C’est reparti pour un tour avec Eiffel

Sept ans après après Foule Monstre, Eiffel fait son grand retour avec Stupor Machine, une machine à effroi qui devrait attirer tous les fans historiques du groupe et en ramener de nouveaux.


Car Stupor Machine est un chouette disque. Revigoré par ses albums solos et son travail de producteur, Romain Humeau fait respirer la musique d’Eiffel en la plongeant dans une vision sombre de l’avenir. Cachés derrière les images de Terry Gilliam et de Steven Soderbergh, les quatre membres d’Eiffel jouent des chansons d’une surprenante jeunesse.

Pourquoi avoir attendu 7 ans depuis le dernier album ?

Parce qu’on a eu nos projets personnels. Ce n’est pas si long en fait entre la fin de la tournée et le moment où on commence à répéter sur le nouvel album, il n’y a que 3 ans et demi ce qui n’est pas si long pour développer des projets personnels. Mais c’est vrai que pour les auditeurs ça fait 7 ans entre les deux sorties.

Discographie

Eiffel – Chasse Spleen

Romain, tu as fait plusieurs albums dont le dernier est Mousquetaire 2. Qu’ont fait les autres membres ?

On a pas mal collaboré, Nicolas Bonnière, Estelle et moi. Le batteur Nicolas Courret a son projet qui s’appelle Invaders (avec Nicolas Bonnière), ce sont des cinés concerts, il joue aussi avec Laetitia Sheriff et le Royal Deluxe, Nicolas Bonnière a participé à mes albums solo mais est aussi producteur. Estelle est revenue à la musique baroque, à la contrebasse, et moi (Romain) j’ai fait 3 albums solos et produit trois albums de Bernard Lavilliers. Ça a été une des périodes les plus actives de notre vie artistiquement. J’ai écrit 85 chansons pendant cette période, j’en ai sorti 52.
Entre les deux albums solo de Romain, on a surtout créé une maison de disques, Seedbombs.

L’album Stupor Machine ne sort pas sur Seedbombs justement ?

Non, c’est chez PIAS.

Eiffel sera chez Seedbombs plus tard.

Contractuellement on devait un album à PIAS, mais on l’a pas fait juste parce qu’on le devait, on en avait envie, tout va bien avec PIAS, mais Seedbomb sera le réceptacle de tous les projets pour lesquels j’écris des chansons. S’il y a un nouvel album d’Eiffel ce sera sur Seedbombs, mais ce n’est pas sur qu’il y en ait un autre. Depuis 2009 chaque album d’Eiffel pourrait être le dernier, si on se rend compte qu’on en a plus besoin etc. Eiffel n’est pas l’épicentre de notre projet, chaque projet est important.

Mais Eiffel ne splittera jamais, ça s’arrêtera sans qu’on dise quoi que ce soit.

Eiffel
Eiffel © Fred Hédin

Le titre de l’album vient d’un des premiers titres d’Eiffel, c’est de la nostalgie ?

Non, il y a une volonté de dire quelque chose avec ce titre. Le disque est ancré dans un pessimisme des airs du temps, ce n’est pas une pause c’est une inquiétude, on ressent des difficultés énormes à vivre de ce qu’on fait, on essaie de comprendre pourquoi la communication est devenue aussi compliquée. A la base on avait choisi « Vertigo » qui est un mot utilisé dans « Cho Cho », mais ce titre est déjà pris par le groupe des enfants de Catherine Ringer, Minuit. On voulait un titre qui évoque, la sueur froide, une angoisse, un vertige, une spirale infernale, La Machine à Effroi.
Certains scientifiques nous disent que dans 15-20 ans, on pourrait avoir très très chaud et du mal à ne pas se noyer, et il y a l’avancement du mélange pharmacopée/pesticide, de la non redistribution du capital. En 2009 A tout moment la Rue parlait de 300 familles qui sur la rue ont pignon, aujourd’hui c’est 26 qui se partagent la moitié des richesses du monde. On a une fille qui a 22 ans, on s’inquiète pour elle, même pour nos parents. En gros on aime ce monde pour les abeilles, les arbres, les chevaux, mais plus du tout pour ce qu’il véhicule de cons et de vide, et on se pose la question d’en sortir, de vivre caché.

Comment s’est passée la composition de l’album ?

