Jérôme Minière fait son cinéma et nous sommes à la fête avec le deuxième extrait de son prochain album avec NGABO.

Comme supporter la vie sans le cinéma ? « Moi, pour un film, je pourrais quitter un type, mais pour un type, je ne pourrais jamais quitter un film ! » dit Nathalie Baye dans La nuit Américaine de Truffaut. Le cinéma tend un miroir, catharsis des temps modernes qui aide à passer des caps ou à se souvenirs des moments heureux. Evidemment on souhaiterait tous que la charade de notre vie se termine par un baiser avec Audrey ou James. Godard lui affirmait, « je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout. » Alors parlons-en, vivons le, fêtons le !

Jérôme Minière – Nuit Américaine (avec NGABO)

Discographie

Une existence par procuration
Constamment l’impression
De revivre le générique
De ce que serait la suite
Tu n’oses pas vivre ta vie
Tu la regardes comme un travelling
Et chaque séquence te rappelle
Un autre film que tu as vu

De ces films, souvenirs intimes
Ces intrigues, ces voix off
Désormais à jamais les tiennes
De ta vie un best of
De Chris Marker, le faux soleil
Ou bien singin’ in the rain
Tu as le goût de la cerise
Ou d’un voyage à Tokyo
Avec Godard à bout de souffle
Sur le boulevard du crépuscule
Jusqu’à la notte d’Antonioni
Nuit américaine sur ta vie

C’est comme ce soir dans une ville
Assis quelque part
Tu pourrais te croire dans un film
D’Almodovar
C’est comme ce soir dans une ville
Assis quelque part
Tu préfères croire que tout ça
C’est du grand art

Tu ne peux rien à vrai dire
Paris Texas, Les ailes du désir
Tu n’as jamais su choisir
Louis de Funès ou bien Bourvil
Pialat Varda, Kubrick Tati
Lynch Hayao Miyazaki
Wenders Dolan, Kurosawa
Ozon Ozu, Méliès Tati

C’est comme ce soir dans une ville
Assis quelque part
Tu pourrais te croire dans un film
D’Almodovar
C’est comme ce soir dans une ville
Assis quelque part
Tu préfères croire que tout ça
C’est du grand art

Les fraises sauvages ou Manhattan
De Truffaut Le dernier métro
Charlie Chaplin s’est enfui
Avec Deneuve et Adjani
Toujours ailleurs plutôt qu’ici
Toujours ailleurs plutôt qu’ici

C’est comme ce soir dans une ville
Assis quelque part
Tu pourrais te croire dans un film
D’Almodovar
C’est comme ce soir dans une ville
Assis quelque part
Tu préfères croire que tout ça
C’est du grand art

La nuit américaine

Jérôme Minière - Nuit Américaine

Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...

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