Dans le New World de Tindersticks, nous sommes toujours des étrangers. Aux autres, à nous mêmes. Et pourtant nous nous rencontrons, peut être grâce à la voix de Stuart Staples qui nous guide depuis trente ans.
On avait déjà beaucoup aimé le premier extrait du nouvel album de King Hannah, Big Swimmer qui donne son titre à celui-ci avec Sharon Van Etten. Voici un deuxième titre, Davey Says qui fleure bon les 90′.
Attention, encore un concert hors-norme à l’Épicerie Moderne le jeudi 7 mars avec le duo Grandbrothers et sa musique du futur qui provoque le Vertigo.
On se souvient de ce concert dantesque, Timber Timbre partageant la scène des nuits de Fourvière avec Mogwai en 2014 sous une pluie diluvienne.
Tindersticks pour mettre le feu à l’automne au Radiant-Bellevue, quoi de plus normal. La medecine de Stuart Staples est le meilleur remède au spleen, le mal par le mal.
Repérée par les radars de City Slang, la chipie israélienne Noga Erez ne fait pas dans le hip hop bon enfant avec son deuxième album Kids. Elle fait voler des cerfs-volants en feu et assomme la concurrence.
Des lendemains qui chantent avec Son Lux ? Pas sûr avec A Different Kind of Love extrait de Tomorrows 3 qui clôt leur triptyque sombre et réaliste en quête d’un Graal inaccessible.
Se renouveler dans la continuité. Kurt Wagner est un maitre à ce jeu entre dernièrement l’utilisation de l’autotune sur Flotus ou Trip son album de reprises. Confiné mais pas en panne d’inspiration et d’intermittence créatrice, Lambchop revient avec Showtunes et ses enregistrements de guitares convertis en pistes de piano midi. Et cela donne faim.
C’est quoi la beauté ? C’est l’ombre d’une main dans un noir et blanc sépulcral. C’est une voix reconnaissable aux premiers mots. C’est ce baiser qui vous paralyse, vous électrise, vous hypnotise.
Se réinventer. Comment ne pas se répéter quand on a une discographie impeccable. En balançant un titre de 11 minutes totalement addictif à écouter lors de vos siestes crapuleuses ou lové à l’arrière des taxis.
1984. Television Personalities chante no one is listening. 2020. Tindersticks chante toujours la colère et la honte.
Les premiers morceaux d’Anna B Savage avaient séduit Father John Misty en 2015 à tel point que ce dernier l’avait embarquée sur sa tournée. Cette année, Anna B Savage ouvrira pour Destroyer sur sa tournée européenne et sortira un album chez City Slang. Tout va bien pour notre américaine préférée.
En tirant la langue à l’industrie musicale (ou plus exactement à Elektra) qui réclamait en 1998 un second Popular, Nada Surf s’est sauvé du piège d’une carrière pré-formatée et en a profité pour casser son plafond de verre. Avec l’imbattable Let Go et l’impeccable Lucky, Nada Surf a écrit les plus belles lignes de la […]
On referme cette année 2019 sur un espoir et sur la beauté des Tindersticks. For The Beauty ouvre l’île aux trésors de leur dernier stratosphérique album paru chez City Slang au titre programmatique et poétique, No Treasure But Hope.
Il a fallu six jours aux Tindersticks pour enregistrer No Treasure But Hope dans les studios parisiens de MidiLive. Et il nous faudra plus de six mois se remettre de ce trésor musical.
Nada Surf confirme avec Looking For You tous les espoirs soulevés avec son premier single.
En 2017, Nada Surf a célébré le quinzième anniversaire de l’album Let Go, un disque capable de faire pleurer à chaudes larmes un régiment de légionnaires. En 2020, Nada Surf décide de nous donner de l’énergie avec Never Not Together, un disque qui les fait revenir à une power pop essentielle.
On écoute les Tindersticks depuis qu’ils nous ont accroché l’œil avec une danseuse de flamenco et l’oreille avec un titre, Patchwork. Depuis, chaque disque est un enchantement qui construit une oeuvre au sens classique du terme avec entre autres, Curtains, Simple Pleasure, The Hungry Saw, The Something Rain ou The Waiting room.
Miss Gibson revient sur le devant de la scène avec Goners son cinquième album et une date parisienne.
Nada Surf reviendra en 2018 pour quelques dates en France jouer un de ses meilleurs albums, Let Go. Meilleure nouvelle de l’année ?
Concert à guichet fermé pour Timber Timbre à l’Epicerie Moderne de Feyzin près de Lyon pour jouer Sincerely, Future Pollution paru en avril dernier chez City Slang. Taylor Kirk a aussi certainement provoqué d’intenses rêves érotiques en réhabilitant le saxophone pour des morceaux suaves et sexy.
Calexico reviendra en 2018 avec son neuvième album intitulé The Thread That Keeps Us. Et comme les gens de Tucson font bien les choses, ils reviendront aussi en France le temps de deux concerts.
On savait Lambchop capable de quelques sorties de route. En 1997, la troupe de Kurt Wagner avait repris un brelan de chansons d’East River Pipe. En 2002, sur le splendide Is a Woman, l’homme à la casquette fricotait avec le reggae.
Deux retours remarqués en ce mois d’août, Massive Attack en bonne compagnie et Lambchop pour une danse langoureuse.
Plateau de rêve aux Nuits de Fourvière dans la chaleur des vieilles pierres de l’Odéon gallo-romain de Lyon avec Bertrand Belin et les Tindersticks.
Après avoir sorti il y a quelques semaines seulement son album Good Luck and Do Your Best chez City Slang, Gold Panda balance mercredi dernier, à la surprise générale, un nouvel EP intitulé Kingdom où figurent 5 titres exclusifs.
Les Imarhan ont ouvert pour Kurt Vile il y a quelques mois. Ils reviennent aujourd’hui en tête d’affiche le temps de deux dates.
Calexico est de retour à l’Epicerie Moderne de Feyzin. La nouvelle s’est répandue en ville comme une traînée de poudre enflammée entre la Californie et le Mexique. Et les souvenirs de la chevauchée fantastique des arizoniens au même endroit en janvier 2009 resurgissent, mémorables et festifs.
Konstantin Gropper va bien, même très bien avec Get Well Soon, il distille de l’amour de sa voix suave comme hier soir lors de son passage remarqué à L’Epicerie Moderne de Feyzin.
Quatre ans ! Il aura fallu attendre quatre ans pour avoir le droit d’entendre la suite de La Grande. On vous rassure tout de suite : le résultat est à la hauteur des espérances.