C’est facile, j’écris les chansons tout seul, et encore je suis de trop. Chacun a son poste établi, bassiste, guitariste, batteur. j’ai proposé les chansons au groupe, on les a répétées puis nous sommes allés les enregistrer au Black Box studio par Hugo Cechosz qui n’est autre que mon bassiste en solo, qui jouait avec Eiffel sur la tournée Tandoori.
C’est très différent Eiffel de mon truc solo. En solo il y a toute forme sonore possible, alors qu’Eiffel, c’est guitare, basse, batterie et un peu de synthé ou piano.

Vous êtes revenus à son très rock, plus de machines ?

C’était une volonté de retrouver l’unité de groupe du départ.

Pas de featuring non plus ?

Non c’était le précepte de départ, on s’est dit que sur la pochette ce sera nos gueules, on a même pensé à appeler l’album Eiffel, il n’y a que nous qui jouons sur le disque, la bite et le couteau.

Les deux thèmes principaux de l’album sont le pessimisme et l’amour.

En tant qu’auteur compositeur et en tant qu’appartenant à un groupe qui tourne autour de 50-60 personnes, on s’est rendu compte que la discussion sur le monde prenaient un espace dingue dans nos journées. On se dit « mais où est ce qu’on va? » Culturellement, politiquement n’en parlons pas, philosophiquement, l’image du bonheur véhiculé par le service public et privé, c’est une catastrophe intégrale. Pour la musique par exemple, si la culture ce sont les gros festivals, je me pends. Ce sont les mêmes qui passent partout, ils prennent entre 50 000 et 350 000 euros pour jouer 2 heures, nous ont a du mal à prendre 4000 alors qu’on coûte 7000 euros (tous les frais). Ça fait 20 ans qu’on est payés 125 euros nets, enfin c’est pareil pour Stuck In The Sound, tous les Indés.

A ce sujet, vous passez au festival R4, un festival organisé par des passionnés près d’Amiens.

On a demandé au tourneur à faire avant tout ce genre de festivals.

C’est à Revelles exactement.

En banlieue Toulousaine ?

Non du côté d’Amiens.

Oui, c’est une volonté de faire des petits festivals, avec des passionnés, même des festivals familiaux pourquoi pas, les trucs ou tu as le punk à crête, la mamie, la petite bourgeoise, c’est génial. Avec Eiffel on ne cherche pas à ce que ça cartonne, on veut juste en vivre, il faut qu’il y ait de la place pour tout le monde.

Pour revenir au deuxième thème…

Sur l’album, il y a ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas, Ce que j’aimerai faire ressortir ce sont les chansons d’amour, Cho Cho, Chasse Spleen, N’ai Rien à Craindre, des chansons universelles, évanescentes. On essaie de faire pousser des fleurs sur un tas de merde, Big Data, Cascade, Oui c’est tout ce qu’on ne veut pas, c’est une critique sociale, de la désespérance, le besoin d’être rassuré. On s’adresse aussi aux générations qui nous entourent, nos parents, nos enfants. Ce n’est que questionnement et doute.

J’ai l’impression que Chasse Spleen, s’adresse à ta fille ?

Oui et non, elle n’est pas volontairement adressée à qui que ce soit si ce n’est en grande partie à ma femme, mais c’est universel comme « Quand On a Que l’Amour » de Brel. Ces thèmes qui font flipper les rockers parce que c’est romantico-fleur bleue, ce sont des thèmes qui ont été tellement bien chantés par Brel, Lennon. Je suis fan de Higelin aussi, avec les poissons lunes, les neptunes, c’est une chanson tendre qui est entouré de chansons sur des textes horribles, durs dans leurs contenu (Manchurian Candidate), c’est comme la vie, des fois il y a une ardente folie d’amour et d’autre fois il y a des morts.

Lors de notre dernière rencontre tu m’avais parlé d’une réponse à « A tout Moment La Rue » la voilà c’est « Oui » ?

