Paul Valéry écrivait, « durer provient de dur », tautologie que l’on peut tourner dans tous les sens pour se cacher l’évidence. Magenta le rappelle en secouant la brumaille, en ambiançant le mal-être.
Des affres et des beats. En ce jour de Pentecôte, Magenta nous souffle son spleen à nouveau, un coup de grisou existentiel, de blizzard intérieur « quand la question [nous] cloue au sol, et si j’allais plus jamais mieux ? » Mais les nuits peuvent se colorer à nouveau car on est tous un peu bancal et l’on peut danser sur les maux de Magenta. Lâcher prise, laisser tomber ses illusions, éviter les Saintes et Faire Long Feu. “Nous cherchons plus à durer que nous n’essayons de vivre.” affirmait Andy Warhol. Alors vivons, difficilement, mais vivons.
Pour le Littré, Faire Long Feu : « Se dit au propre d’une arme dont le coup est lent à partir » et au figuré : « Se dit d’une affaire qui traîne en longueur ». Le Robert, lui, comprend l’expression d’une autre façon : au propre, « se dit d’une cartouche dont l’amorce brûle trop lentement, de sorte que le coup manque son but. » Au figuré, « ne pas atteindre son but », avec, comme synonyme, échouer. Et le Robert ajoute : « Ne pas faire long feu » signifie « ne pas durer longtemps ». Donc si « ne pas faire long feu » signifie « ne pas durer longtemps », faire long feu, c’est… durer. Il semble bien que cette expression soit comprise ainsi par beaucoup, et la présence de « long » explique peut-être cette « dérive » sémantique. « Faire long feu » signifiera donc aussi bien « durer » que « ne pas durer ». Un beau cas d’énantiosémie (deux sens opposés ou contradictoires pour un même mot) !
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
“Les doutes, c’est ce que nous avons de plus intime.” écrit Albert Camus dans ses Carnets et Magenta l’exprime dans cette nouvelle version d’Intimité extraite de leur EP Long Feu.
N’en déplaise à Gainsbarre, ces enfants de la chance nous permettent de connaitre les transes et d’attraper un cœur entre ces hanches que l’on remue à l’écoute de ce nouveau titre de Magenta.
Les haters fourbissent déjà leurs armes, une partie de Fauve revient sous le nom de Magenta et un titre clipé, Assez avec Vincent Rottiers, Sigrid Bouaziz et Augustine Szechenyi-Bensoussan.
João Selva est un garçon d’Ipanema qui a atterri à Lyon et à rencontré son Phil Spector, le sorcier multi-instrumentiste Bruno Patchworks pour un deuxième album intitulé Navegar, titre qui ouvre le disque et fait le grand écart entre les deux continents qui savent ambiancer le reste du monde.
Non, BBCC ne signifie pas barbecue même si l’on se damnerait pour une merguez party. BBCC, c’est BangBangCockCock et leur Human Capital fout la trique autant que leur clip en exclusivité fout la migraine.
Croiser l’amour dans un palace décrépi, vivre un temps suspendu, une parenthèse enchantée avec la fille aux yeux les plus solitaires, plonger dans une piscine et avoir du mal à remonter à la surface.
Notre Tintin chanteur préféré, le prince de Suède Jay-Jay Johanson revient avec un titre mélancolico-poétique dont il a le secret à base de beats hypnotiques.
Nicolas Comment et Éric Elvis Simonet poursuivent notre éducation sentimentale et poétique avec la figure du dandy, le beau Brummell jeune roturier devenu militaire dont l’amour caresse avec une cravache.
On est open pour Lily Luca et ses chansons plus efficaces qu’un Lexomil. Elle nous offre en exclusivité son clip qu’elle a entièrement réalisé en stop-motion pour aller à la rencontre de Matthieu.
Mathieu se ferait-il des cheveux en chantant en anglais ? il est assurément notre caméléon musical préféré and we love him. Sa petite musique vient à point nommé onduler ce début d’année et ambiancer Mauricette.