Bruce Springsteen par Thierry Jourdain

Publié en 1978, trois ans après le multi-platiné Born To Run, Darkness on the Edge of Town ouvre un nouveau cycle pour le gosse du New Jersey. En effet Bruce Springsteen s'est séparé de son manager Mike Appel et fait désormais équipe avec le producteur John Landau. Cet album (et le suivant, The River publié en 1980) offre de nouvelles perspectives pour Springsteen qui y renouvelle profondément son écriture et sa manière de concevoir ses albums.


Thierry Jourdain analyse dans son ouvrage la nouvelle dimension prise par Springsteen lors de ces deux albums dans son ouvrage Bruce Springsteen : from the darkness to the river (à paraître aux éditions du Camion Blanc). Avant de prendre la route pour (re)découvrir ces deux albums, nous sommes entretenus avec cet auteur.

Pourquoi as-tu ressenti le besoin d’écrire un livre sur Bruce Springsteen ?

Thierry Jourdain - From Darkness to The River
Thierry Jourdain : Avant de commencer ce livre, j’étais à un moment de ma vie où j’avais besoin avant tout de me recentrer à travers l’écriture et après avoir accumulé toutes sortes de notes diverses et variées sur une multitude de sujets dans mes petits carnets, quand il a été question de me concentrer sur un sujet précis, ça a été une évidence. Il y a eu quelques personnes très importantes pour moi dans le domaine de la musique, du cinéma et de la littérature qui m’ont construit, m’ont aidé, m’ont accompagné depuis mes jeunes années, Springsteen est l’une de ces personnes, il a toujours été là à un moment donné, quand ça allait et quand ça n’allait pas. Il synthétise beaucoup de choses qui me sont chères, humainement et artistiquement, j’aime chez lui à la fois la force qu’il dégage et les failles qui ne sont pas forcément décelables de prime abord. J’avais plusieurs idées en tête en commençant l’écriture de ce livre : Je voulais à la fois intéresser les néophytes qui ne jugeaient seulement que Nebraska d’être digne d’écoute et les sceptiques qui avaient compris à contre sens Born in The USA, j’ai toujours déploré cette certaine incompréhension autour de lui en France, mais je voulais également réussir à quand même apprendre des choses aux fans les plus hardcore qui le suivent depuis des décennies et être digne d’eux car j’avais l’impression qu’il y avait un angle d’écriture qui n’avait pas encore été abordé sur lui, qu’il y avait des choses à regrouper et à développer.

Discographie

La sincérité et la générosité, ça ne trompe pas, ça rassemble.

Te rappelles-tu de tes premières écoutes de Darkness on the Edge of Town et de The River ?

Pendant de nombreuses années, je ne fonctionnais pas par album mais par chanson, du coup je passais souvent à côté de certaines moins connues ou moins jouées en concert et je passais surtout à côté du contexte de l’album que Springsteen avait voulu pour ses morceaux. Je les avais tous ces albums, en cd ou en vinyles, j’avais les deux formats même pour la plupart des albums, mais je ne les mettais pas dans leur écoute intégrale pour autant, je sélectionnais toujours des chansons. C’est quand en 2008/ 2009 il a commencé à jouer au milieu de ses concerts des albums dans leur intégralité et dans l’ordre que j’ai eu un déclic et commencé également à résonner par album. Du coup, Darkness a été le premier véritable album de Springsteen dans lequel je me sois plongé, de manière presque obsessionnel, en remettant en boucle face A puis face B du vinyle, comme paralysé par ce que je me prenais en pleine figure.

Bruce Springsteen - Dakrness On The Edge on Town

Comment un gamin de 27 ans avait pu écrire un album pareil ?! Ces voix pleines de rage et de sincérité, ce côté très sec et très direct de la musique et puis ces textes d’une maturité et d’une vérité aussi fortes m’ont littéralement scotché. Ca a été une véritable claque. Quant à The River, c’était un peu l’album que je boudais. Il regroupait, avant que je ne m’y plonge également, quelques chansons de Springsteen, qui encore un coup hors contexte de l’album ne me plaisaient et ne m’intéressaient pas du tout. C’est vraiment il y a peu de temps, fin 2015, à l’annonce de sa tournée The River Tour 2016 et de la sortie du coffret The Ties That Bind : The River collection que je me suis mis à écouter ce double-album, encore une fois et comme souvent avec moi, de manière quasi obsessionnelle, en boucle. De nombreuses chansons étaient pour moi magistrales mais je restais toujours sur ma position sur celles qui me semblaient gâcher l’album. Ce n’est vraiment qu’à l’issue des deux concerts donnés à Paris en 2016 que j’ai compris pourquoi elles étaient là. C’est au deuxième concert que The River a été joué dans son intégralité et dans l’ordre, nouvelle claque monumentale.

