C’est l’heure du grand retour de Tracyanne Campbell ! Après la fin brutale de Camera Obscura (dans des conditions tragiques), l’Écossaise était devenue silencieuse. Elle retrouve le plaisir de chanter grâce à Danny Coughlan de Crybaby. Et nous retrouvons le plaisir d’écouter sa musique.
On remerciera donc Francis Macdonald, batteur des Teenage Fanclub et manager de feu Camera Obsbcura d’avoir eu l’idée de mettre dans le studio d’Edwyn Collins nos deux héros du jour (voire de l’année). Dans les murs de Clashnarrow, garçonnière de l’ex leader d’Orange Juice, le duo a eu les moyens de produire un disque d’une rare élégance qui rend hommage à Dion et qui fait un clin d’œil à Serge Gainsbourg.
Tracyanne & Danny – Alabama
Tracyanne ouvre les hostilités avec Home & Dry en susurrant à notre oreille « Cry, cry, cry »… Après avoir pleuré sur cette ritournelle pop, on file découvrir l’alliance parfaite de ses deux voix (It Can’t Be Love Unless It Hurts) qui se connurent il y a quelques années. Il faut se faufiler au milieu du disque et écouter Alabama et la chanson Jacqueline qui arrive l’espace d’un instant à nous faire oublier la Jacqueline de The Coral. C’est dire l’exploit de ce disque !
Tracyanne & Danny de Tracyanne & Danny sera disponible le 25 mai 2018 chez Merge Records/Differ-ant.
Enregistré à Londres avec Debbie Googe de My Bloody Valentine, Steve Shelley de feu Sonic Youth, Jon Leidecker aka ‘Wobbly’ de Negativland, James Sedwards et Jem Doulton, By The Fire est le disque qui devrait faire aimer la musique de Thurston Moore à ceux qui ont détesté les disques de Sonic Youth pendant les années…
2020 est une année terrible. Elle aura même réussi à (re)mettre Bob Mould en colère. Le résultat s’appelle Blue Hearts et fait écho à Zen Arcade, le grand disque d’Hüsker Dü.
On ignore la composition exacte de la Darling Limonade de The Crumble Factory, on sait en tout cas que cela fait de chouette titre pop comme ce Sunday Clothes.
Will Butler ferme peut-être ses yeux. Mais nous, on ouvre grand nos oreilles. Dix ans après la sortie de The Suburbs, la fratrie Butler suscite toujours l’intérêt même quand elle évolue en solo. Avec Generations, Will Butler signe un grand disque.
Du côté de Toulouse, les vacances commencent bien avec The Crumble Factory et ce Gooseberry Trees, petite ritournelle entêtante façon Kinks, où les kids se dragouillent pour mieux se dévorer la groseille.
Bob Mould n’est pas content. D’ailleurs, a-t-il déjà été heureux ? L’ex –Hüsker Dü reviendra à la rentrée avec son quatorzième disque. Et il n’est vraiment pas content.
Louis Arlette a toujours le sourire carnivore. Avec Des ruines et des poèmes, il se mesure aux plus grands avec un deuxième disque d’une terrible beauté cathartique où il nous balade (sans pendus) le long de ses chemins tortueux. On pense aux contrastes d’un peintre qui « était venu pour détruire la peinture » ou à la…
Pour les radins qui ont refusé de débourser une vingtaine d’euros pour Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983 – 1987 (Captured Tracks), les Kiwi Jr. représentent la solution de secours et l’ultime chance de se rattraper. Pour une dizaine d’euros, Cooler Returns, le nouveau disque de ces Canadiens promet beaucoup et donne……
Écrit en partie l’hiver dernier sur l’île de la Désirade (Guadeloupe), Providence prend élégamment la suite d’Anti Slogan et nous fait espérer des jours meilleurs avec des chansons puissantes et tenaces.
Attention. Grande compilation. Concoctée par Mike Spiner, le patron de Captured Tracks, Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983-1987 soulève le couvercle d’un passé riche mais totalement oublié. En effet, dans les années 80, le rock indépendant américain avait des têtes de pont formidables mais avec toute une tripotée de seconds couteaux tout…
Mark Lanegan quitte les rivages de son electro folk pour revenir à un son plus dépouillé. L’ex Screaming-Trees fête donc Noël avec ses héros en faisant écho à ses premiers albums.
Fondé en 1975 par les frères Fair, Half Japanese est une créature artistique singulière qui possède un répertoire totalement biscornu. Adulée par Kurt Cobain, adorée par les soeurs Deal et aimée par tous les grands noms de la pop écossaise, la discographie de ce groupe s’enrichit d’un dix-neuvième disque cette semaine. Et comme depuis 1975,…
Revenus à un son décent avec Shiny and Oh So Bright, Vol. 1 / LP: No Past. No Future. No Sun en 2018 grâce à Rick Rubin, les Smashing Pumpkins prennent tout le monde à contre-pied en laissant Billy Corgan voguer vers son groupe préféré, New Order et donc changer d’identité sonore.
Les Bats viennent de publier Foothills, leur dixième album. Comme pour les neuf premiers, le verdict sera le même : les Bats sont le meilleur groupe du monde.