Il faut encore et toujours écouter le dystopique Gontard avec son 2029 qui est le 1984 de la chanson lagomorphe. Orwell avait prédit le totalitarisme des écrans, Gontard évoque l’effondrement de sa bonne ville de Gontard-sur-misère.
A l’image d’un Fernand Braudel et de l’École des Annales, spécialiste du temps long en histoire, Gontard montre les changements, les bouleversements que l’on veut faire passer pour modernes alors que c’est une vaste enculade généralisée. Et ici comme ailleurs, l’Hôpital Tue, mais l’on pourrait décliner, l’école tue, les flics tuent, ad nauseam. La France est atteinte d’un cancer généralisé dont les métastases se nomment Macron, Blanquer, Darmanin, Attal, Castaner, Pénicaud, Buzyn, Schiappa, Ndiaye… N’en jetez plus. La culture du petit chef sous couvert de confiance, la casse de la solidarité planquée derrière la bienveillance. « Quitter notre arrière pays, on se suivra comme les pompes funèbres suivent l’hôpital […] Nous sommes foutus, pourtant, prévenus ». Foutus ? Rendez-vous le 5.
Gontard – Hôpital Tue
- Dans ma ville
- Aigle Royal
- Prolétaires
- Chanteur de variétés
- Kevin Malez
- Hôpital Tue
- La fille de la mairie
- 2029
- Okay
- Il n’y a pas de Michel-Ange à Gontard-sur-Misère