Quelle place occupent-ils dans ton rapport à la musique ? Et à Bruce ?

Ces deux albums constituent pour moi à la fois le climax et les clés de son œuvre. Si je veux convaincre un total récalcitrant à Springsteen de creuser un peu, bien sûr que je choisirai Nebraska pour l’amener vers d’autres albums mais avec quelqu’un avec qui on peut discuter, qui est curieux, je lui sortirai d’abord Darkness puis The River. Ces deux-là annoncent tout les autres albums majeurs : Born in The USA, Nebraska, Ghost of Tom Joad, The Rising et Wrecking Ball. Par rapport à Springsteen, ils occupent donc une place centrale maintenant pour moi. Dans mon rapport à la musique, moi qui suis un boulimique de musique, c’est à dire que je suis capable d’écouter de manière compulsive, presque parfois même jusqu’à l’écœurement, tous les jours, dès que je me lève et souvent quoi que je fasse, de la musique, qui aime découvrir et dénicher sans cesse de nouvelles choses, de nouveaux groupes, ces deux albums de Springsteen constituent avec certains albums de David Bowie, de Nick Cave et de R.E.M. mes fondamentaux.

Tu écris que « S’il était présenté en 1974 comme le futur du Rock’n’Roll, nous verrons en quoi et comment il en est devenu le présent et l’est bien resté depuis, telle son œuvre reste toujours authentique et actuelle. » Ton ouvrage défend une thèse ? Tu as ressenti le besoin d’éclaircir les choses ?

Non, non, je ne voulais pas de postulat de base ni de thèse à défendre mais plus une envie de mettre en lumière certains constats. Si il y avait à la limite un besoin d’éclaircir les choses, ça serait plutôt comme j’ai pu l’évoquer dans la première question l’incompréhension autour de Born in The USA et l’image complètement fausse qu’il peut encore véhiculer, n’ayons pas peur de mots, de gros beauf américain. Mais ce n’est pas non plus ce que je voulais faire ni ce que j’ai fait, je ne voulais pas écrire en réaction à quelque chose de négatif, je voulais avant tout parler de ce qu’il y a eu avant ça, avant le ras de marée médiatique, avant les grandes tournées de stade à travers le monde, avant les muscles, le bandana et le drapeau américain sur la pochette. Éclaircir les choses, lui, le fait bien mieux que moi dans son étonnante et très réussie autobiographie, Born to Run. Il est aujourd’hui, mais pas qu’aujourd’hui, depuis toujours, très respecté et repris par les jeunes générations de musiciens. Allez également à ses concerts, vous n’y verrez que comme dans très peu d’autres concerts toutes les générations et toutes les nationalités confondues, je me suis souvent retrouvé entre des petits couples de personnes d’une bonne soixantaine d’années voir plus et des groupes de fans bien plus jeunes que moi, qui ai 37 ans, les voyant sauter, chanter et danser avec la même énergie tout au long des 3h, 3h30 de concerts. La sincérité et la générosité, ça ne trompe pas, ça rassemble.

Bruce Springsteen - Dakrness On The Edge on Town

Pierre Lemarchand a écrit un livre sur Karen Dalton et ses sources étaient peu nombreuses. Avec Springsteen, c’est tout le contraire. Cet afflux de sources a-t-il été gênant ? Quelles sources as-tu privilégiées ?

