Alors évidemment, avec un titre d’album pareil, cela va être compliqué médiatiquement. Pourtant, ce disque pourrait être la bande son idéale des envolées lyriques de Greta, de l’hommage nationale à Chichi ou du dernier Fabcaro, Formica, Une tragédie en trois actes.
Oui, la violence est rose. C’est bougrement bancal, joyeusement jovial, excellemment excentrique. Eloïse Decazes et Sing Sing ont de nouveaux amis, Ernest Bergez (Sourdure, Kaumwald, Orgue Agnès) à la réalisation et Clément Vercelletto aux percussions, cuivre, vent et divagations électroniques. Un orchestre chaotique qui nous emmène loin, très loin tel le joueur de flûte de Hamelin bien sûr avec Mocke et bien d’autres comme le bougre Belin. Bref pour arriver à une telle maîtrise de la liberté, il n’y a que Arlt ou Michel Sardou. Bon, on préfère Arlt avec son Soleil enculé qui sort le 15 novembre chez Murailles Music.
Arlt – La violence est rose
Arlt sera en concert les :
27.11.19 LILLE – La Bulle Café | Maisons Folie
28.11.19 PARIS – Petit Bain – release party, avec Powerdove
29.11.19 VAULX-EN-VELIN – Grrrnd Zero anniversaire ’15 ans’ TBC
05.12.19 PARIS Casino de Paris (avec Bertrand Belin)
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
Et si on tenait le titre de l’année ? Alors évidemment, cela ne passera ni sur rance-inter ou ne satisfera les esgourdes de Valérie. Mais pourtant que cela lâcher prise est jouissif comme l’ensemble de Soleil enculé le nouvel album dingo d’Arlt.
Si on s’amusait à comparer le label Vietnam au R.P.R, on mettrait à la place de Jacques Chirac ce cher Franck Annese. Pharaon de Winter pourrait se la jouer à la Malraux en déclamant des oraisons funèbres à chaque anniversaire de la mort de Michel Delpech.
Nouvelle signature du label Vietnam, O publie son premier album solo en ce début d’année. Derrière O se cache Olivier Marguerit, membre de Syd Matters et fine gachette du paysage musical français. Un disque de Mina Tindle ? Il le produit. Le disque sensationnel de Stéphane Milochevitch alias Thousand ? Il tient la basse dessus.
Mais qu’est-ce que c’est que ce disque ? Voilà la question que les personnes qui ne connaissent pas Stranded Horse pourraient se poser en découvrant la pochette de Luxe et surtout en lisant la biographie du groupe.
On court tous derrière une Elsa. Un mirage qui enrage. Une addiction qui fait souffrir. On prend des coups de l’autre mais surtout de soi-même. On essaye de s’échapper, de se raisonner, de se libérer, mais l’on continue de poursuivre un fantôme.
Les vrais savent. Que n’a t-on dégoisé sur cet ultime album du Floyd pourtant classé numéro 1 chez les brit’ comme il était de bon ton de pisser sur le mur. Alors si le Waters prend peut être l’eau avec son gigantisme sur scène par rapport au Mason qui lui fait la nique, Roger dans…
João Selva est un garçon d’Ipanema qui a atterri à Lyon et à rencontré son Phil Spector, le sorcier multi-instrumentiste Bruno Patchworks pour un deuxième album intitulé Navegar, titre qui ouvre le disque et fait le grand écart entre les deux continents qui savent ambiancer le reste du monde.
Non, BBCC ne signifie pas barbecue même si l’on se damnerait pour une merguez party. BBCC, c’est BangBangCockCock et leur Human Capital fout la trique autant que leur clip en exclusivité fout la migraine.
Croiser l’amour dans un palace décrépi, vivre un temps suspendu, une parenthèse enchantée avec la fille aux yeux les plus solitaires, plonger dans une piscine et avoir du mal à remonter à la surface.
Notre Tintin chanteur préféré, le prince de Suède Jay-Jay Johanson revient avec un titre mélancolico-poétique dont il a le secret à base de beats hypnotiques.
Nicolas Comment et Éric Elvis Simonet poursuivent notre éducation sentimentale et poétique avec la figure du dandy, le beau Brummell jeune roturier devenu militaire dont l’amour caresse avec une cravache.