Alors voilà, c’est fait, le trio mené par Victoria Legrand, peau d’âne arc-en-ciel en a mis plein les oreilles à un public nombreux et conquis d’avance. Ce qui frappe dès l’entame du set, c’est ce son reconnaissable entre mille, cette voix venue d’ailleurs entre Amanda Lear et Julie Cruise, qui décès de Ray Bradbury oblige, vous fait monter en en température bien au delà des 451 Fahrenheit. Car c’est bien d’inflammation qu’il s’agit à l’écoute de Bloom en live, inflammation des corps avec ces titres qui transpirent la sensualité et ces tempo ritenuto propices aux galipettes les plus torrides. Et comme en amour, on aime quand ça dure, même si les chansons semblent se répéter. On a rapidement la tête dans les étoiles, le public n’est plus qu’une houle bienveillante qui ondule dans un déluge de reverb et de guitare cristalline, on sort de la salle délicieusement engourdi comme après une sieste crapuleuse.
Dernier concert à L’Epicerie Moderne avec Unsane le dimanche 17 juin, et le bouquet final et sa traditionnelle guinguette le 6 juillet avec des refrains Hawaïens et de la surf musique pour être d’attaque sur la plage cette été.
Discographie
Beach Househttps://www.youtube.com/watch?v=5_OJdLqyGds
Ewert crache le feu
Aux sources du Neil