Oui, elle a été écrite avant les gilets jaunes et du coup ça me fait me tromper, puisque cette chanson dit que la rue ne fait que dire « oui » alors qu’en ce moment elle dit « non », quand même. Oui contient en même temps des allusions au Black Blocs (architecte du terrorisme … )
Ce qui est dit dans cette chanson en filigrane c’est que le problème du monde de manière basique et simple c’est la mauvaise redistribution du capital, ça génère un mécontentement énorme, ça se joue surement entre les GAFA, les politiques qui sont à 90% pas très beaux et le haut patronat. Je dis « architecte du terrorisme » c’est très grave de dire ça, c’est juste avant la présomption d’innocence. Le terrorisme ce n’est pas que celui qu’on connait, religieux ou autre, c’est aussi de casser des trucs comme des gamins quand on ne peut plus s’exprimer ou se défendre avec des mots. Comme la destruction du Fouquet’s récemment, ce n’est pas bien hein, mais bon enfin je m’en fous du Fouquets, total ! On ne devrait même pas en parler, ils en parlent comme du petit Grégory. A force de se foutre de la gueule des gens, ça créé une forme de terrorisme qui est latente, qui est partout maintenant, on est non violent, mais je comprends que des gens puissent en venir aux mains.

Tu critiques aussi le Front Républicain dans Oui.

Ce qui est dit et que ce soit pris comme tel, c’est que jusque 45 ans, j’ai voté Front Républicain et No Pasaran et donc je votre centre droit par défaut, on m’a poussé à voter à droite tout le temps que ce soit les Socialistes ou les Républicains, ce sont les mêmes. Ce que je dis c’est que j’arrête de voter contre, car c’est une belle façon de mener les gens par le bout du nez, quand je ne crois pas en quelqu’un je vote blanc, je n’ai pas voté Macron, ni Le Pen, je vote blanc. La peur qui perle d’un front dans A Tout Moment ça parlait du Front National, je ne me dis pas « ah oui mais… ». Le FN a vachement été mis en évidence par François Mitterrand, c’était une bonne tactique et à la fin on a Emmanuel Macron comme président de la république. Je ne souhaite absolument pas le FN, je n’aime pas la position du Rockeur anti Front National, bien sur que je suis anti Front National, je leur chie à la raie, je les emmerde, ce sont des décérébrés, mais c’est pas pour ça que je vais voter pour un mec auquel je ne crois pas. J’arrête.

Tu as cité pour cet album des références inattendues comme Philippe Katerine, Grandaddy.

Si si, Les Créatures et l’Homme à Trois Mains, on a vachement écouté quand c’est sorti, il y a… 20 ans, magnifique album, Jésus Christ Mon Amour, je l’ai cité pour le mettre en regard avec Hôtel Borgne, cette chanson où il dit « Paris est une ville ou les gens crèvent tout le temps, et avec le sang qui coule et je l’entends couler 24/24 », il y a un peu ce désabus Gansbourrien qu’à Katerine.
Grandaddy, tu rigoles ! Cristal Lake, j’adore ce groupe. Quand on a monté le groupe, on était en plein dans les 90’s il y avait Pixies, Grandaddy, Supergrass, Nirvana, Bjork, Beastie Boys, Wu Tan Clan, un peu les mêmes qu’en ce moment, en terme d’électro, il y a avait Fatbloy Slim, Aphex Twin, j’ai l’impression qu’il n’y a pas grand chose sous le soleil, ça fait passéiste, vieux con, réac, mais il y a toujours des contre exemples : Feu Chatterton, superbe, j’aime bien Jeanne Added et un groupe d’electro suédoise Litte Dragon.

Vous chantiez beaucoup en anglais quand vous avez commencé. Le nom de votre nouvel album est en anglais : Stupor Machine.

C’est pas vraiment anglais, Machine c’est français et anglais, Stupor c’est Latin, anglais et espagnol. C’est multilingue, pas « cunnilingue » mais « multilingue » ah ah.

A l’époque il y avait, Noir Désir, Luke, pas mal de groupes rock Français qui s’en sortaient, vous êtes un peu les rescapés.

Non ! On a jamais appartenu à ce mouvement là, et on a jamais eu autant de succès que Noir Désir ou Luke, ils en ont eu plus que nous et c’est super pour eux. Mais on a été mis par les medias dans ce mouvement là, on a jamais appartenu à un mouvement particulier, surtout pas rock français, on ne fait pas du rock français, mais du rock en français. Du coup on se retrouve avec ce qu’on est, un petit groupe français très inspiré pour le rock par la musique anglo-saxonne, les Beatles, les Beach Boys, les Kinks etc et inspiré non pas par le rock français mais par ce que certains appelleraient la grande chanson française : Brel, Brassens, Piaf, Boris Vian, Jacques Higelin.
On a jamais été les petits enfants de… et on se retrouve 20 ans après avec quelque chose d’assez épais, 6ème album, 13 chansons, plus tous les inédits.
On appartient pas à un mouvement, on est plus en marge comme Higelin ou Thiéfaine, ou je me permets de trouver qu’on est un peu comme les Pixies, ou Damon Albarn (Blur, Gorillaz, The Good The Bad And The Queen).
Tu étais là pour mon album solo, j’espère que tu me vois défendre avec le même cœur tous ces projets, demain je viendrai peut être avec un autre groupe et je le défendrai pareil, c’est très honnête et très saint, je pense que les artistes doivent travailler tous les jours pour faire de belles chansons, avoir un propos, une belle narration, bien les enregistrer et défendre chaque truc puis passer à autre chose, si en plus il y a un peu d’amour et de tendresse et que ça devient une grande famille, c’est ce que j’essaie de faire.

