King Creosote en Découvertes ? Mais le chanteur de Fife (Écosse) a déjà publié une quarantaine d’albums dont un petit chef d’œuvre de chevet (Diamond Mine avec Jon Hopkins en 2011) !
Oui mais sur ce coup-là, le phœnix renait de ses cendres. Pour les jeux du Commonwealth qui auront lieu à Glasgow, Creosote a répondu à un appel d’offres. Il fallait mettre en musique un documentaire montrant les différents visages de l’Écosse au XX ième siècle. Le résultat : From Scotland with love. Le meilleur album de l’Écossais à ce jour.
Très rarement, la réussite d’un disque est liée à l’argent. Creosote, en bon Écossais qui se respecte, en dispose de peu. Il manquait toujours un petit quelque chose à ses disques. On sentait le rafistolage de dernière minute, la poussière discrètement rangée sous le tapis. C’est tout le contraire sur cet album. Sur ce disque, la magie opère dès les premières secondes. Something To Believe In, et on est bien obligés d’y croire, introduit magnifiquement le sujet. Mais où est passé le dépressif sans le sou ? From Scotland With Love a été écrit par King Creosote et produit par le guitariste David McAulay avec l’aide de Paul Savage, au Chem 19 Studios de Glasgow. King Creosote s’est entouré de sa garde rapprochée habituelle mais surtout a eu les moyens d’engager un orchestre (les arrangements sont signés Pete Harvey) et des choristes. Quel luxe !
From Scotland With Love a été créé avec l’équipe du documentaire du même nom. Déjà diffusé sur la BBC2, celui-ci sera rediffusé dans quelques jours pour les Jeux du Commonwealth. Et l’audience a été au rendez-vous.
Sur ce disque, King Creosote franchit un cap. Si un jour on le pensait capable de poser sa voix sur un morceau aussi enjoué que Bluebell, Cockleshell, 123…. Ce disque dépasse son cadre. Les notes de justice de Pauper’s Dough devraient résonner lors des prochains débats sur l’indépendance de l’Écosse.
King Creosote avait fait rencontrer un astronaute avec un homme aux pommes, il nous présente Susie Mullen et Walter de la Nightmare, deux personnages et titres qui figureront sur un 7” disponible le 27 novembre en précommande.
King Creosote sera en concert le 24 septembre 2017 au Point Éphémère à Paris. L’écossais est aussi rare en France que ses disques sont exceptionnels. Immanquable.
On ne remerciera jamais assez Domino Records d’avoir signé Kenny Anderson, le musicien qui se cache derrière King Creosote. Sans ce label, celui-ci serait encore en train de vendre ses CD.R sur le marché de Glasgow et en train d’aider son frère Gordon Anderson (alias Lone Pigeon) à se remettre de son éviction du Beta…
On n’arrête plus King Creosote. Depuis sa signature au début des années 2010 chez Domino Records, le chanteur de Fife (Écosse) enchaîne les beaux disques. Son nouvel album, Astronaut Meets Appleman, ne devrait pas échapper à la règle.
King Creosote, alias Kenny Anderson, est un trublion écossais ultra prolifique qui sort un album comme on sort le chien de Belle Maman. Sa discographie est immense et difficile à aborder. Un point de repère? Le type a sorti un des disques de l’année 2011 avec son collègue John Hopkins, le bien nommé Diamond Mine.
2021 prend la suite de 2020 et arrive avec son lot de surprises. Notamment musicales. Avec l’irruption de Steve Gullick, photographe, accompagné de James Johnston, ex-Gallon Drunk.
Le nom de Mark Pickerel ne vous dit rien ? C’est tout à fait normal. Vous trouvez les trois extraits de Rebel in the Rearview formidables ? C’est normal !
Mica Levi, mais vous êtes juive ?! Ça ne fait rien, on vous garde quand même. Parce que c’est foutrement jouissif à l’heure la France vaccinée par la connerie se demande s’il va y avoir de le neige à Noël ou si lLa Fistinière va rouvrir avec gestes barrières et protection et friction hydro-alcoolique.
Vincent Eckert n’est pas, comme il le chante, sur La mauvaise pente. Avec ces onze nouvelles chansons écrites et enregistrées juste avant le confinement de mars 2020, Eckert prend le chemin de la simplicité pour nous emmener dans son univers. On y croisera ses disques préférés, sa diction douce et des effluves de chanson française.
Il parait que demain autour de 20h vont se dessiner nos lignes futures. Celles de BRAZZIER figurent sur un album mixé et masterisé par Sébastien Lorho (Marquis de Sade, Dominique A, Octave noire) qui vient de sortir chez Binaire Ordinaire.