Vidéo : Rosemarie – Les contours

Depuis quelques jours, les contours sont devenus flous. La solitude nous a envahi mais la radieuse Rosemarie rassure et l'on attend impatiemment son immense premier album sombre et lumineux qu'annonce ce nouveau titre poignant.

Du bout des doigts je trace les contours, le ciel s’en va et se noie dans le jour. Rosemarie met des mots sur nos états d’âme, les mains glissent, frôlent, effleurent ; la lumière s’infiltre entre les doigts. Ce titre baptismal est un ressac émotionnel et musical avec ce final spectral où Aloïs Benoit joue des conques.

« J’ai toujours été troublée par le temps qui passe.
Que la vie est longue mais que la vie est courte !
La solitude est une compagne qui selon l’envie étire ou rétrécit les heures.
Les journées défilent. Peut-on vraiment perdre son temps, gâcher sa vie, quand on sait qu’un matin nouveau arrivera ?
Le temps nous glisse entre les doigts, voilà donc une fatalité, mais quel luxe de pouvoir le constater. »

Discographie

Les contours est extrait du premier album de Rosemarie, Réparer qui sort le 31 octobre sur le label Contrejours. elle fera sa release party le 17 décembre au Marché Gare, en première partie de Laura Cahen.

Rosemarie – Les contours

Du bout des doigts je trace les contours
Le ciel s’en va et se noie dans le jour
La vie s’étend se dilue lentement
Les ombres la quittent et reviennent souvent

Tout doucement ma vie s’endort
La solitude m’oublie encore

La nuit s’en vient et repart aussitôt
Soir au matin les deux mains dans le dos
Le temps s’écoule et dessine un chemin
Son corps s’épuise juste à côté du mien

Tout doucement ma vie s’endort
La solitude m’oublie encore
Tout doucement ma vie s’endort
La solitude m’oublie encore

Sous ma peau je capture un rêve
Qui réveille en moi
Le désir d’un jour qui se lève
Pour la première fois

Le jour dévoile et ne cache plus rien
Le temps qui passe fait naître des matins
Le vide efface et s’oublie doucement
Je prends sa place sous le soleil

Tout doucement ma vie s’endort
La solitude m’oublie encore
Tout doucement ma vie s’endort
La solitude m’oublie encore

Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
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