Il y a des rencontres qui font des étincelles. Et quand en plus ce sont deux artistes que l’on adore sur SK*, c’est l’embrasement des sens, le nirvana musical.
Alma Forrer est à Paris, Kramies du côté de Denver.
L’une rêve éveillée d’Amérique, l’autre est un ardent francophile. Ensemble, ils nous offrent un moment suspendu de délicatesse et de douceur, une étreinte musicale aérienne. Kramies évoque les troubadours dans un conte de fée, pardon, un texte de présentation ci-dessous et l’on est troublé par cet amour courtois, à la fois chaste et sensuel qui irradie de ce texte si simple et pourtant troublant.
« Il y a fort longtemps, il y avait une magnifique chanteuse nommée Alma qui habitait un somptueux endroit nommé Paris. Loin, très loin dans les hautes montagnes, vivait un troubadour silencieux du nom de Kramies. Un jour, alors qu’il se promenait dans les bois, il commença à entonner une mystérieuse chanson. Et, tandis qu’elle s’était accroupie dans son jardin, à plusieurs milliers de kilomètres de là, Alma commença aussi à chantonner une mystérieuse mélodie. Ce jour de fortune, leurs voix traversèrent les océans, franchirent les petites villes, les sombres et profondes forêts pour se rejoindre… et quand elles entrèrent finalement en collision, elles donnèrent naissance à une chanson magnifique et céleste, Into The Sparks. »
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
Première nuit d’été de cette année du loup pour Alma Forrer, l’occasion de mettre en images sa mélancolique Song d’une nuit d’été pour mieux jeter les oripeaux de la brumaille de ces derniers mois cafardeux. Enfin pas sûr.
On suit l’ami Kramies que cela soit pour son EP féerique, Of All The Places Been & Everything The End ou ses aventures en trio avec Jason Lytle (Grandaddy) et Kyle Field (Little Wings). On le retrouve pour un titre en exclusivité pour SK*.
Ils sont trois amis, Jason Lytle (Grandaddy), Kyle Field (Little Wings) et Kramies. Ils se retrouvent régulièrement pour jouer ensemble et parfois en public. Un bonheur simple, trois voix qui se passent le témoin pour mieux nous caresser et nous émouvoir.
« J’ai envie de toi » chante Alma Forrer dans N’être que l’hiver qui ouvre son premier album L’année du loup et à son écoute nous avons aussi terriblement envie d’elle, de ses chansons entre folk américain et variété française au sens le plus noble.
Le Saint-Sépulcre de la chanson en français À Thou Bout d’Chant accueillait pour (presque) finir l’année en beauté (s), Mauvais Garçon, lauréate du prix du jury au tremplin A Thou Bout d’Chant (en concert ici même avec Jean Felzine le 3 avril 2020) et la conquérante et divine Alma Forrer.
Un peu de douceur dans notre monde de brute et de mensonges avec les voix caressantes de Laura Weinbach (Foxtails Brigade) et de Kramies pour un split single, Between the Moon & On the Other Side disponible depuis le 10 décembre.
Se réinventer. Comment ne pas se répéter quand on a une discographie impeccable. En balançant un titre de 11 minutes totalement addictif à écouter lors de vos siestes crapuleuses ou lové à l’arrière des taxis.
Josh croit encore en l’amour, il en faut. Love in vain, in pain, in Spain. Ce nouveau titre est dédié à la mémoire de ses grands parents George et Trudy David.
On pourrait croire que les Lachinos rendent hommage à notre grognon national, notre Jean Pierre, notre ami Bacri avec ces deux titres enlevés, Fêtes de Mes Morts et Cáncer del Colon lui qui avait le sens de la fête et que le crabe nous a ravi.
La beauté a un nom est c’est Piers Faccini. Fall or to be reborn nous questionne t-il. On cherche tous un peu cette porte de sortie pour éviter la routine, les emmerdes, les échecs.
On aurait dû voir Julien Lesuisse avec son nouveau projet Crimi à Jazz à Vienne ou aux Trans Musicales de Rennes. On attend donc en mars sur le label Airfono un premier album Luci e guai avec ses acolytes Cyril Moulas (guitare), Brice Berrerd (basse) et Bruno Duval (batterie).
On devait passer un Super moment avec Didier au théâtre Comédie Odéon à Lyon car il est bien plus marrant que tous ces comiques de merde et puis la peste cholérique s’est abattue sur la France sans chars et ligne Maginot.