J’entends nos membres qui crépitent, Je vois tes veines qui palpitent, Et nos corps s’entremêlent. Françoiz Breut dévoile un premier titre lascif et charnel de son prochain disque, Le Flux Flou de La Foule le 19 mars chez Trente Février.
Mes péchés s’accumulent et l’on est submergé par la voluptueuse sensualité de la voix et des mots de Françoiz Breut. La basse érotique rythme les mouvements des corps, le clavier ruisselle de fluides, l’intonation concupiscente sont parfaits pour clore cette calamiteuse année 2020 par une nuit torride. Kierkegaard aurait sans doute écrit sur cette société anxiogène, sur ses affres, lui qui affirmait dans le concept de l’angoisse, « sans le péché, point de sexualité, et sans sexualité, point d’histoire ». Françoiz Breut quant à elle explique « entre rêves érotiques et sombres réalités crues, cauchemars et fables, fragments de réflexions, désenchantements, dépressions apocalyptiques, sursauts de vie et d’espoirs, j’ai continué à observer, avec une certaine distance, un monde que je comprends de moins en moins. »
Le Flux Flou de La Foule sortira le 19 mars chez Trente Février.
Françoiz Breut – Mes péchés s’accumulent
Je n’ai pas attendu Les jours de canicule Pour sentir nos corps qui brûlent Nos langues en feu, mon prince, mon dieu J’entends nos membres qui crépitent Du feu de la dynamite Chaque jour, je guette l’apothéose J’ai faim et soif de bien des choses Je t’effleurerai jusqu’à l’usure Mains ondoyantes sur nos fourrures Je vois tes veines qui palpitent Un fleuve invisible s’agite Dans l’alcôve s’imbriquent Tous nos fluides magnétiques Les péchés s’accumulent Et nos corps s’entremêlent Je te palpe, tu te donnes Autour de nous, tout nous échappe Nos démons bouillent on se dilate le pouls rapide, nos yeux clignotent Au dessus des parcelles de peau Qu’on examine les yeux mi-clos Dix mille secousses au crépuscule En vagues soyeuses nous inondent J’entends nos cellules qui frémissent Nos vies en un éclair s’éclipsent, s’éclipsent Je n’ai pas attendu Les jours de canicule Pour sentir nos corps qui brûlent Nos langues en feu, mon prince, mon dieu J’entends nos membres qui crépitent Du feu de la dynamite
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
1997 est l’une des grandes années du label Lithium. En quelques mois le label de Vincent Chauvier publie les premiers albums de Mendelson, La Soupe à la grimace de Bertrand Betsch, 365 jours ouvrables de Diabologum. Et le premier album de Françoiz Breut !
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Auteur d’un joli disque publié au printemps (The Weight Of The Sun), les Modern Studies sont déjà de retour avec deux Eps. SK* vous propose de découvrir en exclusivité le clip envoutant de The Body Is A Tide.
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