Il y a les bons et les mauvais jours. Il y a ceux que l’on appelle de nos vœux, ceux que l’on veut oublier. Il y a ceux qui passent et ceux qui restent à jamais. Ceux que l’on a passé à grattouiller sa guitare ou à griffonner et à raturer des textes pour se souvenir et ne rien effacer.
« Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour » disait Confucius. CMK désormais Claire Days avance jour après jour. Elle sortira prochainement un EP 6 titres d’une belle intensité. Call it a day vous happe progressivement, une guitare forcément claire, une voix chaude quasi jazzy, des chœurs enlaçant et des cuivres fiévreux qui conduisent à la lumière cru comme ces mots âpres : « I was free I was safe, but you lured me into your bed ».
Claire Days – Call it a day
Claire Days sera en concert avec Raoul Vignal le vendredi 31 janvier à la salle Léo Ferré (Lyon)
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
C’était encore la vie de château à Feurs avec une équipe qui se démène avec ou sans covid à ambiancer un territoire. SK* et Fabrice Buffart ont choppé le virus de cette salle conviviale à la programmation impeccable comme avec Claire days et sa pop mélancolique sur son 21.
Au 19ème siècle il fallait faire le voyage à Rome. Au 20ème c’était plutôt la route 66 et les US. Aujourd’hui c’est le grand Nord, ici avec Oslo à un battement d’aile d’EasyJet.
SK* a demandé à une centaine (et plus) d’artistes appréciés par les membres de l’équipe de répondre à cinq questions très simples avec leurs morceaux du moment, nouveaux ou anciens. Voilà le tour de Claire Days, jeune chanteuse lyonnaise qui vient de sortir un clip DIY, Call it a day extrait de son EP, Lava…
« Les grands embrasements naissent de petites étincelles. » écrivait dans son testament politique le Cardinal de Richelieu. Et c’est bien d’embrasements qu’il s’agit, d’une brusque combustion, d’un déchaînement libérateur.
High then low. Avec Rescue Me, Fredrika Stahl nous tend un miroir pour lutter contre l’enfermement progressif que cela soit dans nos lieux de vie ou dans nos têtes.
Can’t get away, cannot turn the page, I’m a rat in a cage. On est derrière Balthazar, on ne voudrait pas se retrouver sur le sable, le vent en poupe, le cœur en sang.
On court tous derrière une Elsa. Un mirage qui enrage. Une addiction qui fait souffrir. On prend des coups de l’autre mais surtout de soi-même. On essaye de s’échapper, de se raisonner, de se libérer, mais l’on continue de poursuivre un fantôme.
Les vrais savent. Que n’a t-on dégoisé sur cet ultime album du Floyd pourtant classé numéro 1 chez les brit’ comme il était de bon ton de pisser sur le mur. Alors si le Waters prend peut être l’eau avec son gigantisme sur scène par rapport au Mason qui lui fait la nique, Roger dans…
João Selva est un garçon d’Ipanema qui a atterri à Lyon et à rencontré son Phil Spector, le sorcier multi-instrumentiste Bruno Patchworks pour un deuxième album intitulé Navegar, titre qui ouvre le disque et fait le grand écart entre les deux continents qui savent ambiancer le reste du monde.