C’est une bonne chose que tu fasses référence à Pierre, qui est un grand ami, et à son ouvrage sur Karen Dalton, qui est une grande réussite. C’est notamment la lecture de ce livre et les écoutes du podcast de Pierre El Dorado qui m’ont donné envie d’écrire, ou plutôt de ré écrire car j’avais arrêté depuis longtemps, moi aussi. Sa passion de la musique et des mots a été à la fois très inspirante et très motivante. Qu’il y ait peu d’information ou beaucoup, voir même trop, n’est pas le problème, l’envie que Pierre et moi avons lorsque nous écrivons c’est de raconter une histoire, d’être des conteurs, de faire des investigations, nous écrivons comme si nous avions à résoudre une enquête, en recoupant des sources, des données, à trouver des liens, à remonter des pistes, surtout sans postulat de base justement. L’afflux de sources concernant Springsteen et son œuvre n’a pas été gênante, au contraire j’adore tout décortiquer et quand j’ai commencé j’ai du mal à m’arrêter dans mes recherches, mais ça peut être aussi un piège. Ce qui a plus été gênant, ça a été plutôt d’essayer d’apporter quelque chose. Je ne voulais pas faire une énième biographie, je ne voulais pas non plus d’un descriptif clinique avec une approche de musicologue et surtout je ne voulais pas faire de la copie ou du plagiat. Je n’ai pas privilégié de sources particulières, je pense pouvoir dire que j’ai tout lu (livres, presse écrite, sites internet), vu (documentaires, DVD, émissions télé) et entendu (émissions radio, démos) sur ce qui concerne la période 1977-1980 de Bruce Springsteen, beaucoup de choses n’ont jamais été traduites ou utilisées dans un ouvrage qui lui a été consacré en France. Je prenais au fur et à mesure des notes dans mes petits carnets, à l’ancienne, sans trop savoir comment j’allais ensuite procéder pour donner sens à tout ça. A la manière dont il a lui-même construit Darkness, je pense y être parvenu, en épurant beaucoup, en déplaçant certains passages comme des pièces de puzzle qui seraient mieux à une place plutôt qu’à une autre, par petites touches. Toutes mes sources sont citées et remises dans leur contexte, c’était très important pour moi qu’elles figurent en notes de bas de page, vous verrez qu’il y en a beaucoup !

Les questionnements de Springsteen quant à la vie d’adulte ne sont finalement pas les tiens ?

Ce sont à 100% les miens, c’est sans doute aussi pour ça qu’il compte autant pour moi. A travers ses thématiques et ses questionnements, je pouvais aussi parler de moi et de mes propres préoccupations : la difficulté à devenir un homme à travers le travail, le couple et le poids de la société, toutes ces choses qui bouleversent nos vies à l’âge adulte. A travers son œuvre, je pouvais aborder ces choses qui me préoccupent : le futur incertain, l’aliénation du travail, l’amour et la famille.

Darkness on the Edge of Town s’est construit par « soustraction ». Tu peux revenir sur ce point ? Je trouve cette expression parfaite !

C’est un terme qui revient souvent quand Springsteen ou quelqu’un ayant participé aux séances d’enregistrement parle de cet album. Darkness est un album sur la perte de l’innocence et d’un certain renoncement pour mieux avancer, un album austère, sombre, ramassé et peaufiné jusqu’à l’obsession. Springsteen a écrit je ne sais plus combien de dizaines de chansons ou versions, 60, 70 peut-être pour n’en garder au final que 10 ! Il a écarté tous les hits, qu’il a la plupart du temps, donné à d’autres artistes, le plus célèbre étant Because the Night à Patti Smith. Une fois qu’il avait définit les thématiques et le nombre de chansons qu’il voulait, il a du essayer des dizaines et des dizaines de playlists et d’ordre différents pour arriver au Darkness que nous connaissons. Les sessions d’enregistrements puis de mixage ne s’arrêtaient plus, Springsteen ne s’arrêtait plus d’écrire, de changer les arrangements, les paroles des morceaux, presque jusqu’à la saturation totale de la part de ses compagnons de route. Certaines chansons écartées resurgirent sur The River, d’autres ne furent jouées qu’en concert et 21 durent attendre 2010, soit 23 ans plus tard pour passer enfin à la postérité et sortir officiellement sur le double album The Promise. Pour Darkness, Springsteen a d’abord créé beaucoup de matières à ne plus savoir qu’en faire et ensuite a passé son temps à réduire le nombre de chansons, à enlever des titres trop pop, à écarter tout ce qui pourrait justement faire ressortir une chanson de l’ensemble car ce qu’il voulait, c’était ce que je n’avais pas compris plus jeune, qu’on écoute cet album dans son ensemble, qu’on comprenne son histoire dans sa globalité, depuis son début jusqu’à sa fin.

Tu n’as pas eu de difficultés à trouver un éditeur ?

