouter les premiers arrangements de mon EP. Elle m’a proposé d’écrire les textes.
Time possède 5 titres. Pourquoi être passé par la case EP et non LP ?
Je crois que j’étais pressé de sortir un disque, impatient même. Mais l’album est à venir.
All I Need est ma chanson préférée. Quelle est son histoire ?
J’aime bien que ce soit ta chanson préférée parce que je me suis toujours dit que ce morceau passerait peut-être inaperçu. Il est comme les autres morceaux, il fait partie du thème du temps, le temps dont on a besoin pour se relever de ruptures et retomber amoureux par exemple
Quels sont tes projets pour les prochains mois ?
Un clip qui sortira fin avril et des concerts à venir.
Top 5 Benoit de Bonnefamille
Ton disque préféré de 2019 (pour le moment) ?
J’aime beaucoup l’album de Frànçois AtlasLes Fleurs du Mal, c’est toujours très compliqué, voire casse gueule de mettre la poésie en musique mais lui le fait brillamment.
Le disque que tu attends le plus ?
J’attends avec impatience le nouvel album de Tame Impala.
Ta bande originale de film préférée ?
La BO de Profondo Rosso par The Goblins. Planant et angoissant à la fois.
Le meilleur club parisien pour mixer ?
Le ‘Très Particulier’ bien évidemment, mais je ne les ai pas tous testé encore.
le meilleur club parisien pour danser ?
Ça dépend de la saison, automne/hiver j’aime bien placer quelques entrechats à ‘La Mano’ et ‘printemps/été’, j’aime assez synchroniser mes pas de danses avec mes ami(e)s au ‘Pavillon Puebla’.
SK* a demandé à une centaine (et plus) d’artistes appréciés par les membres de l’équipe de répondre à cinq questions très simples avec leurs morceaux du moment, nouveaux ou anciens. Voilà le tour de Sôra et de son électro-soul déchaînée. Avec une voix puissamment onctueuse, elle devient tempétueuse sur scène à éprouver au Crossroads Festival…
On pensait que la confiture avait moisi pour les lyonnais d’Apple Jelly, on a du pot, ils reviennent avec un titre, Die, Motherfucker ! Die !!! avant (enfin) un album du même nom le 26 juin.
« C’est la plus grande salle que j’ai jamais faite ! » s’est exclamée Jain devant le public de la Halle Tony Garnier. L’artiste, pourtant déjà détentrice d’une double victoire de la musique, à laquelle s’est ajoutée une nomination aux prestigieux Grammy Award, tout cela dans le cadre d’une tournée mondiale n’a pourtant rien d’une débutante. Elle…
Le soleil a du mal à percer dans vos nuages alors SK* vous offre un peu de couleurs et de rythmes chaloupés avec le vénézuélien Tito Candela aux langoureuses influences tropicales caliente !
Lucie Mena et Michael Sacchetti nous emmènent sur les routes d’Auvergne avec une superbe chanson. Que demander de plus ? Un EP. Souhait exaucé dans quelques mois.
Il y a des conjonctions par la pensée, des combinaisons d’étoiles et l’on est à notre place. Avec Em Meu Lugar, Chico Bernardes balance un coup de boule de douceur, on a envie de le suivre dans sa pérégrination introspective même si penser à l’autre se perd, où l’oubli devient une punition.
Pour faire vite, Gabriel Edé pourrait être le pendant chilien/brésilien de l’italien Andrea Laszlo De Simone avec ses mélodies barrées, ses harmonies bancales, ses arrangements luxuriants.
2021 prend la suite de 2020 et arrive avec son lot de surprises. Notamment musicales. Avec l’irruption de Steve Gullick, photographe, accompagné de James Johnston, ex-Gallon Drunk.
Le nom de Mark Pickerel ne vous dit rien ? C’est tout à fait normal. Vous trouvez les trois extraits de Rebel in the Rearview formidables ? C’est normal !