Bonny Light Horseman est un super groupe composé d’Eric D. Johnson (Fruit Bats, The Shins), du vétéran multi-instrumentiste Josh Kaufman (Craig Finn, Josh Ritter, The National) et de la chanteuse Anaïs Mitchell qui a triomphé à Broadway avec Hadestown l’an dernier et honorée d’un Grammy. Et cela donne un disque somptueux, profondément amoureux de la tradition américaine.
Il y a des disques qui vous font de l’œil et ici c’est celui d’un cheval en gros plan sur la magnifique pochette de ce premier album de Bonny Light Horseman. Coquin et frondeur, c’est une invitation à monter a cru et à chevaucher le meilleur de l’Americana. Le trio redonne vie aux classiques du folk traditionnel avec en prime la participation de Justin Vernon qui a permis au groupe de jouer dans son festival Eaux Claires et d’enregistrer ses premiers titres. « Nous voulions retravailler de vieilles chansons, mais pas dans le cadre d’un projet de recherche. C’était très réconfortant de se plonger dans ces vieilles histoires et ces images qui existent depuis si longtemps qu’on peut s’y reposer. » dit Anaïs Mitchell. Eric D. Johnson poursuit, « ce disque évoque l’humanité intemporelle, ces paroles vieilles de 500 ans sont si profondément modernes. The Roving pourrait être l’intrigue d’un film pour ados des années 80 : J’ai passé un été sauvage avec cette fille géniale, puis elle m’a brisé le cœur ! À quel point est-il incroyable qu’en tant qu’êtres humains, nous voulions toujours simplement aimer et avoir des rapports sexuels, nous sentir tristes et nous battre ? C’est de la musique ancienne qui se sent, émotionnellement, en ce moment. C’est complètement moderne. »
Bonny Light Horseman – Deep in Love ‘(Saturday Sessions)
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
Il y a des chansons qui sont des temples sacrés, des miroirs qu’on promène le long d’un chemin que beaucoup ont parcouru, des mots simples qui vous broient après y avoir cru, vous égrugent après s’être fait gruger, vous mettent en morceaux après avoir glané des bribes de bonheur. On a tous un jour ou…
Une voix, un musicien ou vice et versa. Brisa Roché et Fred Fortuny sont étroitement unis depuis Takes en 2007 mais Freeze Where U R le 5 février 2021 chez Black Ash et December Square est plus qu’un aboutissement.
Intimement lié au livre How to Write One Song, Love is the King prouve une fois de plus que Jeff Tweedy fait partie des très grands. Et si certains ont perdu le fil avec la discographie de Wilco, ce nouveau disque solo est un excellent prétexte pour se rabibocher avec son patron.
On ne quitte pas Keaton. Il est notre brancardier du cœur préféré. Son Ambulance est un gyrophare dans nos nuits, un avertissement sous forme de supplique, un miroir réfléchissant nos solitudes.
2021 prend la suite de 2020 et arrive avec son lot de surprises. Notamment musicales. Avec l’irruption de Steve Gullick, photographe, accompagné de James Johnston, ex-Gallon Drunk.
Le nom de Mark Pickerel ne vous dit rien ? C’est tout à fait normal. Vous trouvez les trois extraits de Rebel in the Rearview formidables ? C’est normal !
Mica Levi, mais vous êtes juive ?! Ça ne fait rien, on vous garde quand même. Parce que c’est foutrement jouissif à l’heure la France vaccinée par la connerie se demande s’il va y avoir de le neige à Noël ou si lLa Fistinière va rouvrir avec gestes barrières et protection et friction hydro-alcoolique.
Vincent Eckert n’est pas, comme il le chante, sur La mauvaise pente. Avec ces onze nouvelles chansons écrites et enregistrées juste avant le confinement de mars 2020, Eckert prend le chemin de la simplicité pour nous emmener dans son univers. On y croisera ses disques préférés, sa diction douce et des effluves de chanson française.
Il parait que demain autour de 20h vont se dessiner nos lignes futures. Celles de BRAZZIER figurent sur un album mixé et masterisé par Sébastien Lorho (Marquis de Sade, Dominique A, Octave noire) qui vient de sortir chez Binaire Ordinaire.