Memories From Saint-Forget n’est pas la relation épistolaire de Peter von Poehl avec le patron de Roland Garros. Saint-Forget, c’est un village dans la vallée de Chevreuse qui a vu naitre Savinien de Cyrano de Bergerac, écrivain, bretteur et libertin et donc aussi s’ébaucher le cinquième doux disque pastoral du sympathetic magic Peter von Poehl.
Son du jour - page 22
OTTiLiE [B] a du cœur et l’éprouve sur l’heure avec ce clip en exclusivité pour le premier extrait de son nouvel album, CŒUR <3.
Ambiance de fin du monde avec ce Inside it de Jane’s Death qui pourrait figurer sur la B.O de La colline à des yeux. Lumière crépusculaire, masque à gaz, guitares tranchantes et oppressantes, les histoires d’amour finissent mal en général.
Album parfait pour les abimés de l’âme, Friends in High Places convoque un spleen qui panse nos maux et qui rassure. On n’a peut être pas le chapeau de Turner Cody mais on possède les mêmes fêlures que ses soldats de l’amour.
All I Need Is You Tonight. Tout est dit. 24 ans après INXS, d’autres initiales font fondre nos cœurs d’artichauds.
Equateur voit la vie en Rose avec ce nouveau titre parfait pour emballer cet été.
Petite claque pop avec Pretence, le premier extrait du troisième album d’Annika And The Forest, Même La Nuit à paraitre le 1er octobre.
Belle claque visuelle pour accompagner ce Jeannine’s song extrait du douzième album de Tue-loup La peau des arbres.
Le Ténia était immense. En 2 minutes d’haikus musicaux ultra réalistes, il mettait les poils comme sur La douleur ou le déchirant Pas comme ça où l’on pleure dans ses bras.
Take it easy, it’s no big deal, c’est le mantra de Kristel après cette année d’isolement musical, un titre qui annonce un EP avec les deux précédents single My Man et Mafy Loha et des chansons inédites.
Rodrigo a du cœur et l’éprouve sur l’heure en un peu plus de quatre minutes. Une guitare versatile, un sifflotage volatile, une langue éminemment sensuelle, un rythme totalement charnel, et ce Maré nous emporte dans une onde de plaisir puissance 4.
Attention OVNI musical. Blak Saagan compose la bande son d’un film qui ne sortira jamais sur l’histoire tragique et encore nébuleuse de l’enlèvement en 1978 de l’ancien premier ministre Aldo Moro par les Brigades rouges.
Arno veut vivre et nous aussi on veut qu’il vive pour continuer à nous assommer d’émotions avec sa gouaille et ses chansons revisitées au piano avec Sofiane Pamart.
Se renouveler dans la continuité. Kurt Wagner est un maitre à ce jeu entre dernièrement l’utilisation de l’autotune sur Flotus ou Trip son album de reprises. Confiné mais pas en panne d’inspiration et d’intermittence créatrice, Lambchop revient avec Showtunes et ses enregistrements de guitares convertis en pistes de piano midi. Et cela donne faim.
Que cela soit avec les nœuds autoroutiers, les fontaines sans eaux, les bowl pour skateurs, les bulles dans les aquariums, on est prisonnier et l’on tourne en rond.
« Le beau temps me dégoûte et m’fait grincer les dents » chantait Brassens dans L’orage qui lui apporte la félicité pour son paratonnerre. Mais Orage c’est aussi le nom d’un jeune projet en français aux accents Feu! Chattertoniens porté par Alexandre.
Etre loyal et honnête va vous rendre très malheureux chante Mustang sur ce titre qui ouvre leur magistral nouvel album, Memento Mori. Que cela soit au travail ou en amour (peut être surtout en amour) ces qualités (on ne peut plus dire valeurs, trop réac’ soit disant) n’entrainent souvent que le mépris, l’ostracisation, l’excommunication.
Il y a des artistes dont on tomberait bien amoureux. En fait, c’est déjà fait avec Louise Combier qui de chanson en chanson nous emberlucoque, nous ensorcèle, nous envoûte.
Certains ont découvert la solitude avec la claustration imposée. D’autres pas. Sammy Decoster a enregistré cet EP dans sa cuisine, refuge où l’on concocte aussi des recettes contre le vague à l’âme.
Fredo Viola c’est simple comme des oiseaux dans les pins. Il nous avait renversé avec son premier album, The Turn et ses harmonies médiévales, il revient méphistophélique avec Pine Birds, la bande originale d’un conte fantastique qui ouvre les portes de la perception.
Gueule de bois salutaire après quatorze mois de navigation en solitaire, on ressort la boule à facettes pour chercher l’âme sœur, grapiller un sourire, raviver sa flamme.
On a bien besoin de blanc et de bleu, de lumière éclatante, de roulis de bateaux, de cris d’oiseaux, de nage en eaux profondes, de liberté en quelque sorte.
« Les villes, comme dans les rêves, sont construites sur des désirs et des peurs. » écrivait Italo Calvino dans Les Villes Invisibles où dialoguent Marco Polo et son hôte Kublai Khan qui lui demande d’évoquer les villes qu’il a parcouru durant ses voyages. On déambule ainsi dans 55 villes imaginaires et extravagantes qui portent toutes un […]
On avait croisé La Reine Garçon au bord de l’eau pour le récit d’un amour amer. On les retrouve sur L’île, paradis perdu au temps suspendu.
L’électro sans électronique ? Pas tout à fait mais on est troublé par ce Touché qui nous entraine dans une procession tel le joueur de flûte de Hamelin avec ce mix de cordes pincées, de notes de piano et une pluie de gouttelettes sonores et timbrées.
Vous aimez la musique différente, celle qui fait voyager sur son tapis, vous ne serez pas déçu avec le galicien Baiuca qui mixe folk du nord ouest de l’Espagne et techno.
Françoiz Breut se métamorphose en Mary Poppins citadine sous la caméra de Simon Vanrie et nous entraine dans le Flux Flou de la Foule.
Le monde est cruel chante Fredrika Stahl. Ce n’est pas nouveau mais cela fait du bien au final de l’entendre.
On se rappelle de ce concert fou des Limiñanas au Yeah! festival (n’est-ce pas Denis Q du Pop-In), dans l’écrin du parvis du château de Lourmarin, l’antre de Laurent Garnier.
Ils avaient vu grand dès leur premier album, See The Big Picture. Dragon Rapide dégaine une bombinette pop de 2 minutes 10 et nous font voir la pleine lune en plein jour.