A ma grande surprise, non ! Quand je dis que Pierre Lemarchand m’a inspiré il a fait bien plus que ça, il m’a porté chance ! A la base, j’avais proposé à un éditeur rouennais, les éditions Densités, de participer à leur collection Discogonie sur les recommandations de Pierre qui sort prochainement chez eux un ouvrage sur Fantaisie Militaire d’Alain Bashung. La belle idée de cette collection est de proposer de petits ouvrages explorant méthodiquement et de manière érudite un album ayant compté dans l’histoire, on va dire pour être simple, du rock, en décortiquant la pochette puis dans l’ordre chanson par chanson. Je voulais faire ça pour The River, j’avais écrit quelques ébauches en ce sens sur quelques chansons de l’album que j’ai envoyé aux éditions Densités. Nous avons eu plusieurs échanges aussi cordiaux qu’intéressants mais cet album et Springsteen ne rentraient pas dans les coups de cœur qu’ils avaient envie de défendre. Au lieu de me démotiver, ça m’a au contraire décidé à être encore plus ambitieux : je voulais désormais non plus décortiquer un disque, chanson par chanson, mais raconter une histoire, trouver des thématiques en allant aussi loin que je pouvais à travers ce qui constituait pour moi un diptyque cohérent : Darkness et The River. Une fois que je savais ce que je voulais, j’avais envie et j’avais besoin que ça aille très vite, mais je n’aurais jamais imaginé que ça aille aussi vite ! J’ai du mettre quatre, cinq mois pour écrire le livre, entre novembre 2016 et mars 2017 et avant même d’en avoir écrit le quart, j’ai envoyé des pages uniquement à deux éditeurs, les deux seulement chez qui je voyais et j’avais envie que ce livre paraisse : Le Mot et Le Reste et Camion Blanc, qui a également publié le Karen Dalton de Pierre Lemarchand. Dominique Franceschi, le fondateur des éditions Camion Blanc, m’a quasiment répondu aussitôt en me faisant de très beaux compliments sur le peu qu’il avait lu. Il avait envie de me faire confiance et avait même l’air plus sûr que moi de l’intérêt et de la qualité de mes premières pages, c’est donc parti comme ça. Il s’est montré très rassurant et à l’écoute de mon projet et je ne peux lui en être que des plus reconnaissants et heureux que le livre paraisse chez Camion Blanc. Je ne suis pas en reste avec les éditions Densités puisque nous avons un projet ensemble, probablement pour l’année prochaine, sur un autre disque qui leur convenait mieux et qui sera cosigné avec Pierre, encore lui !

Tu sembles totalement fasciné par cette Amérique des années 70. Je me trompe ? Ton écriture respire cette Amérique.

C’est à la fois un beau compliment et totalement vrai, j’élargirai un peu et je dirais que l’Amérique des années 60 et 70 c’est celle que j’aime et qui m’intéresse le plus. Même si le mouvement a commencé à la fin des années 50, j’aime beaucoup la Beat Generation des 60’s, William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac ont ouvert une sacrée brèche ! Et puis un peu plus tard dans les années 70’s celui que je mets en haut de la première marche en littérature, c’est Richard Brautigan. A cette époque là, en musique il y a l’arrivée de Bob Dylan, Johnny Cash, Stevie Wonder puis Patti Smith, le Velvet Underground, les Stooges… en cinéma c’est Sam Peckinpah, Clint Eastwood, Cassavetes, Woody Allen, Scorsese, Kubrick, Coppola, le premier Rocky, le premier Star Wars, aussi Wahrol, l’arrivée de Basquiat… la somme de tous ces artistes est d’une grande inspiration pour moi, dans ce qu’ils ont fait ou dans ce qu’ils ont été. C’est un peu ce que j’évoque en filigrane dans mon livre, à partir de la fin des 70’s, c’est un peu le début de la fin aux États-Unis, la fin du rêve Américain et du déclin d’un grand empire. L’Amérique des années 60 et 70, c’est l’Amérique des grands espaces, où tout peut être tenté, expérimenté, où tout est possible, Land of Hope and Dreams (pour citer une chanson de Springsteen des années 2000). Il y a bien sûr de très belles choses (comme de très ignobles) par la suite, évidement et heureusement (les belles choses pas les ignobles!)

Si tu dois retenir une (ou deux chansons) de chaque album… Lesquelles choisis-tu ?

C’est devenu le problème maintenant ! Difficile pour moi aujourd’hui de percevoir les chansons dans leur unité, mais allons-y, pour Darkness, je dirais Racing in the Street et Darkness on the Edge of Town. Pour The River, c’est encore plus compliqué, c’est un double-album, 20 titres ! Aller, je vais tricher, j’en ai dis 2 sur les 10 de Darkness, je vais en dire 4 sur les 20 de The River, disons The Ties that Bind, The River, Drive all Night et Wreck on the Highway.

Bruce Springsteen – The Ties That Bind

Bruce Springsteen : from the darkness to the river de Thierry Jourdain sera disponible au mois de septembre aux éditions Camion Blanc.

Pouet? Tsoin. Évidemment.

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