Les Coral n’ont jamais fait dans la demi-mesure. En effet, au début de l’existence de ce petit groupe de Liverpool, les joyeux drilles sortaient un album tous les ans. De 2002 à 2005, les petits rigolos ont biberonné les charts anglo-saxons à coup de singles bien sentis. C’est qu’on est comme ça à Liverpool. Dans leur temps Magic & Medecine et The Invisible Invasion avaient fait une rude impression. Idem pour la suite. Le temps est passé et la Mersey a coulé… Les Coraux se sont un petit peu épuisés et voilà que chacun joue sa partition. James Skelly, chanteur du groupe, y va de sa complainte.
Pendant que toute la presse européenne s’extasie sur le dernier disque de Miles Kane, James Skelly (le cousin du premier) sort un disque dans un quasi anonymat pénible. Le type n’a jamais été à l’aise devant les caméras et n’est pas très bavard. Il n’est donc pas bien placé dans les rubriques des différents journaux. Logique. Et pourtant… Et quand la presse consent à en parler, c’est pour mieux lui tomber dessus. Love Undercover ne plaît pas. Il vient de manger un 6/10 par le N.M.E. et devrait se faire tirer les oreilles par la presse francophone. Que les gens sont difficiles ou de mauvaise foi.
Pourtant ce disque est bon. James Skelly navigue tout le long de ce disque entre les deux rives que sont Bruce Springsteen et Tom Petty. Il prend de temps en temps la poudre d’escampette pour s’acoquiner avec Paul Weller (You’Got It All) ou Ennio Morricone (I’m A Man). Mais en règle générale, le type reste droit dans ses bottes. Il n’a jamais quitté son idéal seventies durant les six disques des Coral, ce n’est pas pour changer en 2013… On peut sans doute regretter quelques compositions plus ou moins convenues (Searching For The Sun par exemple) mais en aucun cas lui faire des reproches malvenus. La voix de Skelly atteint des niveaux sensationnels sur What a day et dans un monde parfait Do It Again ferait la nique au prochain Arctic Monkeys dans les pubs anglais. Et comme nous sommes les seuls à avoir raison, nous lui mettrons 4/5. Toc.
En cadeau, une face B réussie :
James Skelly & The Intenders – Love Will Find You
James Skelly and the Intenders – Love Undercover4.0
James Skelly C’est au tour du Blond de passer à la caisse. James Skelly, chanteur des The Coral, va bientôt sortir son premier disque solo (Love Undercover, 03/06/2013). La voix paradoxale du Blond, qui avait donné un coup de semonce à la pop britannique en 20002 avec Dreaming of You, revient pour nous raconter des…
James Skelly (Photo: Andy Willsher) Deuxième extrait du premier album solo du chanteur des Coral, You’ve Got It All envoie tout valser. Co-écrit avec le Modfather en personne, ce morceau creuse un peu plus le sillon d’un disque assez attendu. Le batteur a frappé un grand coup, le chanteur devrait suivre la même voie.
James Skelly Ian Skelly a dégoupillé le premier. La meute des Coraux va suivre. Lee Southall fait toujours mumuse avec Molly Jones, Paul Duffy se reconvertit dans des bandes originales et le patron, James Skelly, arrive dans les bacs le 03 juin 2013.
Sorte de bizarrerie électrique à ses débuts, Mogwai s’impose aujourd’hui comme un grand fournisseur de chansons et endosse le statut de meilleur groupe écossais.
A ma gauche, Brisa Roché, chanteuse américaine installée à Paris depuis quelques années. A ma droite, Fred Fortuny, musicien ayant travaillé avec une kyrielle d’artistes dont Da Silva. Au milieu, ce disque, Freeze Where U R, qui réchauffe les cœurs et qui a le parfum des notes de Carole King.
Pour les radins qui ont refusé de débourser une vingtaine d’euros pour Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983 – 1987 (Captured Tracks), les Kiwi Jr. représentent la solution de secours et l’ultime chance de se rattraper. Pour une dizaine d’euros, Cooler Returns, le nouveau disque de ces Canadiens promet beaucoup et donne……
Écrit en partie l’hiver dernier sur l’île de la Désirade (Guadeloupe), Providence prend élégamment la suite d’Anti Slogan et nous fait espérer des jours meilleurs avec des chansons puissantes et tenaces.
Attention. Grande compilation. Concoctée par Mike Spiner, le patron de Captured Tracks, Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983-1987 soulève le couvercle d’un passé riche mais totalement oublié. En effet, dans les années 80, le rock indépendant américain avait des têtes de pont formidables mais avec toute une tripotée de seconds couteaux tout…
Mark Lanegan quitte les rivages de son electro folk pour revenir à un son plus dépouillé. L’ex Screaming-Trees fête donc Noël avec ses héros en faisant écho à ses premiers albums.
Fondé en 1975 par les frères Fair, Half Japanese est une créature artistique singulière qui possède un répertoire totalement biscornu. Adulée par Kurt Cobain, adorée par les soeurs Deal et aimée par tous les grands noms de la pop écossaise, la discographie de ce groupe s’enrichit d’un dix-neuvième disque cette semaine. Et comme depuis 1975,…