En vacances du groupe Desolation Wilderness, auteur en 2009 du splendide « New universe », Nic Zwart vient nous rappeler que la scène indépendante existe encore du côté d’Olympia avec le label K. Le titré simplement « Electric Sunset » est une belle collection de vignettes aux confins de la chill-wave et de la dream-pop. On s’imagine volontiers au volant d’une voiture en balade à Atlantic City ou Big Sur par exemple à l’écoute des (seulement) neuf titres du disque.Electric Sunset
Nic Zwart sait mêler habilement ambiances électroniques discrètes et pop électrique et nous promène langoureusement et rêveusement dans son monde un peu lo-fi, un peu shoegaze par moment, lui qui pense que le rock est souvent beaucoup plus froid que n’importe quelle musique électronique. Ne vous attendez pas une tempête façon My Bloody Valentine, non l’américain est d’une nature plus calme et apaisée, un peu trop propret pourrait-on dire par moment. Ne comptez pas sur Nic Zwart pour explorer la face sombre de notre monde, non lui ce qui le tente c’est le côté lumineux de notre monde. Il confesse aimer Tony Visconti, Nigel Goodrich, Clement Dodd et … Basement Jaxx. Parfois bubble-gum, sa musique reste toutefois attachante et sincère et colle bien à son époque. Electric Sunset, le Brian Wilson du XXième siècle ?









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Gold Panda – Lucky Shiner