Sans grande surprise du fait de la situation que l’on connait, la programmation est recentrée sur les artistes français (mais pas que) avec une jauge réduite. Ces Nuits s’ouvriront par une création, … alarm clocks… autour de chansons qui parlent d’eau avec la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin et Camille (1er & 2 juin), l’électro de Rone, auteur d’un superbe album cette année rencontrera (La)Horde et le ballet national de Marseille (13 & 14 juin) que l’on a pu voir en décembre dernier à la Cité du cinéma, on retrouvera la kora de Ballaké Sissoko, l’oud de Driss El Maloumi et la valiha de Rajery en ouverture d’une soirée unique avec l’ensemble Al-Kindî et les derviches tourneurs de Damas (7 juin), le saxophoniste italien Stefano Di Battista viendra jouer la musique du géant Ennio Morricone (15 juin).
On sera très curieux du mélange de l’accordéon d’Astor Piazzolla et de la compagnie circassienne spectaculaire habituée des Nuits, Circa pour l’unique opéra-tango composé à ce jour en 1968, María de Buenos Aires, rejoué à l’Opéra de Lyon en janvier prochain alors que sortira le 10 décembre le West Side Story de Spielberg. On attend aussi avec impatience le gang Lubat & Minvielle, malpoly-instrumentiste pour l’un, vocalchimiste pour l’autre avec un spectacle populaire au sens noble du mot (30 juin), ou encore la voix surnaturelle d’Asaf Avidan et son dernier album Anagnorisis avec en ouverture la révélation de cette année Théo Charaf. On ira à confess’ avec Katerine (3 juillet), on sera curieux d’entendre les histoires de l’extraordinaire conteur François Morel sur une mise en scène de Juliette avec l’orchestre du conservatoire à rayonnement régional (4 juillet) mais aussi ravis d’écouter la voix de miel de Melody Gardot idéale pour un Sunset in the Blue sur le théâtre gallo-romain (5 juillet), on fera la course avec l’habitué du circuit de Fourvière Benjamin Biolay (6 & 7 juillet) avec Lony et La Féline. On pourra enfin découvrir sur une grande scène Orange Blossom et leur scénographie hors norme (10 juillet), on sera enchanté de pouvoir enfin écouter les Homeless songs de Stephan Eicher avec en ouverture l’ange Arandel et son extraordinaire In Bach (11 juillet).
Il y a aura aussi le grain de folie de Thomas de Pourquery (18 juillet), les tubes des Rita Mitsouko avec la diva Catherine Ringer avec en ouverture la divine Flèche Love (19 juillet), le martial Woodkid pour trois dates (!) avec Silly Boy Blue, iNOUïS 2019 du Printemps de Bourges (20, 21, 22 juillet). Selah Sue nous ouvrira la porte de sa chambre mais c’est surtout le cas KCIDY que l’on observera attentivement pour sa première grande scène (23 juillet). On retrouvera avec délice le folk psyché d’Altin Gün qui nous avait soufflé lors de leur concert à l’Epicerie Moderne de Feyzin en … 2019 (24 juillet). Pomme viendra doublement nous raconter ses failles cette fois-ci avec du public et en prime Lola Marsh et November Ultra (27 & 28 juillet) suivi de l’explosive Suzane avec la non moins énergique Tracy De Sá (29 juillet) et pour finir le retour des bruitistes écossais de Mogwai qui avait enchanté le public des Nuits en 2014 malgré le déluge ce soir là.
Dominique Delorme présente – Les Nuits de Fourvière 2021
La billetterie ouvre ce mardi 4 mai à 12h !
Les nuits de Fourvière, ce sont aussi de multiples ateliers, rencontres et événements autour du festival : Les nuits & vous.
La playlist des Nuits 2021
Nouvelles Voix réinventées !
Infernal Woodstower 2021