Collaborateur de David Grubbs, de Giant Sand et de Calexico, batteur des Tindersticks le temps d’un album (The Hungry Saw) et des tournées qui couvrent la période de 2003 à 2010, Thomas Belhom trouve encore le temps d’écrire et d’enregistrer avec Thierry Mazurel, membre des indispensables Valparaiso et Bruno Green.
Après avoir publié trois beaux disques chez Ici d’Ailleurs (Remedios en 2003, No Border en 2007 et Rocéphine en 2012), après avoir sorti un disque de percussions en 2010 (Cheval Oblique via le label teuton Apparent Extent), Thomas Belhom est désormais hébergé chez Araki Records, un label français qui publie, selon ses propres mots, de la musique d’ascenseur émotionnel.
Thomas Belhom – Navajo Curse
Batteur sur les disques solos de Stuart Staples, Belhom est un orfèvre des notes et un délicat mélodique. On peut le croiser en ce moment sur les routes françaises car il assure la première partie de la tournée hivernale des Tindersticks. Et on peut surtout écouter jusqu’à plus soif ce divin Navajo Curse.
Eponyme de Thomas Belhom sera disponible prochainement chez ARAKI Records.
On referme cette année 2019 sur un espoir et sur la beauté des Tindersticks. For The Beauty ouvre l’île aux trésors de leur dernier stratosphérique album paru chez City Slang au titre programmatique et poétique, No Treasure But Hope.
Il a fallu six jours aux Tindersticks pour enregistrer No Treasure But Hope dans les studios parisiens de MidiLive. Et il nous faudra plus de six mois se remettre de ce trésor musical.
On écoute les Tindersticks depuis qu’ils nous ont accroché l’œil avec une danseuse de flamenco et l’oreille avec un titre, Patchwork. Depuis, chaque disque est un enchantement qui construit une oeuvre au sens classique du terme avec entre autres, Curtains, Simple Pleasure, The Hungry Saw, The Something Rain ou The Waiting room.
Avant d’enchaîner trois dates aux Bouffes du Nord à Paris au mois d’avril, les Tindersticks se sont lancés dans une grande tournée européenne pour défendre The Waiting Room, leur onzième album.
Josh croit encore en l’amour, il en faut. Love in vain, in pain, in Spain. Ce nouveau titre est dédié à la mémoire de ses grands parents George et Trudy David.
On pourrait croire que les Lachinos rendent hommage à notre grognon national, notre Jean Pierre, notre ami Bacri avec ces deux titres enlevés, Fêtes de Mes Morts et Cáncer del Colon lui qui avait le sens de la fête et que le crabe nous a ravi.
La beauté a un nom est c’est Piers Faccini. Fall or to be reborn nous questionne t-il. On cherche tous un peu cette porte de sortie pour éviter la routine, les emmerdes, les échecs.
On aurait dû voir Julien Lesuisse avec son nouveau projet Crimi à Jazz à Vienne ou aux Trans Musicales de Rennes. On attend donc en mars sur le label Airfono un premier album Luci e guai avec ses acolytes Cyril Moulas (guitare), Brice Berrerd (basse) et Bruno Duval (batterie).
On devait passer un Super moment avec Didier au théâtre Comédie Odéon à Lyon car il est bien plus marrant que tous ces comiques de merde et puis la peste cholérique s’est abattue sur la France sans chars et ligne Maginot.
Bonjour, il y a aussi un important album chez Ici D’Ailleurs: Thomas Belhom / »Maritima » en 2014. Bien à vous