I won’t shut up chante Fiona Apple sur Under the table, message sublime subliminale à Macron, Trump et au pitre planqué genevois kosovare ? On l’ignore mais Fetch The Bolt Cutters envoie une pluie de boulons sur les cons en tous genres, c’est une vraie bombe (pas une petite grenade) musicale, tribale, viscérale : inclassable.
Rien ne l’empêche, l’oiseau, Andrew Bird d’aller plus haut, avec Capital Crimes un titre qui balance, une bossa cabossée au violon électrique qui dénonce l’inhumanité d’hier et d’aujourd’hui. Où est la honte ? Où est le sentiment de honte ? Partout où règne la douleur.
Revenu avec My finest Work Yet l’un des albums de l’année, Andrew Bird a fait des merveilles pour le premier soir de Minuit Avant La Nuit.
Le festival Minuit Avant La Nuit, organisé par la Lune des Pirates, prend son envol cette année pour sa deuxième édition. Après avoir enchanté les fans de shoegaze avec Slowdive et les amoureux de Bertrand Belin avec les Limiñanas, le festival amiénois nous promet une nouvelle belle édition avec une affiche qui fait la jonction…
I’m coming to the edge of the widest canyon My companion’s dear I’m starting to question my manifest destiny My claim to this frontier I’m coming to the brink of a great disaster End just has to be near On ne peut, comme Andrew Bird s’empêcher de siffler en regardant le clip de Manifest.
On attendait le nouveau disque d’Andrew Bird comme on attend le printemps. On sait qu’il va arriver et on s’en réjouit d’avance. On avait oubliait le dérèglement climatique actuel… Andrew Bird sort, et c’est annoncé sur la pochette de l’album, son meilleur album. Et le meilleur disque de l’année.
Chicago – Illinois. Andrew Bird s’apprête à faire son grand retour avec, peut-être, son plus beau disque depuis Break It Yourself. Il sera en concert au Trianon (Paris) et au festival Minuit Avant La Nuit (Amiens) au mois de juin prochain.