Vous aimez la musique différente, celle qui fait voyager sur son tapis, vous ne serez pas déçu avec le galicien Baiuca qui mixe folk du nord ouest de l’Espagne et techno.
Son du jour - page 23
Françoiz Breut se métamorphose en Mary Poppins citadine sous la caméra de Simon Vanrie et nous entraine dans le Flux Flou de la Foule.
Le monde est cruel chante Fredrika Stahl. Ce n’est pas nouveau mais cela fait du bien au final de l’entendre.
On se rappelle de ce concert fou des Limiñanas au Yeah! festival (n’est-ce pas Denis Q du Pop-In), dans l’écrin du parvis du château de Lourmarin, l’antre de Laurent Garnier.
Ils avaient vu grand dès leur premier album, See The Big Picture. Dragon Rapide dégaine une bombinette pop de 2 minutes 10 et nous font voir la pleine lune en plein jour.
Premier extrait de Celluloid Swamp, le quatrième album de BRNS à paraitre cette année. Familiar est une virée hip hop pour le plus sympathique et novateur des groupes belges.
Une mélodie simple et douce, des questionnements d’enfants poétiques et censés, Aldebert chante pour eux mais aussi les adultes et nous aide à rendre ce monde intelligible et acceptable.
Que sommes nous ? Pas grand chose en ne faisant attention aux grands artistes qu’une fois disparus. Le quatrième album de Jean Louis Bergère, Ce qui demeure s’ouvre sur ces mots : « dansons sur les cendres chaudes » et se clôt « dans la nuit blanche ». Il vient de nous quitter.
Ce Sirop n’est pas sirupeux. Au contraire il étanche notre soif des sens, bouscule les saveurs pour une nouvelle alchimie dans un cocktail avec un goût de reviens-y.
Introvert ouvre le nouvel album de Little Simz Sometimes I Might Be Introvert disponible le 3 septembre sur son propre label, Age 101 Music et ce titre donne le ton avec son intro ample, ses accents symphoniques et ce flow qui coule de source, véritable liquide en fusion.
On avait été touché par Le Grand Défi d’Alexandre Delano. La fleur de l’âge est un nouvel extrait de Ven ven ven son deuxième disque solo disponible le 18 juin 2021.
Eels s’offre un conte en stop motion avec Earth To Dora qui est aussi le titre de son treizième album.
On ignore si Bertrand Burgalat est L’homme idéal mais ce qui est sûr c’est qu’il est capital. Essentiel même.
On avait quitté LO mort-né, on le retrouve à Amsterdam ou plutôt avec Amsterdam vu comme une femme libre et revêche.
Louis-Jean Cormier rime avec humanité. Ses chansons, ses concerts, son sourire sont des remèdes contre la bêtise humaine et aident à quitter nos mondes bipolaires.
Et nous dans tout ça ? Beaucoup d’histoires se sont taries après le déluge. Cyril Mokaiesh & Alma Forrer résistent à l’Hôtel La Mondaine, du backgammon à l’étreinte. Les jeux de l’amour sont de plus en plus hasardeux.
Mustang adapte A Mansion On The Hill d’Hank Williams en chanson d’amour à la française avec les collages hilarants de Rémi Waquet.
Chez Vian, un nénuphar poussait dans le poumon droit de Chloé et la maladie était repoussée un temps par traitement florale. Odezenne « fait pousser bien les géraniums » avec peut-être les larmes tirées à chaque écoute d’Une danse de mauvais goût, l’une des grandes chansons de cette année avec Mansfield.TYA.
Avec son nouveau titre Pigeons, Vincent Roberge alias Les Louanges semble être le dindon de la farce avec une chanson introspective après les excès, la fatigue, les aléas et peut-être la lassitude de deux ans de tournée.
The return of the Mullet. C’est le Daily Star qui l’annonce, 2021 sera l’année du retour de la coupe ramasse miettes façon Patrick Swayze dans Ghost ou Chris Waddle au Vélodrome de Marseille. Jonathan Jarzyna (Fenster) prend les devants capillaires avec son projet John Moods et son titre Talk To Me.
Ce couloir de la mort est peut être la meilleure publicité pour Toyota. Facile à conduire pour une virée en pleine nature, vous serez transportés par cette balade sauvage à la Mark Twain.
C’est sans doute le morceau le plus efficace du dernier album de Mogwai, As The Love Continues. Ceiling Granny est comme un ride en skate, plein de soif de vivre, de liberté, d’insouciance : un paradis perdu où l’on ne craint plus Satan et où l’on survit à sa jeunesse.
On vous a menti, ce ne sont ni les américains ni les russes qui ont marché sur la lune, mais Peter von Poehl qui nous y emmène avec ce somptueux Behind The Eight Ball.
The Snuts est the next big thing venue d’Ecosse avant la suivante. Ils viennent de sortir un premier album, W.L. chez Parlophone dont est extrait ce Glasgow pétaradant.
Non, ce n’est pas le retour de Brokeback Mountain mais le nouvel extrait de Providence le nouvel album de Chevalrex avec le prince Thousand.
Hasards ou coïncidences, alors que Jupiter sans Jupiler nous gratifie d’une semaine de vacances et que s’est éteint L’horloger de Saint Paul, Phosphore et Gyslain.N nous baladent dans Lyon, mais comme avec Tavernier, la ville est un décors pour des visages, des figures auxquels nous ne sommes pas assez attentifs.
Le général Grant est de retour et il n’est pas content. Hate is magic too. Avec The Only Baby, John Grant nous embarque pour presque 10 minutes d’introspection, du calme vers la tempête.
Un peu de douceur, d’apaisement, de confiance en l’autre, voilà ce que nous offre Ólafur Arnalds avec Zero.
On est un peu tous à l’étranger en ce moment ou peut être dans l’étrangeté. Mais ce All Aboard nous fait instantanément voyager avec en prime la rythmique Gnaoua d’Abdelkebir Merchane et la voix trop rare ces derniers temps de Ben Harper.
Bobby Gillespie revient à ses premières amours avec Jehnny Beth quand lors de doux mardi le soleil brillait pour [lui] au sommet de la pop. Le temps est passé alors il reste les souvenirs, quand on s’aimait.