Aufgang à La Machine du Moulin Rouge

Grand Pianoramax Feat. Mike Ladd

Au clavier Bontempi à la Chaufferie, Grand Pianoramax accompagné du revenant Mike Ladd dont j’avais cessé de suivre la carrière depuis « Easy Listening For Armageddon » il y a plus de dix ans nous entraîne dans son monde entre Erik Satie, le jazz le plus débridée et une certaine idée de la dance music. J’avoue que le spoken word m’a toujours profondément ennuyé donc difficile de se sentir captivé par la performance de Mr. Ladd. Lorsque Leo Tardin et Dominik Burkhalter se retrouvent seuls avec leurs instruments ils s’avèrent à mon sens plus convaincant set intéressants.

Aufgang

Difficile de ne pas se croire à Detroit en présence des 3 musiciens d’Aufgang tant leur musique transpire les vieux titres de Derrick May, le minimalisme de Robert Hood et la figure tutélaire de Carl Craig tout en développant leur propre grammaire leur assurant un son reconnaissable entre tous. Lorsque les premiers accords de Sonar retentissent c’est toute la salle qui se met à chavirer et à crier sa joie pour le plus grand plaisir des trois compères. Le grand atout d’Aufgang est de ne pas se limiter à un style de musique bien calibrée, ils réussissent ainsi à captiver leur auditoire en les promenant dans les méandres de leur inconscient musical riche et nourri de milles influences. Bref, encore un grand moment et un grand plaisir de les retrouver sur scène ce soir.