Sentimental Girl est le titre du nouvel EP de Noir Audio. Et il ne ment pas. Il y a une fille qui chante ses sentiments, Alice, qui écrit des merveilles de chansons lumineusement tristes, à la solitude solaire.
Noir Audio c’est noir. Mais pas seulement. La voix est une fêlure et évoque un voyage sentimental. L’EP s’ouvre sur une comptine sucrée / salée, Play a Little More With You, le cœur midinette se durcit avec Never Coming Back et sur When You’re Asleep, le lapin blanc et le chat du Cheshire s’en donnent à cœur joie. Il faut donc écouter Noir Audio, sa petite musique, cette Sentimental Girl qui est en nous. C’est doux et violent. Comme les sentiments.
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
Pour les radins qui ont refusé de débourser une vingtaine d’euros pour Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983 – 1987 (Captured Tracks), les Kiwi Jr. représentent la solution de secours et l’ultime chance de se rattraper. Pour une dizaine d’euros, Cooler Returns, le nouveau disque de ces Canadiens promet beaucoup et donne……
2021 prend la suite de 2020 et arrive avec son lot de surprises. Notamment musicales. Avec l’irruption de Steve Gullick, photographe, accompagné de James Johnston, ex-Gallon Drunk.
Mark Lanegan quitte les rivages de son electro folk pour revenir à un son plus dépouillé. L’ex Screaming-Trees fête donc Noël avec ses héros en faisant écho à ses premiers albums.
High then low. Avec Rescue Me, Fredrika Stahl nous tend un miroir pour lutter contre l’enfermement progressif que cela soit dans nos lieux de vie ou dans nos têtes.
On court tous derrière une Elsa. Un mirage qui enrage. Une addiction qui fait souffrir. On prend des coups de l’autre mais surtout de soi-même. On essaye de s’échapper, de se raisonner, de se libérer, mais l’on continue de poursuivre un fantôme.
Les vrais savent. Que n’a t-on dégoisé sur cet ultime album du Floyd pourtant classé numéro 1 chez les brit’ comme il était de bon ton de pisser sur le mur. Alors si le Waters prend peut être l’eau avec son gigantisme sur scène par rapport au Mason qui lui fait la nique, Roger dans…
João Selva est un garçon d’Ipanema qui a atterri à Lyon et à rencontré son Phil Spector, le sorcier multi-instrumentiste Bruno Patchworks pour un deuxième album intitulé Navegar, titre qui ouvre le disque et fait le grand écart entre les deux continents qui savent ambiancer le reste du monde.
Non, BBCC ne signifie pas barbecue même si l’on se damnerait pour une merguez party. BBCC, c’est BangBangCockCock et leur Human Capital fout la trique autant que leur clip en exclusivité fout la migraine.
Croiser l’amour dans un palace décrépi, vivre un temps suspendu, une parenthèse enchantée avec la fille aux yeux les plus solitaires, plonger dans une piscine et avoir du mal à remonter à la surface.