Tout a été écrit sur ce projet lumineux et sombre du trio sulfureux Danger Mouse, Mark Linkous de Sparklehorse et David Lynch.
Tout ce petit monde a convié le gratin de de l’indie folk rock contemporain avec Gruff Rhys (Super Fury Animals), Julian Casablanca (The Strokes), Wayne Cone (Flaming Lips), James MErcer (The Shins), Jason Lyttle (Ex-Granddaddy) mais aussi Franck Black, Iggy Pop, Vic Chesnutt, Suzane Vega ou encore Nina Persson (The Cardigans) pour une communion shamanique des âmes, une virée illuminée sur une « lost highway » dans la brume. Lynch a concocté une installation arty à Los Angles à la Galerie Michael Kohn (jusqu’au 11 juillet) qui mêle photos et musique. Il mettra en scène par ailleurs à la rentrée les vitrines des Galeries Lafayette, boulevard Haussman à Paris, à l’occasion de l’hommage « femmes d’influence » et exposera également certaines de ses œuvres (photographies et lithographies) au premier étage du grand magasin.
Dark nigh of the soul est un savant melting pot d’atmophères ténébreuses et vaporeuses, folk, rock, bluesy où chaque chanson colle à la personnalité et la voix de leur interprète. Chacun a tenu son rôle, Mark Linkous s’est chargé des textes, Danger Mouse du son. Ils avaient déjà travaillé ensemble sur le précédent opus de Sparklehorse, Dreamt for lihgt years in the belly of a moutain (2006). ils sont donc de nouveau réunis pour une collection de titres aux sonorités très diverses, éthérées sur Revenge, fastueuses et foisonnantes sur Just War, fêlées aux choeurs pop sur Jaykub ou encore sautillantes sur Little Girl scandé par Casablancas. On pourrait reprocher à cette aventure de n’être qu’un vulgaire collage de chansons éparses mais au final la production donne de l’unité au projet et le résultat est luxuriant.
Alors vous lirez partout que EMI joue les tapettes à souris en faisant valoir d’obscurs problèmes de droits d’auteur et empêche l’album de sortir officiellement. Mais vous le trouverez en téléchargement (il)légal en tapotant fébrilement dans n’importe quel moteur de recherche et vous pourrez le graver sur le CD vierge fourni gracieusement pour tout achat du poster ou du recueil de photos lynchiens : www.dnots-store.com
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
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2 réponses sur « La ménagerie Sparklehorse et Danger Mouse »
Houai ! ! ! Pas mauvais ! … Sa sent bon les Pink Floyd …. J’achète .
[…] caritatif pour la lutte contre le SIDA ou du sublime projet de feu Mark Linkous et Danger Mouse, Dark Night of the Soul et sans doute plus proche de l’idée de battre le folk quand il est hype pour le tiroir […]
Good Morning Spider a comme unique défaut d’être coincé entre Vivadixiesubmarinetransmissionplot et It’s A Wonderful Life, les deux disques les plus connus de la très courte discographie de Sparklehorse. Sur cet album, Mark Linkous traînait son mal-être qui avait failli l’emporter à Londres et nous offrait le plus beau disque mélancolique des années 90.
En 2012, Franck Annese a lancé le label Vietnam pour publier un disque de H-Burns. En 2016, alors que l’industrie musicale peine à se remettre de son entrée dans l’ère numérique, le label Vietnam tient toujours debout et se porte bien. Il est passé d’une signature à huit et compte bien ne pas s’arrêter là.…
On dit que c’est un touche à tout, il s’éparpille peut être mais intrigue toujours. Avant un retour prochain dans les salles de cinéma s’il trouve un financement, David Lynch revient avec un deuxième album, The Big Dream le 15 juillet.
Il a pris quoi là David Lynch ? Non, parce qu’à l’écoute de « Good Day Today » on se pose sérieusement des questions sur l’opportunité d’un tel truc dans la carrière bien rempli de Monsieur Bizarre tout de même…
Se réinventer. Comment ne pas se répéter quand on a une discographie impeccable. En balançant un titre de 11 minutes totalement addictif à écouter lors de vos siestes crapuleuses ou lové à l’arrière des taxis.
Josh croit encore en l’amour, il en faut. Love in vain, in pain, in Spain. Ce nouveau titre est dédié à la mémoire de ses grands parents George et Trudy David.
On pourrait croire que les Lachinos rendent hommage à notre grognon national, notre Jean Pierre, notre ami Bacri avec ces deux titres enlevés, Fêtes de Mes Morts et Cáncer del Colon lui qui avait le sens de la fête et que le crabe nous a ravi.
La beauté a un nom est c’est Piers Faccini. Fall or to be reborn nous questionne t-il. On cherche tous un peu cette porte de sortie pour éviter la routine, les emmerdes, les échecs.
On aurait dû voir Julien Lesuisse avec son nouveau projet Crimi à Jazz à Vienne ou aux Trans Musicales de Rennes. On attend donc en mars sur le label Airfono un premier album Luci e guai avec ses acolytes Cyril Moulas (guitare), Brice Berrerd (basse) et Bruno Duval (batterie).
On devait passer un Super moment avec Didier au théâtre Comédie Odéon à Lyon car il est bien plus marrant que tous ces comiques de merde et puis la peste cholérique s’est abattue sur la France sans chars et ligne Maginot.
Houai ! ! !
Pas mauvais ! …
Sa sent bon les Pink Floyd ….
J’achète .
[…] caritatif pour la lutte contre le SIDA ou du sublime projet de feu Mark Linkous et Danger Mouse, Dark Night of the Soul et sans doute plus proche de l’idée de battre le folk quand il est hype pour le tiroir […]