Dans les Archive(s) mythiques du Studio Ferber

Ce lieu mythique, qui a déjà accueilli de nombreux artistes et enregistrements de légendes, de Gainsbourg à Black Sabbath en passant par Noir Désir ou Nick Cave, était donc l’endroit rêvé pour découvrir le nouvel album d’un groupe qui l’est tout autant.

Frissons garantis

La première heure fut consacrée à l’écoute de l’album en entier, dans la pénombre et avec l’acoustique du studio, les conditions idéales étaient réunies pour que chaque note nous transperce une par une à pleine puissance. J’ai eu l’impression d’être au cinéma, vivant à travers les couches de sons une grandiose épopée, toute en texture évolutive, bruitages métalliques et rythmiques profondes.

On connaissait déjà Bright Lights, le premier extrait qu’ils avaient dévoilé il y a quelques semaines. Le reste de l’album est tout à fait à l’image de cet échantillon et qu’il abrite bien d’autres pépites.

Mais lorsque les deux voix incroyables d’Archive font irruption sur scène, à moins de deux mètres de nous, accompagnés des notes majestueuses du piano à queue, nous passons dans une autre dimension.

Et nous découvrons l’album une seconde fois, cette fois-ci dans sa plus grande pureté, sans artifices, sans bruitages, noyés dans le tourbillon de leurs puissantes harmonies vocales. Je pense que même si l’on n’avait pas été conquis par l’album lors de la première écoute, il était impossible de ne pas être touché par la prestation qui se déroule sous nos yeux, dans un cadre si intimiste, on ne peut que se laisser emporter.

Ils ont joué une bonne partie de l’album, et pour mon plus grand plaisir, ont fini sur une incroyable version acoustique de Bullets, légendaire, merci.