On referme cette année 2019 sur un espoir et sur la beauté des Tindersticks. For The Beauty ouvre l’île aux trésors de leur dernier stratosphérique album paru chez City Slang au titre programmatique et poétique, No Treasure But Hope.
Ressentir, aimer, vivre, essayer, sentir, vivre, aimer, voler. C’est ce que l’on vous souhaite pour cette année 2020. On rêverait ce soir d’un piano, d’un verre de vin et de Stuart pour soi, tout seul. Sa voix qui vous rôle, vous caresse, vous étreint pour un nirvana musical, un coït auditif. Syndrome de Stendhal ? En tout cas For The Beauty nous fait tourner la tête et point besoin de bulles d’un soir. « Each day we manage our pain » même les jours les plus festifs.
Tindersticks sera en tournée et en concert à la Belle Electrique à Grenoble le Mardi 10 mars 2020.
Tindersticks – For The Beauty
For the beauty, give me some to ease For it’s the beauty that’s got its claws in me
There is an ache in our steps as we walk down the streets But it’s the beauty that stops me and brings me to my knees
For the pain, we live with our pain Each day we manage our pain
In the hum of its song there is comfort and calm But it’s the beauty that sears me and tears at my heart
You stepped off the ledge, clawed at the air Crawled up the stairwell to throw yourself again
Just to feel, to love, to live, to try To feel, to live, to love, to try
For the beauty, give me something, please For it’s the beauty that’s killing me I can’t trust it anymore or rely on its truth It pulls me right to it and makes a show of its abuse
You stepped off the ledge, clawed at the air Crawled up the stairwell to throw yourself again
You stepped off the ledge, clawed at the air Crawled up the stairwell to throw yourself again
Just to feel, to love, to live, to try To feel, to live, to love, to try To feel, to love, to live, to try To feel, to live, to love, to fly
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
Collaborateur de David Grubbs, de Giant Sand et de Calexico, batteur des Tindersticks le temps d’un album (The Hungry Saw) et des tournées qui couvrent la période de 2003 à 2010, Thomas Belhom trouve encore le temps d’écrire et d’enregistrer avec Thierry Mazurel, membre des indispensables Valparaiso et Bruno Green.
Il a fallu six jours aux Tindersticks pour enregistrer No Treasure But Hope dans les studios parisiens de MidiLive. Et il nous faudra plus de six mois se remettre de ce trésor musical.
On écoute les Tindersticks depuis qu’ils nous ont accroché l’œil avec une danseuse de flamenco et l’oreille avec un titre, Patchwork. Depuis, chaque disque est un enchantement qui construit une oeuvre au sens classique du terme avec entre autres, Curtains, Simple Pleasure, The Hungry Saw, The Something Rain ou The Waiting room.
Avant d’enchaîner trois dates aux Bouffes du Nord à Paris au mois d’avril, les Tindersticks se sont lancés dans une grande tournée européenne pour défendre The Waiting Room, leur onzième album.
Notre Tintin chanteur préféré, le prince de Suède Jay-Jay Johanson revient avec un titre mélancolico-poétique dont il a le secret à base de beats hypnotiques.
Nicolas Comment et Éric Elvis Simonet poursuivent notre éducation sentimentale et poétique avec la figure du dandy, le beau Brummell jeune roturier devenu militaire dont l’amour caresse avec une cravache.
On est open pour Lily Luca et ses chansons plus efficaces qu’un Lexomil. Elle nous offre en exclusivité son clip qu’elle a entièrement réalisé en stop-motion pour aller à la rencontre de Matthieu.
Mathieu se ferait-il des cheveux en chantant en anglais ? il est assurément notre caméléon musical préféré and we love him. Sa petite musique vient à point nommé onduler ce début d’année et ambiancer Mauricette.
Vera, what has become of you, does anybody else in here feel the way I do ? mélancolisait Roger Waters dans son album sur l’enfermement que les exégètes 3.0 moquent dans leurs salons virtuels.
Isaac & Nora chantent l’Amérique du sud et ici reprennent Mis Noches Sin Ti le classique paraguayen et l’une des plus belles chansons du monde interprétée entre autre par Luis Mariano, Nino Bravo, Claudia de Colombia, ou encore cette version étonnante à la télévision dans l’émission Terere Jere et bien sûr plus récemment par Berta…
Sir Paul est toujours vert avec son McCartney III peaufiné à la maison. Find My Way semble être la parfaite ritournelle pour commencer la nouvelle année si vous êtes adepte de la méthode Coué.