The Dukes – Victory E.P.

The Dukes EP The Dukes fait quelque peu figure de All-Star Band. Le pedigree est assez corsé : du No One Is Innocent par là, du rejeton d'Elliott Murphy par ici. Si les différentes questions techniques ne se posent pas ici, on peut se demander si nous avons affaire aux nouveaux Wallflowers ?

The Dukes

Les types ont enregistré en Suède avec Magnus Lindberg ces quatre titres. Patrie des Hellacopters et des Hives, The Dukes n’a pas trop mal choisi son espace pour enregistrer cet E.P.

Ça renifle le Dandy Warhols a plein nez sur les deux premiers titres (Victory/Resilient Lovers). Période Thirteen Tales From Urban Bohemia. Pas la pire donc. Si on peut se regretter quelques gimmicks, les deux titres fonctionnent plutôt bien.

The Dukes abandonnent les joints et la ville de Portland pour mettre les potards au maximum sur The Stooge. Et c’est peut être lorsqu’ils s’individualisent dans la banlieue de Detroit que les Dukes sont les meilleurs. Les claquements de doigts en guise de final, les guitares incontrôlables séduisent de manière abrupte l’auditeur.

Quant à Laughter, du Dead Weather sous perfusion NINesque, elle rend n’importe quel type sérieux claustrophobe en moins de quelques secondes.

Bref. Un beau coup d’essai.

Reste cette question fondamentale. Qui fait Zia Mc Cabe en concert ?

Pouet? Tsoin. Évidemment.

Les commentaires sont fermés.

Plus dans Chroniques d'albums

Guilhemvalay-aubrac

Guilhem Valayé – Aubrac

Le français est une belle langue. C’est une évidence. Mais il faut l’écrire, la manier, la chanter avec honnêteté, simplicité et pureté. Guilhem Valayé livre à l’ancienne le plus bel EP de cette année avec son voyage en Aubrac et ses terres rêches comme nos cœurs.
Nickwheeldon-gift

Nick Wheeldon – Gift

Nick Wheeldon nous a fait cette année un beau cadeau avec Gift, un classique instantané dès la première écoute pour les Fragile Minds dont on fait partie.
Apparitionduvisagedebelalugosisurunetranchedesalami

Comelade : ô lâches, soyez fous !

Et si le disque de 2022 était un disque instrumental et barré dont Pascal Comelade a le secret, ironiquement intitulé Le non-sens du rythme ?