Franz Ferdinand @ Nuits de Fourvière - 08 Juillet 2014
Après les écossais de Mogwai, c’était au tour de leurs coturnes de Glasgow, les frétillants Franz Ferdinand de conquérir le théâtre antique de Fourvière avec pour chauffer les vieilles pierres, Mikhael Paskalev.
Franz Ferdinand @ Nuits de Fourvière – 08 Juillet 2014
Mikhael Paskalev
Mikhael Paskalev vient de Norvège où son premier album, What’s Life Without Losers a bien marché. Sa folk éclectique et électrique est une parfaite mise en bouche pour une soirée à la douceur enfin retrouvée. Bien sûr, il a chanté sa bombinette I spy mais pas en slip au grand désarroi d’une partie connaisseuse du public.
Quand rentrent en scène les Franz Ferdinand, deux évidences nous assaillent avant d’être promptement balayées par un set redoutable d’efficacité. D’abord des costumes assez hideux que n’aurait pas renié Donald Cardwell, un noir et blanc aux formes géométriques particulièrement désavantageuses. Ensuite la ressemblance étonnante entre le guitariste Nick McCarthy qui porte haut sa Gibson SG laiteuse et notre virevoltant premier ministre, Manuel Valls, mais quand même en plus fun et surtout meilleur sautillant guitariste. Une fois ces considérations esthétiques oubliées, le show fut une rapide conquête d’un public acquis à la cause du quatuor écossais. Les chansons sont énergiques et héroïques, et Alexander Kapranos est un redoutable monsieur loyal, menant la foule de son sourire ravageur et de sa Stratocaster incisive. Des vieux tubes (The Dark of the Matinée, Tell her tonight, Michael, Take me out, Darts of Pleasure, This fire, soit 6 titres du premier album de 2004 qui les a fait connaitre) au dernier album, Right Thoughts, Right Words, Right Action peut être plus dansant (Right Action, Evil Eye, Stand on the Horizon, Bullet, Love Illumination ou le slow Goodbye Lovers & Friends), les titres s’enchaînent diablement efficaces, les bras se lèvent et s’agitent pendant que le Brésil prend la raclée du siècle. Franz Ferdinand aime les Nuits de Fourviiiiiiiaiiiiire, ce mot qu’il fait tourner en bouche comme on goûte un grand cru et les lyonnais se souviennent encore de leur première venue en ouverture de PJ Harvey et de son guitariste foufou en 2004. Point de coussins volants encore ce soir là, mais c’est bien Alex, Nick, Robert et Paul qui volèrent la vedette, rappelant par moment les harmonies de Lennon et McCartney.
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
L’orage sur Fourvière a galvanisé les déjà très remuants Idles jusqu’à improviser Thunderstruck d’AC/DC. Mais une fois les grondements du tonnerre et les vociférations brutalisantes de Joe Talbot passés, ce sont les classieux Interpol en maraude qui ont interpellé le public des nuits de Fourvière enfin apaisées.
Plateau impérial au théâtre antique de Fourvière avec le set électrique de l’immense Howe Gelb avec Giant Sand, la grande Personna poético-burlesque Bertrand Belin et le tour de Chan (t) de la diva vaporeuse Cat Power.
« 60 jours, 5 créations, 8 coproductions, 9 premières françaises. Ainsi s’annonce l’édition 2019 des Nuits de Fourvière, avec 53 spectacles de théâtre, danse, musique, opéra, cirque et 131 représentations du 1er juin au 30 juillet. » Voilà pour la première phrase du communiqué de presse de ce 12 mars pour présenter cette nouvelle édition de ce…
Encore une très belle nuit à Fourvière avec un plateau pop incomparable avec la venue des orfèvres hollandais, The Nits et des trop rares écossais pour la première fois à Lyon, Belle and Sebastian.
C’était encore la vie de château à Feurs avec une équipe qui se démène avec ou sans covid à ambiancer un territoire. SK* et Fabrice Buffart ont choppé le virus de cette salle conviviale à la programmation impeccable comme avec Claire days et sa pop mélancolique sur son 21.
Retour en images sur une double soirée pleine de surprises avec des titres du deuxième album d’Yves marie belloT, Grand Plongeoir (rendez-vous le 6 novembre à A Thou Bout D’Chant pour sa sortie) et l’explosive Emilie Marsh avec la participation de Buridane. C’était après 21 heures sous l’objectif aimant et oblatif de Fabrice Buffart.
Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas comprendre que Louise Combier est une future immense artiste sur les traces de Barbara ou de Pomme. Son timbre de voix, son assurance fragile ou sa fragile assurance séduisent et subjuguent. Le public présent dans l’écrin de la Salle Léo Ferré à Lyon pourra dire, « J’y…
Le Fil était en lutte ce samedi 3 octobre à Saint-Etienne. En lutte pour proposer une soirée pop qui devait avoir lieu le 1er avril à La Maroquinerie et faire découvrir la richesse de l’émergence artistique stéphanoise avec Fils Cara, La Belle Vie, Cœur, Terrenoire et Zed Yun Pavarotti. En lutte pour ne pas faire…
Belle fin d’après-midi au théâtre Comédie Odéon où se déroulait la finale du tremplin À Thou Bout d’Chant, la salle de concert dédiée à la chanson en français devenue grâce au Covid l’épicentre des concerts lyonnais avec sa jauge intimiste. Six groupes ou artistes étaient à l’honneur en ce dimanche 27 septembre avec des projets…
On n’a pas fini de vous faire aimer Lise Cherhal pourrait être le slogan du temple lyonnais de la chanson en français À Thou Bout d’Chant avec un concert pétaradant et chatoyant de son projet 28Saphyr et en ouverture et en combi la pop poétique et drolatique d’Esther & Monsieur.