Retour magique d’Alela Diane avec un premier titre, Emigré qui augure d’un sublime album, Cusp le 8 février.
Mélodie limpide, images simples, Alela Diane chante l’humanité. Can we go, as they go ? Across the borderlines susurre t-elle de sa voix de miel sur une pluie de cordes. Elle précise : « j’ai écrit Emigré pour parler de la tragédie qu’est la crise des réfugiés à travers les yeux d’une mère. Ce titre a été écrit après avoir vu la photographie d’Aylan Kurdi, un enfant de 3 ans échoué sur une plage de Turquie. Ma propre fille avait son âge à ce moment-là, ce qui m’a beaucoup touché, comme beaucoup d’autres. » Avec Émigré, Alela Diane chante la douleur, les craintes, les espérances d’une jeune maman, le regard attentif et inquiet sur la folie du monde que découvrira trop vite sa fille. Bouleversant.
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
On file sur la route de l’Estérel avec Joseph D’Anvers, mais davantage sur les traces du conducteur de Drive que de celui de la coccinelle. La nationale 7 se meut alors en Mulholland passé le mont Vinaigre, rendant les amours déçus vertigineux.
En attendant le clip d’On ne meurt pas (en une seule fois) le 25 novembre avec Martin Fourcade, on réécoute Tu ne savais pas réalisé par Thomas Lepage.
P.R2B se fait du mauvais sang. Elle court avec un sacré moteur dans le cœur et rêve de refaire Le film à l’envers. C’est une obsession pour cette femme fatale en furie.
C’est lundi, c’est boulot masqué. C’est aussi lundi méchant, le nouveau titre anti-morosité de Gaël Faye, extrait de son album du même nom à paraître le 6 novembre.
Pauline a délaissé la caméra pour la confier à Xavier Reim de la Blogothèque et se métamorphose en boxeuse future poids lourd de la chanson en français.
Regarde un peu la France de Thousand qui nous embarque avec Jeune femme à l’ibis dans un voyage qui ne sera pas le dernier vers son Paradis paru cet été chez Talitres.
Croiser l’amour dans un palace décrépi, vivre un temps suspendu, une parenthèse enchantée avec la fille aux yeux les plus solitaires, plonger dans une piscine et avoir du mal à remonter à la surface.
Notre Tintin chanteur préféré, le prince de Suède Jay-Jay Johanson revient avec un titre mélancolico-poétique dont il a le secret à base de beats hypnotiques.
Nicolas Comment et Éric Elvis Simonet poursuivent notre éducation sentimentale et poétique avec la figure du dandy, le beau Brummell jeune roturier devenu militaire dont l’amour caresse avec une cravache.
On est open pour Lily Luca et ses chansons plus efficaces qu’un Lexomil. Elle nous offre en exclusivité son clip qu’elle a entièrement réalisé en stop-motion pour aller à la rencontre de Matthieu.
Mathieu se ferait-il des cheveux en chantant en anglais ? il est assurément notre caméléon musical préféré and we love him. Sa petite musique vient à point nommé onduler ce début d’année et ambiancer Mauricette.
Vera, what has become of you, does anybody else in here feel the way I do ? mélancolisait Roger Waters dans son album sur l’enfermement que les exégètes 3.0 moquent dans leurs salons virtuels.
Isaac & Nora chantent l’Amérique du sud et ici reprennent Mis Noches Sin Ti le classique paraguayen et l’une des plus belles chansons du monde interprétée entre autre par Luis Mariano, Nino Bravo, Claudia de Colombia, ou encore cette version étonnante à la télévision dans l’émission Terere Jere et bien sûr plus récemment par Berta…