Ride – Going Black Again (20e anniversaire)Ils venaient d’Oxford et étaient de beaux éphèbes esthètes à la recherche de l’absolu. Ride, car il s’agit d’eux, avaient, le temps de deux albums, tout bon. Bien épaulés (Alan Moulder aux manettes et Alan Mc Gee au marketing), Mark Gardener et Andy Bell allaient conquérir l’Angleterre. Momentanément.
Ride
Quelle drôle d’histoire que le shoegazing. Des types aux cheveux propres (pour qu’on ne les confonde pas avec les mecs de Seattle) jouaient les sempiternels mêmes accords pendant des heures. Un concept. Ride représente le versant sympathique de ce mouvement. Kevin Shields le sombre coté. Bref. Il y a vingt ans, forts du succès de Nowhere,Ride continuait sur la voie de la gloire. Going Black Again fut un succès. Aujourd’hui encore on est toujours pris par la sainte beauté des accords de ces jeunes loups et par le spleen que dégage cet album.
Ride ressort donc une belle édition de ce petit bijou. Rien de nouveau sous la pluie d’Oxford. Les mêmes titres que l’édition de 2001. Mais un DVD qui offre le concert la Brixton Academy de 1992. La VHS des fans était usée jusqu’à la corde. Et un joli livre. La bête est sortie il y a quelques jours en Angleterre. On compte sur vous.
On reprend les mêmes et on recommence. Ride a décidé de refaire équipe avec Erol Alkan, le producteur de Weather Diaries (2017). On reprend les mêmes et surtout on recommence avec un très bon disque. This Is Not A Safe Place réussit là où son prédécesseur échouait et surtout nous fait diablement plaisir.
Ils avaient surpris leur monde avec un album, Weather Diaries en 2017, le premier depuis Tarantula en 1996. Ride enchaîne cette année avec This Is Not A Safe Place dont est extrait le très prometteur Future Love.
On n’attendait plus grand chose de Ride même si on se doutait qu’un groupe d’une telle envergure devait en avoir sous la pédale (de fuzz). On s’est souvenu alors du concert pendant le feu festival For Noise à Lausanne en Suisse en 2015 où l’on avait bien senti que cela ‘shoegazait’ à nouveau.
Un cadre magnifique, une programmation à tomber à la renverse et une entrée gratuite… C’est le Pointu Festival qui remporte donc haut la main le titre du meilleur festival estival de l’année 2017. SK* a sélectionné pour vous les concerts immanquables de cette édition. Il y a des poids lourds (Dinosaur Jr, Kurt Vile, Ride)…
For Noise existe depuis 1997, la nouvelle édition aura lieu les 20, 21 et 22 août à Pully à coté de Lausanne sur les bords du lac Léman en Suisse et propose une fois de plus une programmation de folie.
Andy Bell devrait donner des cours à n’importe quel ministre du travail sur terre. Niveau reconversion professionnelle, le type est au taquet. Après l’explosion de Ride, Andy Bell fonda Hurricane #1 et décrocha un hit avec Step Into My World en 1997. Ride
Se réinventer. Comment ne pas se répéter quand on a une discographie impeccable. En balançant un titre de 11 minutes totalement addictif à écouter lors de vos siestes crapuleuses ou lové à l’arrière des taxis.
Josh croit encore en l’amour, il en faut. Love in vain, in pain, in Spain. Ce nouveau titre est dédié à la mémoire de ses grands parents George et Trudy David.
On pourrait croire que les Lachinos rendent hommage à notre grognon national, notre Jean Pierre, notre ami Bacri avec ces deux titres enlevés, Fêtes de Mes Morts et Cáncer del Colon lui qui avait le sens de la fête et que le crabe nous a ravi.
La beauté a un nom est c’est Piers Faccini. Fall or to be reborn nous questionne t-il. On cherche tous un peu cette porte de sortie pour éviter la routine, les emmerdes, les échecs.
On aurait dû voir Julien Lesuisse avec son nouveau projet Crimi à Jazz à Vienne ou aux Trans Musicales de Rennes. On attend donc en mars sur le label Airfono un premier album Luci e guai avec ses acolytes Cyril Moulas (guitare), Brice Berrerd (basse) et Bruno Duval (batterie).
On devait passer un Super moment avec Didier au théâtre Comédie Odéon à Lyon car il est bien plus marrant que tous ces comiques de merde et puis la peste cholérique s’est abattue sur la France sans chars et ligne Maginot.