Eiffel – Cascade

Il y avait un besoin de faire ce disque et pas juste un besoin contractuel ?

C’est ça exactement, avec Eiffel on peut nous dire : « alors vous vous reformez parce que ton truc solo ne marche pas? ». Mon truc solo c’est galère mais il n’a pas marché ou marché et on ne s’attend pas à ce que ce soit facile avec Eiffel, c’est difficile pour tout le monde même des groupes assez connu, on a envie d’être ensemble tous les quatre, tout est sain. Beaucoup de références littéraires et cinématographiques.
J’ai essayé de changer la narration, je me suis placé non pas dans le moment présent mais comme si on était dans 15 ans et j’accepte la possibilité de la disparition de l’espèce humaine, que l’eau va nous monter à la gueule et qu’en même temps on va en manquer pour boire ; et je l’accepte comme acte de narration, pour décrire une situation, je ne dis pas que ça va arriver.
C’est une narration d’anticipation, du coup ça se rapporte plus à des références littéraires et cinématographiques que d’habitude.
Il y a des références à Brazil de Terry Gillian, Georges Orwell pour 1984, La Chute de la Maison Usher, Kafka avec Le Château.
Manchurian Candidate c’est un peu particulier… ce truc comme quoi il y a eu un accueil de la part des Etats-Unis de médecins nazis qui ont travaillé pour la CIA et ont continué leurs expériences sur des gamins ou des personnes fragiles, des choses atroces. L’idée était de reprogrammer des individus, le projet MK-Ultra, après ce ne sont que des théories, je n’y étais pas mais on peut en parler. Une nouvelle a été écrite Manchurian Candidate de Richard Condon, et une adaptation cinématographique de John Franckenheimer qu’on cite et dont la photo du recto de l’album est inspirée. Et il y a des théories comme quoi ce projet MK-Ultra aurait perduré jusqu’à maintenant, et ne serait plus de l’ordre de l’assassinat mais de l’ordre de la maîtrise et reprogrammation via les médias.

Vous êtes dans les théories du complot ?

On peut l’être pour une chanson, c’est ce qui est intéressant. On peut se poser des questions quand on voit comment les choses sont foutues sur internet pour amener des gens à des endroits précis. Les personnes qui ont étés victimes de complots disaient « vous n’allez quand même pas croire au complot », je ne suis pas complotiste ou quoi que ce soit, j’ai des amis qui le sont, mais c’est intéressant de se placer en complotiste pour une chanson. Je peux très bien dire: « Adolf avait raison », soit tu peux te dire, il est taré Romain, soit tu peux te dire, il joue le jeu de quelqu’un qui dit « Adolf avait raison ». C’est différent, sinon Clint Eastwood est le pire des enculés, il n’a joué que des rôles d’enculés, c’est juste un acteur. Donc ce que je trouve intéressant c’est de dire « et si on allait faire croire ça » et d’écrire un texte à partir de là.
L’histoire de la manipulation des médias sur les masses, pardon mais ça j’y crois.

Stupor Machine d’Eiffel sera disponible le 26 avril 2019 chez PIAS Le Label/PIAS.
Eiffel sera en concert le 14 novembre 2019 à La Cigale (Paris) et dans toute la France.

Eiffel - Stupor Machine

Tracklist : Eiffel - Stupor Machine
  1. Big Data
  2. Cascade
  3. Manchurian Candidate
  4. Chasse Spleen
  5. Miragine
  6. N’aie rien à craindre
  7. Pécheur pécheur
  8. Hôtel borgne
  9. Oui
  10. Chocho
  11. Gravelines
  12. Escampette
  13. Terminus

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