Côme Ranjard change de dimension avec Popcorn son premier album chez Vietnam. Il nous offre en exclusivité un nouvel extrait, Pop Corn qui donne le titre au disque.
Son du jour - page 3
Dernier uppercut, pardon dernière ligne droite avant la sortie du troisième album de Last Train avec ce One by one surpuissant qui va faire trembler la scène de l’Epicerie Moderne archi complète le mercredi 5 mars.
C’est notre semaine belle province avec Bon Enfant et son troisième album, Demande spéciale disponible chez Duprince. Avec Minimum, le quintette québécois fait le maximum pour une belle journée procrastinée, remplie de sucreries.
Encore une pépite venue de la belle province. Benoit Pinette œuvre sous le nom de Tire le coyote depuis 2008. Son dernier album, Dynastie sorti en octobre dernier est un feu d’artifice de mélodies délicates et puissantes.
Peut-être avez-vous découvert The Red Clay Strays (Quel nom !) en regardant la série pétrolière LandMan avec l’immense Billy Bob Thorston. La voix de Brandon Coleman sur Moment of Truth nous forait l’ouïe avec délice.
Kacimi & La Mécréance nous invitent dans leur comic strip, le studio lyonnais Back To Mono et cela fait plus Wah-wah Fuzz que Pop blop wizz.
Quelqu’un qui enregistre avec J.E Sunde nous intéresse forcément. Qu’elle soit en concert avec Raoul Vignal au Ciel de Grenoble le 16 février attise notre curiosité.
C’est le grand disque en français de la fin de l’année dernière que l’on continue d’écouter avec un méga plaisir. On goutte à son vitriol comme Demi Moore s’injecte la substance avec avidité. Chanson française de Mustang n’est pas cynique, juste lucide et clairvoyant.
On avait découvert Par Le Gast avec Florence Foster Jenkins, un titre dissonant qui faisait se croiser Kim Gordon et Stereolab. Les tourangeaux nous offrent leur dernier tour de passe passe avec cet Operator qui sonne comme si les frères Lebrun jouaient debout sur la table.
Delphine est encore dans nos cœurs mais l’on a hâte de vivre un seul matin doux qui sort chez Médiapop Records / Kuroneko.
Le chic type Daisy Lambert nous fait décoller avec Music Airlines, un titre qui sent le Skaï et la sueur en duo avec la Barbalala Wendy Martinez.
Thelmaa nous avait impressionné par son incantation musicale Lonely at dusk et son clip magistral, le trio tourangeaux nous offre Since you’re gone en exclusivité avant la sortie de son premier album, Nocturnal Animal le 14 février chez Figures libres / Baco Distribution.
Tales of Uncertainty est certainement l’un des grands disques de 2024. Darkest Woman on Earth en est le cœur vibrant, profond, essentiel.
Finis les enfantillages, Noga Erez joue désormais dans la cours des grandes si on lui laisse l’opportunité de se produire sur scène comme à La Maroquinerie en septembre dernier.
Miel De Montagne vous envoie ses meilleurs vœux pour un nouveau départ en 2025. Il fera étape au Transbordeur à Lyon le mercredi 16 avril.
Avec L’ombre, Ignatus avait peut-être signé la chanson la plus sensible de 2024. La pop bricolo-onirique d’un Château mou donne une furieuse envie de rouler à fond Dans les virages en 2025.
On connaissait le 911, il faudra s’habituer à l’urgence de 111 qui avec Oh Wow !, titre de leur premier album qui sort le 11 février chez Le Cri Du Charbon prolongera votre gueule de bois.
C’est sans doute le plus beau cadeau de ce Noël 2024, un nouveau titre du grandissime et rarissime Andrea Laszlo De Simone. Un momento migliore est un moment suspendu pour passer de l’autre côté. Et comme beaucoup d’entre nous, Andrea doute et se sent désorienté face au non sens du monde.
Puisqu’il faut bien terminer l’année, alors convoquons avec Yves Marie Bellot l’amour qui souvent fait des nœuds pour le faire durer.
Encore plus secret que les arêtes de poisson de la Croix Rousse, le groupe Hayko file pourtant la gaule avec son ode au tissage de fils de soie amicaux lyonnais.
La énième version de Nosfesratu ne vous a pas glacé le sang ? Vous désespérez de voir un nouveau Lynch ? Vous trouvez que Jarmusch a perdu sa mana ? Alors il faut écouter Part Time Legend qui vous emmène dans sa Transylvanie héraultaise pour un sabbat à la Barrett.
Avec François B. on est de retour dans les 90′, avec Initials MB, la DeLorean nous propulse dans les 60′, un âge d’or certes mythifié mais où tout était encore possible.
Fatal attraction ? Le droopy Nietzschéen lyonnais Daisy Lambert fantasme derrière son écran se métamorphosant en Theodore Twombly en Ford Taunus.
Pretty love songs always make me cry chante la charmante Clairo sur l’album hommage Like Someone I Know : A Celebration of Margo Guryan. Avec Sexy to Someone, elle veut briller et c’est réussi avec ce bijou pop.
Dans un monde qui nous étouffe, nous prend à la gorge, nous bâillonne, Tindersticks nous révèle le secret de la respiration le temps d’un souffle musical extrait de leur formidable dernier album, Soft Tissue disponible chez City Slang.
Attention, immense découverte. Sophye Soliveau ne vous quittera plus après avoir écouté l’étendu de son immense talent vocal et instrumental. Vous serez initiés aux simples plaisirs, vous ne pourrez plus dormir, vous serez enveloppés de son souffle divin.
François B. ou peut être Henri IV affirmait, « je veux qu’il n’y ait si pauvre paysan en mon royaume qu’il n’ait tous les dimanches sa poule au pot. » Déborah Leclercq préfère passer le sien sous les draps avec l’odeur du café.
Autoproclamé King of the Slugs, la meute Fat Dog déboulera en France pour deux concerts le 4 avril au Trabendo à Paris et le 5 avril au Club-Transbo à Lyon, certainement la dernière occasion de les voir dans des salles à taille humaine.
Après Conan le barbare voici Solann la nihiliste avec ce nouveau titre, Les Ogres qui nous avale comme Saturne dévore un de ses fils avant la sortie de son premier album, Si on sombre ce sera beau en 2025 chez Cinq7.
Fini de se grimer. Victor Lee Gabriel veut tout refaire après J’irai danser loin des pavés, ce nouveau titre est une ode à la résilience qui signe un nouveau départ.