Ought – More Than Any Other Day Bon, on tient le cinglé de l’année en la personne de Tim Beeler. Le chanteur des Ought emballe à lui seul le disque.
De quoi est-il question ? D’un OVNI canadien qui pioche chez les Talking Heads, chez les Gang Of Four ou encore chez les Strokes. Mais les Ought vont tellement vite en besogne qu’ils distancent rapidement leurs influences et envoient tout voler. Quant au Beeler, on n’avait pas entendu un type chanter avec autant de conviction depuis belle lurette. Impressionnant.
Ought
L’ambiance des bureaux du très policé label Constellation Records a été métamorphosée. Il faut dire que les chansons de More Than Any Other Day, le premier disque des Ought, ne sont pas du même tonneau que celles de Godspeed You! Black Emperor, autre pensionnaire du label. On imagine déjà la tête de l’attaché de presse quand Clarity! a raisonné dans le bureau…
Les choses commencent relativement calmement avec Pleasant Heart. C’est sympathique et plaisant: on dirait du Sonic Youth passé à la moulinette (oui déjà…) avec un zeste de Violent Femmes. Passées ces quelques minutes de politesse Ought enclenche la vitesse supérieure et met sur la table de la chanson, enfin du brûlot sous perfusion de Television. Enregistré par Radwan Moumneh (Suuns, Matana Roberts, Jerusalem In My Heart), More Than Any Other Day est une véritable tornade.
Avec Ought, le changement c’est maintenant. Revenu de son échappée solo, Tim Darcy embarque son groupe dans un univers plus doux et quitte le label Constellation pour arriver chez Merge Records (The Clientele, Destroyer, Spoon).
For Noise existe depuis 1997, la nouvelle édition aura lieu les 20, 21 et 22 août à Pully à coté de Lausanne sur les bords du lac Léman en Suisse et propose une fois de plus une programmation de folie.
Il faut mettre le décibel quand il est encore chaud. Un an après la publication de son premier album, Ought revient avec de nouvelles chansons dans sa besace. Le premier extrait, Beautiful Blue Sky, laisse présager une météo éclatante pour ces Canadiens.
La programmation de La Route du Rock, Collection Été #24 est maintenant complète et c’est une bonne cuvée que cette édition 2014. Vous pourrez donc retrouver du 13 au 16 août prochain :
Si les questionnements des Adolescentes de Sébastien Lifshitz vous ont touchés, si la liberté et l’insouciance de Caitlin et Fraser dans la solaire série de Luca Guadagnino We Are Who We Are vous ont bouleversés, vous serez séduits par le Teenager Summertime des quatre kids d’Entropie.
Darc Rama en ce triste anniversaire n’a rien à voir avec Daniel (Darc). Davantage avec Robert (Smith) dont la sœur est la maman de Darc Rama et un père, Pearl Thompson, guitariste historique de The Cure.
Au croisement d’une compilation de Fiona Apple et de la discographie de Karen Carpenter, Marina Allen vient de trouver sa place. Et c’est Fire Records (The Chills, The Lemonheads et tant d’autres) qui se charge de propager les bonnes ondes.
Lucie Mena et Michael Sacchetti nous emmènent sur les routes d’Auvergne avec une superbe chanson. Que demander de plus ? Un EP. Souhait exaucé dans quelques mois.
Il y a des conjonctions par la pensée, des combinaisons d’étoiles et l’on est à notre place. Avec Em Meu Lugar, Chico Bernardes balance un coup de boule de douceur, on a envie de le suivre dans sa pérégrination introspective même si penser à l’autre se perd, où l’oubli devient une punition.
Pour faire vite, Gabriel Edé pourrait être le pendant chilien/brésilien de l’italien Andrea Laszlo De Simone avec ses mélodies barrées, ses harmonies bancales, ses arrangements luxuriants.
L’avenir du rock serait-il canadien ? Il y a de bien belles choses qui déboulent de là-bas…